27-30 juillet 2012 : 1er pèlerinage diocésain à Notre-Dame de La Salette (38) et à Notre-Dame du Laus (05) — Diocèse de Saint-Denis-en-France

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27-30 juillet 2012 : 1er pèlerinage diocésain à Notre-Dame de La Salette (38) et à Notre-Dame du Laus (05)

54 personnes accompagnées par deux prêtres y ont participé.
Publié le 14/08/2012

Tandis qu’une foule planétaire s’apprêtait à vivre l’ouverture des Jeux olympiques de Londres ce vendredi 28 juillet, 54 pèlerins du diocèse de Saint-Denis gravissaient les 1800 mètres d’altitude qui les séparaient du Sanctuaire de Notre-Dame de la Salette, à quelques encablures de Grenoble.

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Ce pèlerinage de trois jours devait les rapprocher des paroles de Marie adressées ce 19 septembre 1846 à deux enfants bergers, Mélanie, 14 ans, et Maximin, 11 ans, au cœur du massif de la Salette, et à partir de 1664 à Benoîte, bergère de 17 ans, dans le vallon du Laus à environ 80 kms de la Salette.

Ces deux lieux de pèlerinage ont un point commun : Marie s’est adressée à 3 enfants bergers qui n’avaient aucunes dispositions particulières à recevoir son message.

A la Salette, Mélanie Calvat et Maximin Giraud, redescendant du vallon avec leurs vaches aperçoivent une clarté. Une belle dame est là assise la tête dans les mains, en pleurs mais pas muette pour autant : « Avancez mes enfants, n’ayez pas peur, je suis ici pour vous conter une grande nouvelle » leur dit-elle (cf. Matthieu 28, 10).

Au Laus, alors qu’elle garde son troupeau, Benoîte Rencurel se voit confier par la Vierge Marie une mission pour l’Eglise en ce 17e siècle, pour se réconcilier avec Dieu, avec les autres, avec soi-même. Ce refuge de la réconciliation allait devenir un refuge pour les pêcheurs de tous les temps, hier comme aujourd’hui. « J’ai décidé ce lieu pour la conversion des pêcheurs » dira Marie lors des premières apparitions. Des apparitions qui dureront près de 54 ans !

Ce qui unit le sanctuaire de Notre-Dame de La Salette et de Notre-Dame du laus, c’est cet appel à une démarche de conversion.

En savoir+ sur le sanctuaire de Notre-Dame de La Salette
En savoir+ sur le sanctuaire de Notre-Dame du Laus
 

Pour la plupart des personnes venues du diocèse - et de diocèses alentours -, la découverte de ces deux sanctuaires mariaux est une première. Le premier mot qui vient à la bouche des pèlerins au dernier jour du pèlerinage, c’est la beauté et l’authenticité des lieux. « Quand on regarde autour de nous, c’est le calme et la sérénité de la montagne qui nous touchent… On se sent tout petit » constate Ivanis, venu de Bondy. Marie, de Saint-Ouen, confirme sans hésitation cette impression : « Il faut aller dans ce lieu merveilleux, qu’on soit croyant ou non. Tant de beauté et de merveilles, c’est unique ! » Puis ajoute en guise d’engagement : « J’y retournerai deux jours en septembre ».

Véronique qui vient de Montfermeil, lance une invitation à tous ceux qui ne connaissent pas encore le sanctuaire de Notre-Dame de La Salette. « Il faut que les personnes viennent ici pour être touchées, dans leur cœur, leur for intérieur. La nature, l’accueil, la quiétude des lieux, cela se vit ! C’est une expérience physique et charnelle. Il faut savoir se détacher de ce qui se passe pour s’attacher à ce qui demeure ».

