Denis Husset : "Joseph, dis-nous comment il t'est arrivé d'être acteur et de l'être aujourd'hui."
À 22 ans, créateur d'un centre d'hébergement
Jeune professionnel, technicien dans l'atelier de mécanique de mon père à Arras (62), je vais le mardi soir à une messe où une dizaine de jeunes professionnels écoutent et commentent l'évangile du dimanche suivant. J'entends, semaine après semaine Fabienne (assistante sociale dans son premier poste à la Maison d'Arrêts) et Sylvie (substitut du Procureur dans son premier poste) dirent qu'elles font pire que mieux en mettant de jeunes hommes en prison car ils y apprennent les pires tours pendables auprès des anciens et des caïds. Ce qui ne serait pas s'il y avait un foyer éducatif d'accueil avec internat !
Un mardi, nous entendons dans l'évangile, ses disciples dire à Jésus que les gens qui le suivent n'ont pas de quoi manger ; la réponse de Jésus est brève : « Donnez-leur vous-même à manger ! » (Mt, 14,16)
Je dis à Fabienne et à Sylvie que cette parole est pour nous, jeunes professionnels, aujourd'hui.
Pour créer un centre d'hébergement, sans argent, j'entre chez le notaire acheter un ancien hôtel de vingts lits, pour sept cents mille euros (montant actualisé) ; ça marche ! Nous faisons en plus des travaux de rénovation et des investissements pour le même montant. Nous obtenons un prix de journée pour payer le fonctionnement de cet établissement de dix salariés et vingt lits. Cet établissement a fonctionné un peu plus de vingt ans et il a accueilli plus de deux mille jeunes, placés par décisions de Justice.
Jésus a ici, vraiment encore nourri les pauvres, comme dans la "multiplication des pains" (Mt, 14,19-20) où ses disciples ne faisaient que distribuer cette nourriture qui se multipliait au fil de la distribution.
Stimulateur de formations
Après deux ans d'activité de comptable en usine pharmaceutique à Aubervilliers (93) et des cours du soir en Sorbonne pour obtenir un diplôme de recherche en Sciences de gestion, je prends la direction d'un centre d’hébergement pour hommes sans domicile ni ressource : 112 lits agréés par la D.D.A.S.S. (40 salariés), à Lorient (56). Avec mon épouse, nous entrons dans une équipe d'A.C.I. de cette ville.
Pour accueillir plus d'hommes pendant l'hiver, je crée un nouvel accueil de nuit, avec des bénévoles et un salarié, Jean-Luc (prénom changé), 30 ans, un ancien tourneur de Seine-Saint-Denis qui n'a pour diplôme que son C.A.P. de tourneur. D'abord veilleur de nuit, je stimule et je soutiens Jean-Luc pour des formations et des promotions successives : ainsi, à l'occasion du départ en retraite d'un employé administratif, je lui propose ce poste. Comme il y est bien plus rapide que l'employé qu'il remplace, il accepte de suivre 18 heures de cours par semaine au lycée technique avec le maintien de son salaire complet ; il y passe et y obtient le bac comptable puis il suit les cours de directeur d'établissement, à l'École Nationale de Santé Publique à Rennes, en formation "en cours d'emploi" (quoiqu'il n'était "directeur" que l'hiver, d'une toute petite unité, sans salarié sous sa responsabilité !).
Je stimule aussi d'autres salariés à se former ; plusieurs passent et obtiennent des diplômes, quoique âgés. Je ne fais là que mon rôle de directeur qui veut promouvoir et faire grandir chaque personne, qu'elle soit un homme accueilli, un (ou une) salarié(e), un (ou une) bénévole.
