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Les peintres de l’invisible : ce petit livre pourrait parfaitement s’inscrire dans notre démarche de carême

Il saura nourrir notre façon de comprendre l’approche de certains artistes qui ont marqué l’histoire de l’art. En témoins de la foi, ils ont élevé l’art en un moyen de rendre visible l’invisible.
Publié le 15/02/2017

Les peintres de l’invisible

Le Greco, Rembrandt, Vermeer et autres messagers de l’infini
De Laurent Dandrieu, Les Editions du Cerf, 140 pages, 10 € - 2016
Achat en ligne sur le site de La Procure


Laurent Dandrieu nous offre des chroniques d’expositions publiées dans Valeurs actuelles ces dernières années. Ce recueil nous donne à percevoir le mystère de la beauté et à mieux comprendre comment un artiste comme Fra Angelico par exemple, ce moine à qui l’on a donné le qualificatif d’"angélique", fait pour « rendre gloire à la nature spirituelle du monde. Pour lui, cela ne signifie pas tourner le dos au temporel, mais au contraire le magnifier et lui donner comme une couleur d’éternité ».

Les références picturales nous renvoient un peu, souvent, à notre propre ignorance et nous invitent à courir au Louvre - quelle chance pour les franciliens de posséder ce joyau à portée de main - ou en Italie, berceau de la renaissance artistique, ou encore dans les nombreux musées dépositaires. Un détail dans le tableau, a priori anodin, est un compagnon de route de la pensée du peintre qui nous relie le plus souvent à un passage biblique. C’est probablement cela « l’art sacré », cette justesse entre le geste du peintre qui révèle la beauté d’une œuvre et l’expression d’une foi incarnée par l’Ecriture, pour que l’invisible devienne visible et que le récit dévoile la saveur de l’espérance. Cela demeure mystique si l’on ne prend pas le temps d’ouvrir ses sens.

Comme Fra Angelico, Le Greco « remodèle l’espace, redispose les perspectives, torture les compositions dans le seul but d’évoquer le souffle de l’esprit qui emporte ses scènes religieuses ». Ce livre montre tour à tour la pensée, le geste créatif, l’interprétation toute personnelle de l’artiste à représenter l’indicible. Philippe de Champaigne, Rembrandt, Le Greco, Vermeer et bien d’autres artistes jusqu’à aujourd’hui ont essayé de « traquer la part d’éternité qui est dissimulée au cœur des choses les plus éphémères ».

B. Rastoin
 

L’ouvrage est en prêt au service documentation de la Maison diocésaine
6 av. Pasteur, Bondy – Tél. : 01 48 47 91 35 – Envoyer un courriel