Ce qui marque en premier lieu Gustave, c’est que ce message de La Salette donné lors d’une unique apparition de la belle dame aux enfants soit d’une portée mondiale. « Le message de Marie est toujours d’actualité, peut-être que si aujourd’hui il n’y a plus d’apparitions de Marie, c’est parce que les messages des apparitions antérieures n’ont pas encore porté tous leurs fruits. » Il cite un verset de l’évangile de Matthieu pour bien montrer que cela vient de la seule volonté de Dieu : « Veillez donc, puisque vous ne connaissez ni le jour, ni l’heure » (25, 13).

Ce message de la réconciliation parle à Christelle. Cette jeune femme qui réside au Bourget voit dans les messages de La Salette et du Laus tous les éléments de la vie actuelle. Cela lui semble intemporel. « J’ai très envie de les mettre en pratique, de les faire part aux personnes qui croient ou ne croient pas. » Elle a donc acheté de la documentation pour les sensibiliser et les amener à entendre les paroles de Marie.

Virginie, qui vient de Bondy, trouve que l’Eglise catholique est trop laxiste envers ceux qui composent à leur manière une démarche de conversion. « Je prie toujours la conversion de mes enfants et de mon mari… Je ne suis pas mariée et sans le sacrement du mariage, je ne communie pas. Je vis l’eucharistie autrement. Dieu me parle, cela me réconforte. » Imprégnée du message de La Salette, elle attend avec impatience son retour pour partager et vivre ces paroles avec les jeunes de l’aumônerie.

Même si Brigitte, qui réside à La Plaine-Saint-Denis, est d’abord venue ici pour son fils - pour ne pas l’envoyer en colonie -, elle avoue être conquise par les paroles de la Vierge. « Je me considère comme une enfant, comme Mélanie et Maximin. Marie est comme ma mère ! » Elle en donne les raisons : « Marie s’est beaucoup rapprochée des pauvres et des gens avec beaucoup de difficultés. » A quelques heures du départ vers la Seine-Saint-Denis, elle livre ses premières pensées matinales. « Quand je me suis réveillée, c’était comme si je partais en voyage… quittant ma mère, sans savoir ce qui m’attend ailleurs ».

Ivanis, davantage touché par le message du Laus - à Benoîte - a décidé de revenir avec femme et enfants l’an prochain « pour leur faire découvrir le message d’espérance de la Vierge Marie ».

Micheline, d’une famille de dix enfants, qui vit à Sevran, a uni par la prière toute sa famille, avec sa maman.

Marie, qui était venue ici il y a 20 ans repart le cœur en paix. « Je me sens enrichie par la prière, j’écoute ce que l’Esprit Saint me met dans le cœur… Ce message d’humilité et de simplicité est pour la vie ! » Elle promet de revenir avec des personnes de son entourage.

Dans le quotidien de la vie, un pèlerinage permet de revenir à Dieu. Avant de quitter le sanctuaire marial de La Salette, les visages expriment la grande joie et l’espérance de ces paroles données pour l’éternité, mais aussi la fraternité d’avoir été ensemble durant trois jours.

B. Rastoin

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Sur KTO, lundi 3 septembre à 20h40
La grâce du Laus (52')
 

La Salette dans les années 1900


Vierge de la Salette,
Tous nos cœurs sont à vous ;
En ce saint jour de fête,
Du ciel bénissez-nous.

Notre-Dame de la Salette,
Réconciliatrice des pêcheurs,
Priez sans cesse pour nous
Qui avons recours à vous.

Magnifique est le Seigneur
Tous nos cœurs pour chanter Dieu
Magnifique est le Seigneur.

Sainte Marie, mère du Seigneur
Gloire à toi, ô Notre Dame,
Reine et mère des cités,
De partout, tes fils t’acclament :
Conduis-les vers ta clarté.

Vierge de lumière,
Marche auprès de nous.
Sois notre espoir et notre joie ;
Donne-nous le Sauveur.

… Viens guider nos pas
… Eclaire notre route
… Donne-nous ton fils.

Joie à toi
Pleine de grâces
Mère de Jésus !