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Appel sur l'urgence de l'hébergement dans le département... 2 réunions d'information dans le diocèse

Vendredi 26 octobre 2012, le Secours catholique 93, Mgr Delannoy et son Conseil épiscopal lance un appel d'urgence sur l'hébergement en période hivernale en Seine-Saint-Denis.
Publié le 29/10/2012

Cet appel souligne un certain nombre de réalités :

Le « 115 » (service public de l’hébergement) est aujourd'hui saturé en Seine-Saint-Denis. Ce numéro d’appel reçoit actuellement 4 500 appels par jour pour une capacité d’hébergement de 800 à 1 000.

Les hôpitaux sont sollicités mais ils sont en incapacité de répondre. Un exemple : des familles sont allées aux urgences d’un hôpital en Seine-Saint-Denis... qui a appelé Police Secours... qui a appelé à son tour le 115 ! La boucle est bouclée mais le problème reste entier...

Le Secours catholique reçoit des demandes de la Direction régionale et interdépartementale de l'hébergement et du logement (DRHIL) qui souhaite connaître le nombre de places disponibles cet hiver…

Face à ces différents demandes et constats, le Conseil épiscopal accueille l’appel du Secours catholique 93 avec gravité et espérance. Nous sommes, dit-il, "tout entier" dans la démarche Diaconia : « Servons la Fraternité ». Cette situation doit davantage ouvrir nos paroisses à la charité.
 


Dans cet appel, la nature de l’accueil en paroisse est évoquée :
C’est une mise à l'abri (un hébergement) et non un logement, plus léger et plus en phase avec ce que les paroisses peuvent faire.

Les parcours possibles pour le demandeur...
1- Le « 115 » reçoit les appels de mises à l’abri et oriente vers la Cité Myriam (Association des cités du Secours catholique) pour une première évaluation de la situation des personnes.

2- Un salarié du Secours catholique oriente vers un lieu d’hébergement (une paroisse ou un paroissien) pour trois nuits.

3- Deux bénévoles accueille en paroisse dès 19h et jusqu’à 23h avec l’offre d’un repas chaud (soupe ou autre selon les lieux). Petit-déjeuner le matin à prévoir et sortie des personnes à 9h (Si la paroisse peut garder le lieu ouvert aux personnes la journée, c’est beaucoup mieux !)

4- La prise en charge des frais (repas, achat de matelas, couvertures et draps… locaux) sont assurés par la DRHIL, via le Secours catholique qui reversera aux paroisses.

 

Les diverses situations...
Les paroisses s’engagent sur un planning :
- du 30 novembre 2012 au 30 mars 2013,
- La paroisse peut faire le choix du "public" : femmes seules ou hommes seuls sans mélange des publics sur le même lieu,
- Un numéro d’urgence du délégué Secours catholique sera mis à disposition en cas de soucis,
- Une formation pour les bénévoles des paroisses est possible.

Le Conseil épiscopal propose la tenue de deux réunions d’information à tous les membres des Equipes d’animation paroissiale (EAP), des Equipes pastorales (EP) et des Conseil paroissiaux pour les affaires économiques (CPAE), en présence du Secours catholique 93.

Email Secours catholique 93

 

Vendredi 9 novembre 2012 de 20h à 21h30
Maison diocésaine, 6 avenue Pasteur à Bondy

Samedi 10 novembre 2012 de 17h à 18h30
21 Nungesser et Coli à Pierrefitte-sur-Seine

 

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Sur KTO : Mercredi 14 novembre à 20h40
« Bien plus qu’un toit » (2012, 52’)

Le mal logement en France
La crise du logement est partout, dans nos journaux, dans nos têtes... Où et comment habiter quand on fait partie des plus fragiles ? Un personnage atypique tente de répondre à cette question. Ancien promoteur immobilier devenu prêtre, Bernard Devert a créé il y a 25 ans à Lyon Habitat et Humanisme, une association qui construit des lieux d'accueil grâce à une mécanique de financement inédite. Des acteurs clefs de l'entreprenariat social nous font partager leurs réflexions et plaident pour une organisation plus juste de nos échanges économiques et sociaux. Face à la complexité de la question du mal logement, le film explore un ensemble de solutions concrètes, expérimentales et doucement révolutionnaires. Il trace ainsi son chemin entre utopie humaniste et réalité de l'immobilier où se juxtapose la construction de logements sociaux et la création de mixité sociale. Avec la participation d’André Comte-Sponville, philosophe, Vincent Renard, économiste.