Six ans après son embauche comme veilleur de nuit ( l'emploi au plus faible salaire), Jean-Luc est diplômé directeur d'établissement ; il est alors embauché comme directeur d'une maison de post-cure pour femmes après une cure de maladie alcoolique (15 salariés). Jean-Luc me dit : « En regardant derrière moi, ces années de doute et de noir, où je croyais Dieu lointain et même absent, je constate que c'est Lui qui me portait sur ce chemin qui me permet maintenant d'être au service des autres, comme directeur d’établissement. »
Employeur « gratuit » de 16 jeunes adultes pour les former au métier de cuisinier
Dans les années 85, le gouvernement a mis en place des dispositifs rémunérés de formation pour diminuer le chômage. Je suis révolté de voir que les employeurs ne profitent pas de telles opportunités, embauchent si peu de jeunes dont beaucoup restent au chômage.
Dans le centre d'hébergement et d'insertion que je dirige, je demande aux éducateurs quelles formations il faudrait mettre en place pour faciliter le retour à l'emploi de jeunes majeurs. Après enquête, ils sont affirmatifs : "Une formation de cuisiner de restauration car cela permettrait à des jeunes souvent instables d'avoir un métier qui leur donne de l'emploi en belle saison à la mer et en hiver, à la montagne". Ils chiffrent à cinq les hébergés au foyer qui pourraient être preneurs mais ils craignent que ces jeunes décrochent si on leur demande d'aller suivre des cours ailleurs.
Je monte le dossier d'une telle formation de cuisinier de restauration pour la réaliser en nos locaux :
- je trouve les financements par notre FONGECIF (= Fonds d'assurance formation) qui ne dépense pas tout son argent ;
- je trouve le prof de cuisine, formateur au GRETA ;
- j'achète huit équipements de cuisine professionnelle pour former seize jeunes ;
- je fais sélectionner ces jeunes par l'ANPE, sauf ceux de notre Foyer ; l'ANPE est étonnée de devoir recruter dans sept départements pour trouver le nombre de candidats à cette formation rémunérée ;
- Je mets au point les contrats juridiques compliqués de « prêt gratuit de main d’œuvre » pour que les jeunes aillent gratuitement en stages professionnels réels dans de grands restaurants de la ville.
- j'embauche ces jeunes et les rémunère pendant un an.
Sur les cinq jeunes hommes logeant au Foyer, trois le quittent, à l'approche de l'année de formation ; certaines personnes sont en effet velléitaires, disent vouloir se former mais lorsque l'opportunité se présente, ils préfèrent fuir et ne pas risquer un échec ; ainsi, s'ils sont en échec, c'est toujours la faute des autres ! Sept personnes sur les seize ont leur CAP complet en fin d'année ; les autres valident des unités capitalisables. Il est vrai que monter un tel projet, suivre les hommes et la femme en formation ainsi que les dossiers financiers et d'emploi m'a demandé de l'énergie, en plus du reste et sans attendre d'augmentation de salaire ! Les jeunes et les restaurateurs m'ont remercié de cette réalisation. La plupart des jeunes ont ainsi pu quitter le domicile parental, vivre de leur argent gagné et acquérir un métier.
Aide "royale" pour sortir de prison
En cours d'année, un couple d'habitants de la ville demande à me rencontrer ; lui est ouvrier et elle, mère au foyer. Ils me disent que leur grand fils a fait de "grosses bêtises" : il est en prison à Rennes mais il pourrait en sortir s'il était accepté et suivi dans un foyer comme celui que je dirige.
Je rencontre leur fils avec un des éducateurs ; cet homme souhaite devenir cuisinier. Je lui propose :
- de faire les démarches pour qu'il sorte de prison et pour qu'il soit logé dans notre foyer ;
- de l'embaucher dans le personnel du foyer et d'y être rémunéré pendant sa formation de cuisinier ;
- de suivre les cours de cuisine à Vannes avec le déplacement payé en train car il n'y a plus de place en formation de cuisinier ni chez nous ni à Lorient or le centre de formation à Vannes, à 50 km est le plus proche où il y a de la place ;
- d'être en stage dans un grand restaurant local plutôt que dans notre cuisine de collectivité.
Il accepte avec joie.
Ses parents n'en croient pas leurs yeux et leurs oreilles que leur fils puisse se sortir ainsi d'une si mauvaise situation ; lorsque ses parents viennent me remercier, sa mère me dit : "On ne va pas à la messe, mais ici, on touche du doigt que Dieu aide notre fils et nous aide !"
