Paris, le 17 juin 2025,
A l’occasion du jubilé des sportifs,
le Pape Léon XIV a exhorté les sportifs à s’entrainer à l’amour !
Dans le cadre de l’année jubilaire, le Vatican a pris soin de dédier un week-end aux sportifs. Au cours de la conférence introductive, « L’élan de l’espérance », le cardinal José Tolentino de Mendonça, préfet du Dicastère pour la Culture et l’Éducation, puis Thomas Bach, président du CIO (Comité international Olympique) ont rappelé combien le sport était aujourd’hui un lieu d’espérance et de paix, rappelant qu’aux Jeux de Paris, des athlètes de pays en guerre avait concouru les uns contre les autres dans un réel esprit de fraternité.
Pour débuter le pèlerinage jubilaire jusqu’à la porte Sainte, la Croix Olympique a symboliquement été transmise à l’Athletica Vaticana par Mgr Gobilliard – évêque référent sport de la Conférence des Eveques de France-, et la délégation Holy Games représentée par Aurélien Diesse (champion olympique de judo à Paris 2024) et Mathias Dantin (jeune rugbyman devenu paraplégique). C’est le Président du CIO, à quelques jours de la fin de son mandat, qui l’a ensuite portée pour passer la porte Sainte : un symbole fort pour rappeler que le sport porte un enjeu considérable de paix pour le monde.
Lors de la messe du jubilé, le pape Léon XIV a rappelé que le sport « porte un reflet de la beauté de Dieu » et qu’il « peut nous aider à rencontrer Dieu Trinité : parce qu’il exige un mouvement de soi vers l’autre ». S’appuyant sur Jésus qui est « le véritable athlète de Dieu, parce qu’il a vaincu le monde non par la force, mais par la fidélité de son amour » il a invité les sportifs à « se donner pour les autres – pour leur croissance, pour les supporters, pour les proches, pour les entraîneurs, pour les collaborateurs, pour le public, même pour les adversaires ».
Le pape Léon, lui-même sportif régulier, a enfin rappelé que « dans la vie de nombreux saints de notre temps, le sport a joué un rôle important, soit comme pratique personnelle, soit comme moyen d’évangélisation », invitant les sportifs à s’appuyer sur ces figures, à l’image de Pier Girogio Frassati qui sera canonisé le 7 septembre : « personne ne naît champion, personne ne naît saint. C’est l’entraînement quotidien à l’amour qui nous rapproche de la victoire définitive et qui nous rend capables d’œuvrer à l’édification d’un monde nouveau. »