Retour sur le pèlerinage diocésain à Rome (du 17 au 23 octobre 2011) — Diocèse de Saint-Denis-en-France

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Retour sur le pèlerinage diocésain à Rome (du 17 au 23 octobre 2011)

45 pèlerins du diocèse, avec leur évêque, sont allés durant une semaine dans la Ville éternelle, dans les pas de Pierre et Paul.
Publié le 31/10/2011

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Petite chronique de la Ville éternelle

Etrange impression que de penser connaître Rome sans y être allé une seule fois !… cela à cause d'un parcours d’histoire de l’art sur l'époque romaine et l’étude d’œuvres antiques et de la Renaissance étudiées durant plusieurs années. Cette Ville éternelle aux sept collines fait vivre une expérience singulière, l’expérience de l’intime grâce à la mémoire vivante des communautés chrétiennes et l'omniprésence d'œuvres sacrés. Celles-ci nous font entrer dans une intériorité qui façonne notre regard et nous met au service du message évangélique ; c’est en fait un véritable chemin d’évangélisation et de dialogue.

En fait, une œuvre se regarde "en vrai", dans la confrontation. Notre regard doit être ouvert et notre cœur disposé à recevoir ce qu’elle a à nous dire : « La beauté est la clé du mystère et elle renvoie à la transcendance », écrivait Jean-Paul II aux artistes en 1989 ; il précisait encore que « l’art, lorsqu'il est authentique, a une profonde affinité avec le monde de la foi, à tel point que, même lorsque la culture s’éloigne considérablement de l’Eglise, il constitue une sorte de pont jeté vers l’expérience religieuse […] l’art est, par nature, une sorte d’appel au Mystère. »

C’est cet appel au mystère que 45 pèlerins du diocèse, avec leur évêque, ont voulu vivre et partager ensemble durant une semaine, dans les pas de Saint Pierre et Saint Paul martyrs. Du haut de ses 2500 ans, Rome provoque le tournis. L’histoire des hommes et l’histoire de l’Eglise est si étroitement liée. Les centaines d’églises et de monuments sont la marque de cette ville unique au monde, notamment les quatre basiliques majeures : Saint-Pierre et Saint-Paul-hors-les-murs (avec les tombeaux de Pierre et Paul), Saint-Jean-de-Latran et Sainte-Marie-Majeure. A basiliques et monuments "majeurs"… artistes "majeurs" : Michel-Ange, Le Bernin, Le Caravage, Botticelli, Le Pérugin, Raphaël, et autres élèves égalant parfois le maître. Ils nous donnent à voir une œuvre omniprésente… en face, à gauche, à droite, au plafond, au sol. On ne sait plus où donner de la tête. Le génie créatif s'incarne ici, il nous dépasse. « L’homme ne se construit qu’en poursuivant ce qui le dépasse » disait André Malraux.

L’art traverse les siècles, il est toujours en relation avec l’histoire des hommes. « L’art n’est pas seulement un patrimoine du passé. Il est aussi un carrefour culturel de la tradition vivante qui nous relie aujourd’hui à l’Evangile », précise le Texte d’orientation de la catéchèse. L’art sacré peut ainsi offrir une voie nouvelle à ceux qui sont privés d’un accès à la parole de Dieu mais aussi à ceux qui ne croient pas. L’œuvre sacrée communique directement et attire nos regards spontanément parce qu’elle incarne une beauté visible et par là même un pont vers l’initiation religieuse. « Comment former à l’accueil de la beauté toute particulière de l’art sacré ?... Comment utiliser les chefs-d’œuvre inspirés par la foi comme instrument d’évangélisation de la catéchèse ? » s’interroge le Cardinal Poupart dans La Voie de la Beauté.
« Vous aussi, soyez les pierres vivantes qui servent à construire le Temple spirituel », Lettre de Saint Pierre (1P 2, 5)

Sous un déluge de pluie, Rome nous a offert de renouveler nos promesses de baptême. Un chemin où nous sommes tous invités à avancer aujourd’hui en prenant notre place dans la société. « Nous tous, qui avons été baptisés en Jésus Christ, c’est dans sa mort que nous avons été baptisés. Si, par le baptême dans sa mort, nous avons été mis au tombeau avec lui, c'est pour que nous menions une vie nouvelle, nous aussi, de même que le Christ, par la toute-puissance du Père, est ressuscité d'entre les morts. » Lettre de Saint Paul aux Romains (6, 3-4).

B.R.