Quelques mois plus tard, je suis convoqué aux Conseil des Prudhommes car ce salarié m'attaque comme un employeur malpropre et exploiteur car il doit se lever tôt - cinq heures - pour prendre le train et être à l'heure aux cours ; il réclame le paiement de son temps de transport en heures supplémentaires. Depuis un mois, il a trouvé une solution qui lui permet de partir plus tard : il utilse sa voiture personnelle, ce dont il ne m'a pas averti, et il demande le remboursement kilométrique des frais comme un salarié qui va en déplacement professionnel.
L'avocat que je consulte pour me défendre éclate de rire ; il n'a jamais vu cela : être sorti de prison, loger à côté de chez ses parents plutôt qu'à 150 km en prison, être salarié, payé à se former et attaquer son "employeur" pour le paiement du transport en heures supplémentaires ! Le salarié nous explique qu'il a été poussé à "se défendre" et à faire ce procès par le délégué syndical qui tient à lui apprendre à "se défendre envers les patrons" et à "faire valoir ses droits". Cet avocat avait déjà rencontré des délégués syndicaux extrémistes, mais pas à ce point !
L'année suivante, un tel dispositif n'est pas reconduit par le gouvernement ; je cesse ces formations de cuisiniers. J'ai appris qu'il n'y a eu que deux autres organismes en France qui ont mis en oeuvre les dispositions légales pour embaucher du personnel et les former, mais j'ai été le seul à embaucher et former pour faire profiter gratuitement d'autres employeurs, les restaurateurs, du temps de travail en stage.
Enseignant à 40 ans
Après sept ans d'activités dans ce centre d'hébergement, trop fatigué par cet emploi où je me donne trop et où il y a beaucoup de tensions comme ci-dessus, je suis embauché par France Telecom pour être Secrétaire général d'une école d’ingénieurs de Télécommunications à créer à Villeneuve d'Ascq (59). J'y déménage avec mon épouse et nos deux enfants.
Au bout d'une semaine, le directeur me dit : « Je n'ai pas de prof de gestion ; en plus de ton activité, tu enseigneras aussi la gestion ! ». Moi : « Je suis ici pour que ça marche, j'enseignerai donc aussi la gestion ! »
Je bâtis une nouvelle école de 4 400 m² dans un champ de blé, en bordure du campus universitaire et j'y enseigne la gestion d'entreprise. Je stimule les étudiants en illustrant mes cours de gestion par de nombreuses prises de risques et exemples vécus ; plusieurs créeront leur entreprise. J'y suis attentif à ce que les étudiants trouvent de bons stages et je les aide à cet effet ; je me souviens bien de cette étudiante, fille d'ouvrier immigré chômeur à Roubaix, qui est venue m'en remercier après la remise de son diplôme.
Création de sites web
Au bout de six ans, la charge de deux activités devient trop lourde ; on me propose le choix et je choisis de ne conserver que l'enseignement. On embauche un autre serétaire général.
Constatant une pénurie d’enseignants en création de sites web, en plus de mon emploi, je me forme et j'obtiens un diplôme de recherche en Sciences de l'Information et de la Communication". J'enseigne alors la création de sites web... même en anglais à des Chinois et à des Sud-américains ! Parmi mes anciens élèves, il a les fondateurs d'Ankama (500 salariés) qui produit DOFUS, jeu en ligne (30 millions de joueurs dans le monde).
Avec l'ACI, aide aux étudiants
En 2005, Jimmy, prêtre en paroisse, aumônier des étudiants et de l'A.C.I. à Villeneuve d'Ascq appelle les chrétiens pour le carême, « à bien manger et surtout à inviter un ou des étudiants étrangers à leur table ! ». Un étudiant étranger est en effet mort de faim dans sa chambre de résidence universitaire.
Pour aider les étudiants étrangers à avancer dans leurs projets personnels et professionnels, une douzaine de jeunes professionnels, membres de l'A.C.I., fait de l'accompagnement d'étudiants ; ils les aident dans leurs choix d'orientations, dans leurs rédactions de C.V. et dans leurs recherches de stages.
