Une « périphérie » que nul ne peut ignorer ! — Diocèse de Saint-Denis-en-France

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Une « périphérie » que nul ne peut ignorer !

Edito de Mgr Pascal Delannoy publié dans "Quatre Pages" N°15 (Février - Mars 2014).

Dans ses discours et messages, le pape François ne cesse de nous inviter à rejoindre « les périphéries géographiques mais également existentielles : là où réside le mystère du péché, la douleur, l’injustice, l’ignorance, là où le religieux, la pensée, sont méprisés, là où sont toutes les misères » (Intervention du cardinal Bergoglio avant le conclave).

En ce mois de février, l’Eglise attire notre attention sur l’une de ces périphéries, à savoir celle où résident les malades. Le 11 février sera célébrée la 22e journée mondiale des malades. Cette date n’a pas été choisie au hasard par le bienheureux Jean-Paul II qui a institué cette journée en 1992. En effet, le 11 février, nous fêtons Notre-Dame de Lourdes qui oriente nos regards vers la cité de Bernadette, lieu de guérison des corps et surtout des coeurs !

Cette journée nous rappelle, si besoin en était, l’importance des liens que la communauté chrétienne entretient avec ses membres souffrants et, plus largement, avec tous ceux qui connaissent l’épreuve de la maladie. Que la douleur de la solitude, qui peut faire douter de la valeur et du sens de la vie, ne vienne jamais s’ajouter à celle de la maladie.

Grâce au dévouement des soignants, à la présence aimante des familles et amis, aux visites des aumôniers, des malades trouvent réconfort et apaisement. Chacun d’entre nous est concerné par cette périphérie existentielle !
 

 


Mgr Pascal Delannoy,
évêque de Saint-Denis-en-France