1 Ce qui se passe à Saint Paul actuellement
L’Eucharistie est célébrée les mercredis (par un compagnon jésuite) et les vendredis (par Alain Le Négrate, prêtre de la MdF), à 12h30. Ces messes sont surtout fréquentées par des personnes travaillant sur le quartier, en moyenne une quarantaine. Ces personnes viennent à la messe, et repartent aussitôt à leur travail. Les participants à la messe (entre un tiers et un quart des habitants) sont invités à un repas partagé à la suite, environ une demi-douzaine de personnes y participent. Les repas, très simples, sont partagés avec les apports des participants, et avec un complément préparé par Joseph B. Ceux qui restent au repas sont un peu des habitués, peu de renouvellement, un peu quand même. Les conversations tournent sur les conditions de travail, ou sur des sujets religieux. L’an passé, un thème d’échange était proposé pour les repas du mercredi : la question est en recherche.
L’Eucharistie est célébrée le dimanche soir à 18h30. Elle est présidée par J.-M. Carrière, parfois par un prêtre invité ; et elle est animée par un petit groupe de liturgie, avec accompagnement sur l’orgue électronique. Environ une cinquantaine de personnes, particulièrement des habitants du quartier, dont parfois des jeunes professionnels, et des couples, parfois des personnes venant d’autres villes, à cause de l’horaire et de la facilité du parking. Un pôt est proposé chaque premier dimanche du mois, excellent moment d’échanges, environ une trentaine de personnes.
Un temps d’adoration avec le concours d’un violoncelliste professionnel a été proposé au début de l’Avent. Il vient bénévolement une ou deux fois par an, à la demande de St Paul.
La communauté chrétienne des Cap-Verdiens (en Ile de France) célèbre l’Eucharistie deux dimanches par mois à St Paul, dans l’après-midi ; présidence par un compagnon jésuite une fois sur deux, par un prêtre invité l’autre fois ; environ une cinquantaine de personnes, familles et enfants. Un temps convivial s’ensuit. Des membres de la communauté Cap-Verdienne participent de temps à autre à l’Eucharistie du dimanche soir. Quelques demandes pastorales : catéchuménat, confirmation, sont orientées vers la paroisse à Ste Geneviève.
Saint Paul accueille les « retraites dans la vie » organisées par le diocèse pendant le temps de l’Avent — environ une trentaine de personnes, une vingtaine d’accompagnateurs-trices.
L’un des petits bureaux est particulièrement utile pour des accompagnements ou des confessions après la messe, aussi pour des accompagnateurs-trices « extérieurs » à St Paul.
Les préparations au mariage de la paroisse se tiennent à St Paul, trois fois par an (deux mercredis soir et un dimanche, avec célébration de l’Eucharistie), animées par une équipe avec Antoine Landovski — environ une vingtaine de personnes.
Un groupe de jeunes de la paroisse Ste Geneviève se réunit plusieurs fois par an à St Paul.
Deux temps de formation sont proposés en semaine, entre 12h30 et 14h : un cours sur les Pères de l’Eglise, par M. Pierre Barçon ; une lecture de la Bible, par J.-M. Carrière — environ une demi-douzaine de personnes pour chaque groupe.
Une proposition mensuelle « Evangile et travail » a repris en janvier, après un temps de jachère, et réunit une douzaine de personnes, avec l’animation d’une salariée de La Plaine et d’un étudiant jésuite, membres de l’équipe de coordination.