Ainsi, Vino, Indienne, contrainte de doubler son master (avec une autre étrangère) par le prof qui manquait d'étudiants inscrits à son cours pour le maintenir (et son emploi), n'a plus de bourse et vit d'un petit boulot : quelques heures à l'accueil dans sa résidence universitaire. Elle ne peut pas prendre un emploi conséquent, même à mi-temps, car le prof lui fait réaliser la préparation de son prochain livre, tout en la dispensant de tous les cours. Après paiement de son loyer en résidence universitaire, elle a 26 € par mois pour vivre. Elle ne veut pas qu'on parle de sa situation d'esclave de niveau "bac + 5" (où en plus, elle doit payer sa nourriture et son logement) de peur de ne pas avoir le diplôme en fin d'année de redoublement ; elle mange du riz à l'eau matin, midi et soir, riz acheté en sac de 25 kilos car entre pauvres gens elle a appris que c'est le conditionnement le moins cher qui nourrit avec des calories les moins chères.
Création d'AIDENTIC
Je crée une association qui donne des cours de bureautique, de création de sites web et de recherche d'information (que j'enseigne en Master 2 de Veille stratégique à Lille 1) aux étudiants du campus en difficulté de ressource. Ceux-ci vont ensuite donner des cours payants chez des retraités. Pour cette action, le Fonds Social Européen donne vingt mille euros pour payer les salariés de l'association.
Vino, après avoir donné des cours chez un cadre retraité, fut invitée le dimanche midi à la table familiale ; le lundi, elle me remercie, très émue : « Cela fait trois ans que j'étudie en France et je n'étais jamais allé chez un Français. Il m'a présentée à son épouse, à ses enfants et à ses petits enfants ; j'étais reconnue. Merci beaucoup ! »
C'est important d'aider les gens, sans les mettre dans une situation d'assistés mais d'acteurs, pour être reconnus, valorisés.... et pour qu'ils aient de quoi manger ! :-)
Frédéric crée son entreprise
Frédéric, mon fils cadet, souhaitait aider les entreprises à pratiquer un meilleur management ; en classe de terminale, il choisit d'étudier en école d'ingénieurs dans ce but plutôt qu'en École Supérieure de Commerce. Sorti de l'École Centrale de Lille, dans son premier emploi à Paris La Défense, il constate que son entreprise (500 cadres) donne des conseils qu'elle ne pratique pas. Écœuré de tels mensonges, il déprime.
Je lui dis qu'on n'est pas sur terre pour gagner beaucoup d'argent... et être malheureux (il gagne 42 000 € bruts/an = 2 800 € nets mensuel en 2009, en premier emploi ) !
Je lui propose de lui payer une année d'études, s'il veut se réorienter.
Frédéric démissionne de son emploi et il crée à Lille, avec un ami, une société de conseils en organisation où il met en pratique ce qu'il conseille.
Aide logicielle à la rédaction de compétences professionnelles
Pour mieux aider mes étudiants à nommer leurs compétences acquises en stage, et pour élargir mon aide pédagogique à une telle rédaction, j'étudie l'informatique à 61 ans, en « Traitement Automatique du Langage ». Ainsi, je conçois et je produis le démonstrateur d'une aide logicielle à la description de compétences professionnelles. Ça marche !
Je souhaite mettre cet outil (un peu plus perfectionné) gratuitement en ligne pour aider tout un chacun à mieux nommer ses expériences et compétences.
Il y a tant de gens qui dépriment devant la feuille blanche où on leur demande de nommer, rédiger leurs compétences ; ils ne savent pas les nommer alors qu'ils ont des compétences !
Par un tel outil logiciel, je voudrais les aider... et peut-être même éviter quelques suicides !
« Vocation par l'internet »
C'est par le site du mouvement Vie chrétienne (dont je fais partie actuellement) que j'ai connu "l'appel à mission" du diocèse de Saint-Denis pour un service d’Église à Saint Paul de La Plaine. Mon épouse a divorcé il y a dix ans, nos enfants sont autonomes ; maintenant je vis seul dans un appartement acheté neuf à Lille.
