12 janvier-2 février 2012 : « L'icône, patrimoine de tous les chrétiens » — Diocèse de Saint-Denis-en-France

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12 janvier-2 février 2012 : « L'icône, patrimoine de tous les chrétiens »

Exposition organisée par le Centre d'études russes Saint Georges, présidé par Mgr Brizard et avec le soutien de l'Œuvre d'Orient.
Publié le 27/12/2011

Dans le cadre de la semaine d’unité des chrétiens (18-25 janvier 2012).

Cette exposition présente 60 icônes dont 20 icônes, fresques et esquisses du père Sendler, jésuite, ainsi qu'environ 40 icônes de ses 3 ateliers (Meudon, Versailles et Publier en Haut-Savoie).
 

Lieu
Galerie Bansard
26 avenue de La Bourdonnais, Paris 7e
Tous les jours de 14h à 18h30

Conférence
Par le père Sendler : Jeudi 19 janvier à 19h


 

L’icône, patrimoine de tous les chrétiens

L’icône est dans son essence un art religieux et même un art théologique. Surgie des origines chrétiennes d’Orient et des siècles de persécution, enrichie par la difficile recherche dogmatique des conciles, purifiée par les épreuves de la persécution iconoclaste, l’icône fait partie du grand courant de la tradition, c’est-à-dire de la vie intérieure de l’Eglise, prolongement de l’Incarnation du Christ. L’icône est intimement liée aux Ecritures et à la liturgie, c’est en elles qu’elle s’enracine et c’est d’elles qu’elle tire sa valeur aux yeux de la foi.
Elle délivre un message d’œcuménisme car tous les chrétiens, catholiques, orthodoxes et protestants devant l’icône sont déjà unis dans la prière.
Pour le père Sendler, on entre en écriture d’icônes en étant un simple instrument au service de Dieu. Tout ce que fait l’iconographe doit correspondre à la théologie. Il ne faut pas « inventer » ce qui n’aurait pas de base biblique ou liturgique, car l’icône est le reflet d’une réalité, et elle est même un lieu de présence.
Les icônes du père Sendler et celles de ses ateliers sont écrites avec sobriété : il n’y aura aucune complaisance donnée à des sentiments, le spirituel ne laisse aucune place au superflu, tout est pureté, tout est message, tout est prière. Elles respectent les canons en vigueur avant l’époque de la Renaissance : dans les symbolismes, les proportions, les structures, les couleurs, les lumières et bien sûr la perspective inversée qui rappelle que c’est l’icône qui nous regarde et qui nous sollicite.


Qui est Egon Sendler ?
Egon Sendler, est né en Silésie (Pologne) en 1923. Pendant les années du nazisme il travaille avec les pères de la Compagnie de Jésus dans une organisation catholique, un épisode qui déterminera sa vie. La guerre l’envoya sur le front de l’Est où l’armée russe le fit prisonnier. Les épreuves endurées l’amenèrent à être réceptif à l’appel de la vie consacrée : « S’il lui était donné de survivre, il ferait connaître la culture religieuse de la Russie et travaillerait à l’unité des chrétiens. »

Il rejoint la Compagnie de Jésus et fait ses études à Munich et à Rome. Ses supérieurs l’orientent vers l’apostolat russe pour lequel il est ordonné en rite byzantin. Au milieu d’un groupe de compagnons il travaille désormais pour l’union des Églises, spécialement le rapprochement avec l’orthodoxie russe. Influencé par sa mère qui était peintre, il réveille l’intérêt de l’occident pour l’iconographie. Au début des années 60, le père Sendler est enseignant au sein du Collège jésuite de Saint-Georges à Meudon pour l’immigration russe. Il y enseigne la peinture des icônes, d’abord aux mères des élèves, puis dans ce qui devint l'atelier de Meudon. Suivirent des ateliers en Savoie, à Milan, à Syracuse, à Jérusalem, à Buenos-Aires. Dans son atelier actuel de Versailles, il donne de nombreux stages, des élèves de toutes confessions viennent du monde entier : de Chine, du Japon, de Pologne, d’Angleterre, des USA.

Ses fresques se trouvent dans des églises aux USA, en Allemagne, à Rome, en Sicile, à Paris, au Liban. Ses quatre livres sont des ouvrages de référence pour les iconographes.


Bibliographie
Le secret de la ligne, Le dessin des icônes, Edition Istina 2009
► Les mystères du Christ, icônes de la liturgie, DDB 2001
► Les icônes byzantines de la mère de Dieu, DDB 1992
► L’icône, image de l’Invisible, DDB 1981