Les Funérailles sont la célébration de notre Charité et de notre Espérance chrétiennes.
On y rend hommage au défunt, et on le confie à la Paix de Dieu.
La date et l'heure en sont fixées lorsque vous faites les démarches auprès de l'une des entreprises de Pompes Funèbres, qui se concertera avec votre Paroisse. Une rencontre avec la famille en deuil sera organisée, pour préparer la célébration religieuse, dans le respect des sentiments du défunt et de tous ceux qui l'accompagneront.
Lorsque vous rencontrerez les pompes funèbres, celles-ci vous remettrons de notre part une lettre. Elle explique notre démarche, et vous donne des indications pratiques.
Si elles omettent de le faire, vous pouvez la télécharger en cliquant sur ce lien : Lettre ...
Pour toutes les paroisses appelez l'équipe Funérailles : 06 52 50 10 98.
Pour Clichy-Sous-Bois : 01 43 30 30 12
Si vous souhaitez que des messes soient célébrées à l'intention d'un défunt, sachez que la quête effectuée à l'occasion des funérailles est destinée à cela.
Vous pouvez aussi demander à d'autres moments de l'année la célébration d'une ou plusieurs messes à l'intention d'un défunt : vous pouvez alors utiliser les enveloppes destinées à cet effet et présentes dans les présentoirs de nos églises ou à l'accueil paroissial. Ou utiliser le formulaire
Pour ceux qui abordent ainsi le veuvage, un mouvement chrétien peut les accompagner : Espérance et Vie.
Vous trouverez renseignements et contacts sur leur site : http://www.esperanceetvie.com
L'ÉGLISE ET LA CRÉMATION
En 1963, tout en demandant de "maintenir fidèlement la coutume d’ensevelir les corps des fidèles", le Saint-Office avait expliqué que la crémation n’était pas "contraire en soi à la religion chrétienne", pourvu qu’elle ne soit pas la manifestation d’"une négation des dogmes chrétiens"..
Notes de la Commission épiscopale de liturgie et de pastorale sacramentelle
► Ensavoir + : eglise.catholique.fr
L’Église ne refuse plus la crémation à condition que celle-ci ne soit pas envisagée par opposition et provocation à la foi catholique.
Le document français officiel qui gère cette situation est la "Note de Mgr Feidt" du 4 juin 1986, publié dans le "Directoire canonique et pastoral pour les actes administratifs des sacrements" (éd. Paroi-Service 1994). Il dit à propos de la destination de l’urne : "La législation française n’a pas statué sur la destination de l’urne, qu’on peut donc conserver à domicile. L’expérience montre cependant que la plupart des urnes sont déposées dans un lieu approprié, au cimetière ou au colombarium. L’Église demande que l’urne trouve un lieu d’accueil définitif : à cette occasion, la partie du rituel des funérailles consacrée au cimetière peut-être utilisée en faisant les adaptations nécessaires. Mais le sens chrétien doit détourner de pratiques comme la dispersion des cendres ou la conservation de l’urne à domicile, pour lesquelles aucun accompagnement rituel ne semble possible."
La position actuelle des évêques
La crémation se déroule après les funérailles à l’église, en même lieu que l’inhumation.
L’Église porte un soin particulier à la destination des cendres. C’est pourquoi les responsables pastoraux ont le devoir d’avertir les familles qu’il y a là un enjeu important pour l’Église (ni dispersion ni conservation à domicile mais dépôt en un lieu "mémoire"). "Pour éviter tout malentendu de type panthéiste, naturaliste ou nihiliste, la dispersion des cendres dans l’air, sur terre, dans l’eau ou de toute autre manière, n’est pas permise".
La communauté chrétienne peut proposer une prière au lieu de crémation (cela est même conseillé pour ritualiser ce moment difficile) : il sera conçu comme la prière au cimetière.
Obsèques chrétiennes
La célébration ou la messe doit avoir lieu en présence du corps, avant la crémation.
Une cérémonie de mémoire peut être célébrée par les prêtres qui acceptent pour la famille et les amis, en présence de l'urne contenant les cendres du défunt, mais il ne s'agit pas à ce moment de funérailles chrétiennes.