Trente-troisième dimanche ordinaire ANNEE B

En ces jours-là, après une pareille détresse, le soleil s’obscurcira et la lune ne donnera plus sa clarté ;
les étoiles tomberont du ciel, et les puissances célestes seront ébranlées.
Alors on verra le Fils de l’homme venir dans les nuées avec grande puissance et avec gloire.
Il enverra les anges pour rassembler les élus des quatre coins du monde, depuis l’extrémité de la terre jusqu’à l’extrémité du ciel.
Laissez-vous instruire par la comparaison du figuier : dès que ses branches deviennent tendres et que sortent les feuilles, vous savez que l’été est proche.
De même, vous aussi, lorsque vous verrez arriver cela, sachez que le Fils de l’homme est proche, à votre porte.
Amen, je vous le dis : cette génération ne passera pas avant que tout cela n’arrive.
Le ciel et la terre passeront, mes paroles ne passeront pas.
Quant à ce jour et à cette heure-là, nul ne les connaît, pas même les anges dans le ciel, pas même le Fils, mais seulement le Père.

Nous nous acheminons vers la fin de l’année liturgique. Les textes de ce dimanche nous parlent de la destruction du temple de Jérusalem et de la fin des temps. Quelle est la portée de cet enseignement de Jésus ? En effet, il ne faut pas prendre les images bibliques terrifiantes à la lettre. Il ne s’agit pas des messages de catastrophes mais un appel à l’espérance en période de détresse. La détresse est d’actualité. Des nouvelles du monde, on entend que de la « Terreur de tous côtés » : violences, persécutions, catastrophes naturels, le changement climatique. Le seigneur nous invite à rester éveillés pour que le jour où l’épreuve viendra que nous ne soyons pas au dépourvu. Cet appel à la vigilance est à prendre au sérieux. Pour ce fait, chacun doit se laisser conduire par la sagesse et la justice. Il faut compter avec le Seigneur avec qui nous préparons le monde nouveau dont nous parle l’Evangile. Ce monde nouveau c’est le monde transformé, libéré de nos impasses. Nous avons des conversions à opérer en vue du Royaume. C’est pour cela que Jésus s’est offert une fois pour toute. C’est à travers le témoignage de l’Amour qui est en Dieu et que nous devons le communiquer aux autres. Notre engagement au service de la justice et de la paix, au service des pauvres et dans les associations est un véritable chemin de construction d’un monde nouveau où la dignité de chacun est reconnue et respectée. Le Seigneur vient. La deuxième venue de Jésus est celle que nous célébrons chaque jour dans la liturgie. C’est d’une manière toute particulière, dans les sacrements, et en particulier dans l’Eucharistie que Jésus vient. C’est maintenant qu’il frappe à notre porte. Saurions-nous lui répondre ? Marchons donc dans l’espérance ! Travaillons à l’avènement du Royaume ‘sur la terre comme au ciel’.

Père Guillaume, cm