Entre 12h30 et 14h, chaque semaine :
- le lundi, groupe de relaxation, par la sophrologie, avec Daniel Canté, environ une demi-douzaine de personnes
- le mardi, formations Pères de l’Eglise, lecture biblique, réunion d’une équipe EDC
- le mercredi, messe, suivie du repas
- le jeudi, divers, dont les concerts (voir ci-dessous)
- le vendredi, messe, suivie du repas
Un concert de musique, de grande qualité, est proposé par l’association « Les trois saisons de La Plaine », le jeudi, environ cinq fois l’an. Les artistes animent un groupe d’enfants des écoles en matinée, donnent le concert à 12h30 (plutôt les salariés de la Plaine), et à 20h (plutôt les habitants du quartier). La fréquentation est importante (l’église est pleine — environ une bonne centaine de personnes). Les concerts sont filmés et enregistrés par des étudiants d’une école locale d’audiovisuel. Outre leur intérêt musical, les concerts bénéficient d’un réseau solide en prise avec les réalités de La Plaine, et créent des relations, et un lien très positif avec le quartier.
Une visite de l’église, avec son architecture d’église du XXIè siècle intéressante à découvrir, est proposée par Anne Soncarieu (MdF) une fois par trimestre. Environ une dizaine de personnes, surtout travaillant sur la Plaine.
Alphadep, qui a voulu se déployer depuis Basilique jusqu’à la Plaine, donne trois cours de Français Langue étrangère à des personnes du quartier, mamans et célibataires, chaque mardi et jeudi après-midi. Environ quarante personnes. La demande est assez forte sur le quartier, bien suivie par une personne d’Alphadep qui a fait un excellent travail de réseau avec les écoles et les maisons de quartier. Un étudiant jésuite intervient en soutien de cette activité (mises en place, matériels, compléments d’enseignement) depuis janvier.
Saint Paul accueille aussi :
- une journée diocésaine du CCFD (une trentaine de personnes)
- une fête de famille (une soixantaine de personnes)
- une formation pour les diacres du diocèse (environ une trentaine)
- des réunions de co-propriété qui louent la salle (environ une cinquantaine de personnes)
- des personnes aidées pour diverses raisons par Joseph B, surtout sur des questions d’emploi
2. la mission et l’orientation de Saint Paul, déjà une histoire
A l’ouverture de Saint Paul de la Plaine en 2014, une charte :
« Un espace dans lequel tous puissent se sentir accueillis, même ceux qui ne savent pas encore ce qu’ils cherchent ». Mgr Pascal Delannoy – Evêque de Seine-Saint-Denis
Une maison ouverte à tous : passants, travailleurs, étudiants, habitants… animée par des catholiques de Seine-Saint-Denis, laïcs, diacres et prêtres.
Une maison dotée d’une architecture contemporaine symbolique : les architectes Berger et Anziutti ont inscrit sur le sol, avec de l’acier, de l’aluminium et du verre, un grand 8 couché, signe de l’infini… l’infini d’un amour que ce lieu veut manifester à tout homme.
Une maison consacrée à Saint Paul : dans la Bible, l’apôtre Paul, poussé par l’Esprit Saint, part à la rencontre de toutes les nations …. La Maison d’Eglise Saint Paul de la Plaine veut être un espace de rencontre pour les « peuples » qui se côtoient dans le quartier de la Plaine, à la recherche du Dieu unique.
Une maison vivante : une chapelle, une salle de réunion et un lieu d’exposition. L’ensemble permettant d’offrir des expositions régulières pour susciter la rencontre et le dialogue ; des rencontres informelles, matin et soir, autour d’un café ou d’un thé ; un rendez-vous chaque midi (débat sur un thème d’actualité, temps de prière, Messe, partage sur la Bible, formation théologique…) ; des animations culturelles, des concerts, des conférences…
Une maison fraternelle pour offrir du soutien à ceux qui en ont besoin : écoute et échange, cours de langue, soutien scolaire, appui aux chômeurs ….
