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Messe de béatification de 50 religieux, séminaristes et laïcs, victimes du nazisme

Le 20 juin 2025, le pape Léon XIV a signé un décret du dicastère des Causes des saints reconnaissant le martyre de 50 Français morts par haine de leur foi sous le régime nazi en 1944 et 1945. Pour l’occasion, une messe de béatification aura lieu le samedi 13 décembre 2025, à Notre-Dame de Paris.

Ces 50 martyrs catholiques ont tous succombé « à cause des souffrances liées à l’incarcération ». Certains ont été exécutés, massacrés, beaucoup ont été torturés. D’autres encore sont morts parce que le typhus faisait des ravages considérables, et ils n’étaient pas soignés, ou pire : ils étaient contaminés à “l’infirmerie” où les médecins nazis faisaient des expériences pour voir comment la contagion s’opérait.

D’autres encore ont perdu la vie durant la « marche de la mort ». Lorsque les alliés avançaient, les Allemands vidaient les camps d’ouvriers et les faisaient partir à pied la plupart du temps. Celui qui tombait en route était immédiatement tué.

Ces martyrs sont morts dans des conditions terribles, ils ont vécu un calvaire. Au milieu de ces souffrances, leur exemple extraordinaire de dévouement n’a pas de prix. [1].

 👉 Dossier Béatification de Raymond Cayré, Gérard-Martin Cendrier, Roger Vallée, Jean Mestre et de leurs 46 compagnons.

👉 Annonce par le Saint-Siège de leur béatification

Des martyrs issus de la Seine-Saint-Denis

Parmi ces 50 martyrs, certains étaient originaires de ce qui est aujourd’hui le diocèse de Saint-Denis. Au fil des semaines, nous vous ferons découvrir ces figures de jeunes catholiques, morts en haine de leur foi. Des célébrations et événements organisés dans nos paroisses et notre basilique-cathédrale Saint-Denis vous seront bientôt annoncés.

Seine-Saint-Denis : 3 martyrs issus de la Jeunesse Ouvrière Chrétienne

René Rouzé

Né le 11 janvier 1922 à Bombon-Mormant (Seine-et-Marne) et mort le 18 ou le 20 février 1945 au camp de Dora-Mittelbau.

René Rouzé arrive à Livry-Gargan en 1933, à l’âge de 11 ans. Issu d’une famille agnostique, il découvre la foi chrétienne grâce à un camarade de classe. Il rejoint alors la Jeunesse ouvrière chrétienne (JOC), mouvement catholique pour les jeunes travailleurs, où il participe à des réunions axées sur l’étude du Nouveau Testament et des encycliques, afin de témoigner de la présence du Christ dans le monde ouvrier.

Mobilisé pendant la Seconde Guerre mondiale, il est envoyé en 1943 en Allemagne dans le cadre du Service du travail obligatoire (STO). D’abord affecté à Potsdam puis dans une usine chimique à Dessau, il continue son engagement jociste malgré la surveillance étroite de la Gestapo.

Dans ses lettres, il raconte ses activités clandestines et les dangers qu’il affronte. Il est arrêté le 24 novembre 1944 lors d’une rafle. Après être passé par les camps d’Hirschberg et de Gross-Rosen, il est déporté au camp de Dora-Mittelbau, où il meurt entre le 18 et le 20 février 1945.

Ce parcours illustre l’engagement spirituel de René Rouzé, marqué par le courage et le sacrifice ultime.

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