Urgence pour les Eglises du proche-Orient — Diocèse de Saint-Denis-en-France

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Urgence pour les Eglises du proche-Orient

Prions avec et pour les Eglises du Proche-Orient, prions tout spécialement pour les populations déplacées actuellement en Irak.
Publié le 17/09/2014
Les Eglises auxquelles appartiennent les « Chrétiens d'Orient »

« Allez, enseignez toutes les nations » : l’envoi apostolique vient du Christ et concerne tous les peuples.

Puisque l’Évangile a vocation universelle, il prend chair et expression (pratiques diverses, liturgie, théologie, …) dans les cultures particulières des peuples qui l’accueillent. Dès leur origine, les Églises prennent donc « couleur locale ». On n’exprime pas toujours sa foi de la même manière. La liturgie en est sûrement l’aspect le plus voyant. Mais la diversité n’empêche pas de se parler et d’entretenir la communion, notamment dans le cadre de l’Empire romain. A ses frontières et au-delà, il y a des Églises avec lesquelles il est moins aisé, pour des raisons politiques et culturelles, de garder le contact et de se comprendre.

De ce fait, au Ve siècle, on pensa confesser de manière divergente le mystère du Christ parce qu’on n’en parlait pas de la même façon. Les Conciles d’Éphèse ou de Chalcédoine ne réussirent pas à harmoniser les positions et devinrent causes de divisions. Des Églises entières ne comprenaient pas leurs formulations.

Plus tard, surtout entre le XIe et le XIIIe siècles, ceux qui s’étaient alors compris ne se comprirent plus, ce qui entraîna la rupture de communion entre l’Église catholique et les Églises orthodoxes (de rite byzantin).

Durant les cinq derniers siècles, on chercha à rétablir la communion mais pas toujours de manière heureuse. Les Églises d’Orient se scindèrent. Il y a ainsi des Assyriens et des Chaldéens ou des Syriaques orthodoxes et catholiques qui, pourtant, viennent de la même souche et ont les mêmes traditions. Il y eut aussi des missions protestantes qui générèrent à leur tour de nouvelles Églises à partir des mêmes souches.

Aujourd’hui, nous sommes revenus sur les incompréhensions et avons découvert que nous pouvons confesser ensemble, avec des termes différents, notre foi commune en Jésus, le Christ, notre Sauveur. Des divergences séparatrices sont à nouveau considérées comme des différences légitimes. Certes, des blessures ont encore besoin d’être guéries et nos cultures et nos fonctionnement ecclésiaux ont encore besoin de se comprendre. L’émigration forcée de ces chrétiens (2/3 de leur population), celle d’autres minorités déplacées, est un drame.

Un point positif :  les Églises présentes en France et les informations sur la situation au Proche-Orient nous sortent de l’ignorance et de la passivité.

La fraternité est à notre portée. Il nous reste à la manifester à notre niveau !

Sr Anne-Marie Petitjean (Service des relations oecuméniques du diocèse de Saint-Denis-en-France)


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