« Ce que Jésus nous enseigne, avant tout, c’est à nous rencontrer, et, à travers la rencontre, à nous aider. Nous devons édifier, créer, construire une culture de la rencontre ». Pape François (7 août 2013)
En 2017, un premier bilan de l’équipe d’animation :
Notre maison d’Église a une dynamique originale qu’il faut préserver et développer :
- la rencontre entre celles et ceux qui n’auraient aucune autre occasion de se croiser, de faire connaissance : des habitants, des salariés, des chrétiens engagés dans l’Église…Toutes les tentatives politiques d’organiser la mixité sociale se heurtent à de multiples barrières : notre maison d’Église permet d’en dépasser quelques-unes ;
- un accueil « ouvert et gratuit » pour permettre aux uns et aux autres « de souffler et reprendre souffle », sans se sentir récupérés, enrôlés … ce qui n’interdit pas à l’Esprit de souffler, bien au contraire ;
- la pluralité de propositions, qui fait germer parfois des rapprochements improbables (par exemple des personnes venues pour la sophrologie, réjouies d’avoir le violoncelle de l’adoration eucharistique en « fond sonore ») : un terreau fertile pour la mission… ;
- l’implantation de la maison d’Église au milieu d’un quartier d’affaires requiert que les prêtres ou les permanents qui y travaillent soient attentifs à la créativité et aux attentes des personnes qui travaillent à faire vivre ces entreprises, et aussi aux personnes qui y recherchent un emploi, une progression humaine et spirituelle ;
- la pluralité « spirituelle » des animateurs qui fait « le sel » de notre maison d’Église ; elle permet une pluralité d’expressions, tout en restant dans la fidélité à l’Église de Vatican II.
De septembre à décembre 2018, l’équipe d’animation dessine l’avenir :
Au fond, comment caractériser notre maison d’église, qu’est-ce qui est porteur de sens ?
Dans un monde violent, dans un environnement de travail stressant,
- une bulle de sécurité, un havre de paix, où on peut venir poser ses valises, se ressourcer, dans un climat de bienveillance et de convivialité.
Dans une société cloisonnée, dans une église en mutation,
- un espace de rencontre, de fraternité, pour rompre l’isolement, un espace où l’Eglise peut se faire « conversation avec le monde » ;
- un espace de créativité avec un foisonnement d’initiatives, sans cadre rigide.
Dans un quartier pluriel, contrasté, en transition,
- des moments pour tous se rassembler, et des propositions spécifiques pour les uns et pour les autres ;
- offrir d’abord une qualité d’accueil à tous…. des propositions de formation pourront suivre ;
- des gestes de solidarité : « je peux être de temps à autre le grand frère d’un chercheur d’emploi »
A partir de cette boussole, concrètement, comment avancer ?
Plus de beauté : aménager un bel espace d’accueil à l’entrée de la maison ; soigner la qualité de la liturgie ;
Plus de convivialité[2] : faire une proposition de repas (casse-croûte ?) aux salariés pendant la pause à midi ; mobiliser un réseau de bénévoles pour enrichir l’accueil ;
Plus de rencontres : privilégier les témoignages, plutôt que les conférences ; favoriser le dialogue sur les sujets d’actualité ;
Plus de publics : aller à la rencontre des étudiants[3] (et chercheurs) par une démarche spécifique ; prendre en compte – comment ? – la présence forte des migrants[4] dans le quartier ; élargir les contacts avec les entreprises du quartier. Au-delà des limites du lieu de St Paul, tenir une attitude « d’aller vers », de proximité avec des personnes diverses hors des murs. En d’autres termes, un souci missionnaire, d’évangélisation.
Un espace pour souffler et reprendre souffle.
Saint Paul veut être un havre de paix dans un monde difficile, souvent violent et brutal.
Saint Paul veut être un espace et offrir des temps pour une convivialité gratuite, et pour des rencontres libres et vraies, pour prendre distance, trouver le repos.
Saint Paul veut favoriser de telles rencontres de manière variée : par la beauté du lieu et de la liturgie ; par la possibilité de parler avec d’autres ; par un recul pris par rapport aux conditions de vie et de travail, par rapport à l’actualité ; par la dimension de gratuité de ce que l’on trouve à Saint Paul.
Saint Paul veut porter le témoignage de l’Evangile, à la manière de son saint patron. En s’ouvrant à tous, par des conversations respectueuses et gratuites, par une écoute des besoins spirituels et religieux de ceux et celles qui se présentent, par un approfondissement des exigences de l’Evangile pour les bénévoles.
