Témoignage
Gabriel Gonnet, président de l'Association pour la restauration de l’église Saint Germain de Pantin, organisateur de l'évènement
L’art et la religion contribuent à redonner du sens et de la beauté à un monde en pleine interrogation, en s’adressant à chacun, ils nous aident à retrouver une place et une dignité : un moyen de poursuivre l’œuvre de Dieu dans le monde, dans un esprit de prière et d’espérance.
Nous avons vécu un belle synergie des artistes Nata Marcillac, Catherine Vigier, de la discrète Nima (qui faisait l’affiche de la manifestation avec sa magnifique série de bleus acryliques), Adrian Doura, Jr di Casa, Alejandro Saga, Sophie Boniface, Luc Régis Gilbert et le musicien Vincent Decleire, organiste de l’église, qui a rythmé les deux jours par une création à l’orgue, sans oublier le Duo Press Button avec Sophie Bommart et Colin Mac Kellar.
Sophie Bommart a créé pour l’occasion une bande sonore qui a baigné l’église dans un paysage musical original.
Bleu tumulte - Nima
La rencontre a été marquée par des temps forts : Catherine Vigier a peint une œuvre pendant la messe, l’installation Vanité d’Alejandro Saga devant la châsse de Saint Faustinus, et le concert final de Sophie Bommart et Colin Mac Kellar, moment de grâce dans une improvisation de 45 minutes à partir du « chaos »…
L’apparition des anges dans la thématique des quatre éléments a été une surprise : sans doute, un besoin d’accompagnement divin dans ces temps troublés !
Adrian Doura a présenté une nouvelle étape de son travail dans un Caïn et Abel, riche de références indiennes et espagnoles d‘Amérique Latine, pleinement d’actualité. Tandis que Nata Marcillac nous emportait dans une recherche singulière de la présence des anges dans les éléments à partir de l’œuvre de Raimer Maria Rilke.
La restauration de l’église qui doit démarrer en 2015 bénéficiera sans aucun doute de cette rencontre avec l’art d’aujourd’hui !
Catherine Vigier peint pendant la messe - Photos de Françoise Vieville