Je viens de Lille chaque semaine, pour cinq jours de bénévolat à Saint Paul de La Plaine Saint-Denis.
J'y aide les gens que je rencontre, chacun dans son projet, lorsque celui-ci a un lien avec la vie d'entreprise et (ou) le développement personnel et chrétien :
- Pour un immigré du Bangladesh (anglophone), 40 ans, chrétien qui vient parfois prier à l'église, à qui je suis allé parler, j'ai proposé de suivre un cours de français pour lui apprendre notre langue. Il suit maintenant les cours que je lui ai trouvés. De plus, je lui fait rencontrer une dame retraitée dans le quartier, pour l'aider à parler et pour lui faire du soutien scolaire dans son apprentissage.
- Pour une dame, cadre en entreprise, qui se décourageait dans la rédaction d'un document important pour obtenir la licence complète (L3) de Sciences de gestion, par Validation des Acquis de l'Expérience, je l'ai aidée en novembre et en décembre à rédiger ce document (120 pages).
En avril, elle est maintenant diplômée de la licence complète, sans jamais s'être assise sur les bancs de l'université ! - Pour des enfants du quartier, avec Jean-Marc, prêtre de la paroisse, j'organise un « soutien scolaire » chaque mercredi après-midi, avec l'appui du Secours catholique et la participation d'une dizaine de bénévoles, dont des cadres qui travaillent dans le quartier...
- Vendredi soir dernier, en retrournant en train à Lille, avant le départ du train, la jeune dame assise en face et de l'autre côté de l'allée, téléphonait à une personne de l'Académie pour savoir comment procéder dans l'envoi de sa candidature pour demander sa mutation de prof de français pour un autre établissement où elle pourrait pratiquer et enseigner l'option "théâtre". Cinq minutes après la fin de sa communication, je lui ai demandé une feuille de brouillon pour lui rédiger sa lettre de motivation pour un tel emploi ; elle a été surprise et elle a beaucoup apprécié ma démarche et surtout mon texte.
Elle a laissé éclater sa joie en partageant un sachet de bonbons de son sac à ses voisins, à moi et à mes voisins, tous inconnus d'elle. - Depuis un an que j'ai commencé mon activité, j'ai aidé plusieurs jeunes professionnels à nommer leurs goûts, à faire leur C.V. et à rédiger leur candidature. Plusieurs ont trouvé un emploi.
J'ai logé quinze jours, dans la deuxième chambre de mon appartement de fonction, un diplômé lillois en lettres puis une diplômée lilloise en droit, pour leur faciliter la recherche d'emploi à Paris.
C'est de l'entraide fraternelle pour que chacun vive mieux.
Je souhaite que chacun grandisse dans sa vie et qu'il rencontre Jésus présent dans sa vie.
Jésus nous a dit : "Je suis venu pour qu'ils aient la vie et qu'ils l'aient EN ABONDANCE !" (Jean 10,10)
Et c'est vrai.
Cela me donne tellement de bonheur que je veux le partager, permettre de le vivre en facilitant Sa rencontre et celle de chrétiens qui vivent de Sa vie dans l'Église.
C'est ainsi que comme devise, je me suis inspiré de la situation de l'aubergiste d'Emmaüs qui a permis aux deux compagnons, la rencontre de Jésus. (Luc 24, 13‐35)
Derrière mon gilet de service, à Saint Paul, j'ai fait broder :
"Aubergiste d'Emmaüs, pour vous aider à rencontrer... l'Inattendu"
Cela fait parler les "usagers" plus facilement à celui qui porte le gilet... comme à Carrefour ou à Auchan, on parle plus facilement à la personne qui met les produits en rayon parce que sur son dos, une phrase est écrite comme : "Comment vous rendre service ?"
Je vous souhaite le bonheur d'oser être acteur et de continuer la création fraternelle à laquelle Dieu nous donne de participer !
- o - 0 - o -
23 avril 2015