D'après la Conférence des évêques de France, l'Eglise de Guyane est « une belle Église vivante mais qui a besoin d’aide. Jean-Louis Posté, responsable du Comité de soutien, résume l’urgence du défi : "Ce sont les prévisions démographiques de l’INSEE : la Guyane compte 250.000 habitants sur un territoire immense. Grâce à sa natalité (4 enfants par femme en 2009) et une forte immigration des pays voisins, elle en aura 500.000 en 2030. Or c’est le diocèse le plus pauvre de France. Le niveau de vie atteint la moitié de celui de la métropole, et les coûts de construction sont énormes. C’est une belle Église vivante mais qui a besoin d’aide. "
Formé en 2012, le Comité de soutien, constitué de Guyanais d’origine, d’Antillais et d’anciens expatriés de métropole, relaie les efforts de l’évêque Mgr Emmanuel Lafont qui prévient : "Si nous laissons l’espace libre, il sera vite rempli par d’autres, comme ailleurs en Amérique latine". L’an dernier, 7 diocèses et plus d’une centaine de donateurs ont fourni plus de 100.000 €. Une mobilisation qui passe par des dons, mais aussi par la solidarité spirituelle. Ainsi, le 25, à la fin de la messe, Marguerite Fajou, ancienne responsable de l’aumônerie, lançait cet appel : "On compte sur votre générosité. On compte également sur votre prière pour que ces chantiers aboutissent." »
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