Ils ont souhaité donner un témoignage…

Merci à Odile, Jacques, France-Lise, Roland, Solange, Yvette, Jean, Raymonde, Denise, Martine, Eloisie, Serge, Danielle, Monique, Gisèle, Benjamin, Daniel, Denise, Clémence, Marie-Raymonde, Claude, Brigitte, François, Christiane, pour ces témoignages.

« Le pèlerinage nous a permis de prendre conscience de l’universalité de l’Eglise et de sa diffusion à travers le monde avec point de départ Rome. »

« Nous avons été impressionnés de voir le Pape, et d’être sur la place Saint-Pierre, voir la basilique… c’est un rêve devenu réalité ! »

« Toute cette foule, venue peut-être en touriste, rappelle que Rome est non seulement une civilisation mais le berceau de l’Eglise. »

« Emerveillement devant la magnificence des œuvres d’art décorant les églises visitées... J’ai une grande joie d’être sorti du cadre paroissial, pour partager, échanger, avec beaucoup de simplicité, afin de mieux connaître les expériences de chacun. Vraiment, un peuple de frères ! »

« Merci à Monseigneur pour ses homélies très profondes. Merci à toutes ces personnes dont j’ai fait la connaissance. »

« Lors de l’audience sur la place Saint-Pierre, nous avons été très touchés par la présence visuelle très proche de notre pape Benoit XVI. »

« Pouvoir découvrir et se recueillir sur des lieux saints qui sont à l’origine des premiers chrétiens est très ressourçant. De notre petit groupe est ressorti beaucoup de convivialité et d’amitié. »

« A Rome, je me suis sentie au cœur de la foi chrétienne. Une émotion de joie et de peine poussant à la méditation. Marcher sur les pas de Saint Pierre et de Saint Paul concrétise les récits bibliques. »

« Ce pèlerinage m’a fait prendre conscience de mon appartenance à une communauté, tout d’abord la communauté diocésaine et aussi à celle de la communauté de tous les saints qui nous ont précédés. »

« Prise de conscience de mes ancêtres dans la foi en étant sur un lieu de vie de l’Eglise naissante. Rome, lieu de fondation de l’Eglise… Saint Pierre et Saint Paul. »

« Le pèlerinage est pour moi avant tout me sentir dans une "famille" ; le sentiment de fraternité était très présent. La dévotion et la foi des participants ont sans doute suscité chez moi davantage d’émotion et d’intensité dans les visites des lieux saints. »

« La patience de Dieu se concrétise, les talents artistiques sont à l’œuvre. C’est Dieu lui-même Beauté et Bonté ».

« Découvrir avec force les racines de mon Eglise, recevoir avec gratitude cette foi que Pierre et ses successeurs nous ont léguée. Ensemble, en famille, en Eglise, vivons notre foi, fraternellement unis, touchés par la force de l’Evangile transmis par les premiers apôtres. »

« J’ai eu des frissons en voyant un monde debout, en marche vers la vérité avec des explications sur la vie et le rôle de chaque apôtre et leur foi en Jésus. »

« J’ai fait un pèlerinage très riche sur bien des plans. D’abord être en compagnie de 44 autres personnes venant de divers coins du diocèse qui tous ont manifesté le souci de partager, de communiquer et de s’ouvrir vers les autres avec comme trait d’union notre foi chrétienne. »

« Un pèlerinage à Rome reste avant tout un moment important auprès des tombeaux de Pierre et Paul. Témoignage de cette présence d’Eglise à travers les monuments, les musées de la Rome chrétienne. Pèlerinage marqué aussi par la démarche faite dans les quatre principales basiliques où nous avons pu célébrer l’eucharistie dans trois d’entre elles. »

« Participer à ce pèlerinage a été pour moi une grâce. Grâce de marcher à la suite de Saint Pierre et de Saint Paul et de me rendre sur le lieu même de leur martyre. Rassemblés sur la place Saint Pierre, je me sentais en famille, en Eglise, et j’ai pu mesurer l’universalité de l’Eglise catholique. On sent aussi le doigt de Dieu dans les chefs-d’œuvre des maîtres de génie que sont Michel-Ange, Raphaël, Le Bernin, Le Caravage. Devant tant de beauté, j’ai envie de chanter : « que tes œuvres sont belles, que tes œuvres sont grandes, Seigneur, Seigneur, tu nous combles de joie ! »

« J’ai aimé la foi de notre guide Paula qui tirait à chaque fois une leçon spirituelle des beautés qu’elle nous faisait découvrir, les homélies de notre évêque qui s’appuyait sur les merveilles admirées pour en faire un enseignement, les beaux textes proposés par le père Daniel qui ont porté notre réflexion. »