Grâce à une présence ouverte offerte sur la durée, grâce aux rencontres, Saint Paul veut permettre des chemins, des changements, faire un bout de chemin avec les gens, prendre le temps de nommer les difficultés, les questions, de les entendre dans un discernement bienveillant.
LE PROJET pour Saint Paul se décline donc selon
une présence d’accueil
une stratégie de rencontres
une disposition de l’espace
Une PRÉSENCE D’ACCUEIL
Saint Paul — l’église et les locaux — a vocation à être ouvert et à accueillir du lundi au samedi, de 8h30 à 19h, compte non tenu des réunions de groupes divers éventuellement en soirée, jusqu’à 22h au plus tard.
Pour que cet accueil tienne la route, il convient de l’organiser quelque peu.
La principale ressource est évidemment des personnes pour la présence et l’accueil, une équipe de bénévoles.
Pour l’accueil « tout-venant », l’objectif est d’enrichir la présence dans le lieu de Saint Paul, au-delà d’une seule personne. Il faudra préciser quels sont les moments qui requièrent une telle présence démultipliée, quels sont les moments qui nécessitent d’assurer une présence-accueil élargie (événements dans St Paul, rencontres de groupes à accueillir…). Peut-être faudra-t-il privilégier les fins d’après-midi et les débuts de soirée.
Saint Paul doit explorer des moyens adaptés pour soutenir, aider à réfléchir, répondre aux questions de ceux et celles qui pourront fréquenter l’église et les locaux. Dans cette perspective, il convient d’examiner la possibilité de mettre à disposition des revues, et des ouvrages utiles, selon les divers publics possibles. Bref, d’ouvrir un accès à des livres et à des revues.
Saint Paul pourra abriter régulièrement une exposition. Chaque exposition pourra durer entre 5 et 6 semaines. On veillera à varier les styles : historique, culturel, spirituel, anthropologique, ou sur une question d’actualité pour la ville ou le pays. L’inauguration de chacune des expositions proposées offrira l’occasion de rencontres et d’échanges avec des réseaux divers, invités pour l’occasion.
Saint Paul accueille divers groupes, à l’heure de midi surtout, mais pas seulement. Pour ces occasions, Saint Paul offrira la possibilité d’un repas simple : un plat chaud, une boisson, un dessert, un café.
Pour les réunions ou conférences, la proposition sandwich + fruit pourrait être suffisante.
Cette offre simple de convivialité suppose une certaine disposition de l’espace.
Une stratégie de rencontres
Les rencontres proposées à Saint Paul prennent en compte la diversité des publics potentiels. Grossièrement, trois ensembles : les salariés de La Plaine, les habitants du quartier, les étudiants et enseignants à venir au Campus Condorcet. Les habitants sont à la fois traditionnels (depuis longtemps sur La Plaine), nouveaux (en particulier des jeunes couples), ou étudiants. Les salariés, surtout des cadres mais pas seulement, vivent des conditions difficiles, sont soumis au stress et à l’accélération de notre temps, espèrent des relations humaines simples et reposantes, sans « se prendre la tête ». On n’oubliera pas les personnes en difficulté, qui ont besoin d’écoute, d’accompagnement, de rompre leur solitude, de bénéficier de bienveillance et de convivialité ; et on n’oubliera pas non plus les migrants, dont la présence durera.
L’équipe de Saint Paul s’efforcera d’entendre les besoins des uns et des autres, et de prendre les moyens de cette écoute, entre autres avec l’aide des bénévoles pour l’accueil ou les repas.
Saint Paul fait le choix d’offrir des propositions de rencontres et d’échanges, selon la quadruple dimension :
- de la culture et de la beauté
- des questions concrètes de ceux et celles qui fréquentent La Plaine
- de l’approfondissement de la vie chrétienne
- d’occasions de repos et de détente
Pour faire ces propositions, l’équipe de Saint Paul s’appuiera tant sur des intervenants « extérieurs », localement ou plus largement, sur la base de leur compétence ou intérêt, que sur des personnes du quartier, habitant ou travaillant sur La Plaine. On veillera ainsi à constituer un réseau d’animateurs-trices potentiels.
On peut penser au Ceras, à Médecins du Monde, à l’Autorité de Santé, aux enseignants de La Plaine, au Collectif Wilson, aux commerçants, à l’association Le Rocher à Bondy… pour donner quelques exemples. Non sans oublier un lien avec les paroisses avoisinnantes (St Ouen, Aubervilliers), et la présence éventuelle de mouvements comme le MCC et l’ACO.
Le souhait de l’équipe est d’élargir les réseaux autour de Saint Paul, dans une dynamique de réciprocité et d’interaction mutuelle. Il s’agit de mettre en oeuvre une politique de propositions construites sur des partenariats, comme par exemple sur le modèle « une rencontre avec … » un acteur local de la vie politique, économique, sociale, culturelle…
Les évêques ont souhaité ouvrir des lieux de dialogue : St Paul verra comment répondre à cette invitation.
La forme des propositions devra obéir à un double caractère : ponctuel, pour des propositions faites une seule fois, soutenues par une communication adéquate ; et plus dans la durée, sur le modèle de parcours, c’est-à-dire une proposition faite sur trois ou quatre rencontres, avec à la fois une indépendance des étapes qu’une continuité thématique entre elles.
Pour le premier mode, pour les questions concrètes de ceux et celles qui fréquentent La Plaine, pour les occasions de repos et de détente…
Pour le second mode, pour les expositions, un parcours biblique, une formation thématique, une série de conférences…
Tout en n’étant pas une paroisse (les demandes de sacrements, baptême, mariage, confirmation et catéchuménat sont prises en charge par la paroisse de Saint Denis, et en particulier à Sainte Geneviève), Saint Paul a le souci de propositions de vie chrétienne.
En premier lieu, la célébration de l’Eucharistie, le dimanche soir, les mercredi et vendredi midi. En semaine, les Eucharisties sont fréquentées par des personnes qui travaillent sur La Plaine, mais n’y résident pas. Le dimanche soir, une petite communauté s’est formée progressivement. Sans entrer dans une perspective de catéchisme, on évaluera la pertinence d’une accueil spécifique pour les enfants (un éveil à la foi ?) lors des messes dominicales.
Les célébrations des grandes fêtes (Noël, temps forts de la Semaine Sainte, Pâques, Ascension, Toussaint…) sont proposées par la paroisse de Saint Denis. Saint Paul pourra accueillir l’une ou l’autre célébration selon la demande de la paroisse.
Certains pratiquants du dimanche soir posent des questions sur le statut de cette communauté eucharistique, notamment pour les grandes fêtes de l’année. L’équipe de coordination aura à entendre les demandes et à réfléchir sur la manière d’y répondre, en lien avec les responsables de la paroisse de Saint Denis.
Il pourra être heureux d’envisager une prière du matin, à 8h30, sur le modèle des Laudes : les mardi et jeudi (sauf concert). Eventuellement, temps de prière + café-croissants !
Trois axes de formation pourront être envisagés : une plus grande familiarité avec la lecture de la Bible ; une meilleure intelligence de l’Eucharistie et de la Réconciliation ; une introduction très pédagogique à l’expérience de la prière personnelle.
On réfléchira à l’opportunité d’un Parcours Alpha, ou d’autres types de propositions déjà structurées.
Grâce aux Trois Saisons de la Plaine, les concerts offrent déjà des moments de qualité et très heureux.
Les expositions s’inscrivent plus dans la durée, et, outre leur intérêt intrinsèque, offriront des possibilités d’élargir la fréquentation des locaux de Saint Paul.
On pourra penser aussi à faire des essais pour des propositions en soirée (18h à 20h), par exemple avec un film ou une vidéo (en s’aidant de personnes compétentes).
