« Celui qui est affectionné pour quelqu’un vénère aussi les choses que cette personne a laissées d’elle-même après sa mort » dit simplement saint Thomas D’Aquin (+1274).
Comme d’habitude la théologie part de l’expérience humaine la plus simple et la plus spontanée.
Quand vous regardez le collier que portait votre grand-mère ou le missel dont elle se servait, ce n’est pas au collier ou au missel que va votre affection, mais à votre grand-mère que ces objets vous rappellent.
Vous vous souvenez alors de sa bonté et de sa foi, des bons conseils qu’elle vous a prodigués et vous rendez grâce à Dieu de vous avoir donné une telle grand-mère.
C’est dans ce comportement humain tout à fait naturel que s’enracine le culte des reliques. Si nous conservons des vêtements ou des objets de nos aïeux, à bien plus forte raison devons-nous vénérer le corps d’un saint qui fut le membre de Jésus Christ, le temple et l’instrument de l’Esprit-Saint et qui est promis à l’éternelle résurrection.
Historiquement le culte des reliques a commencé avec le témoignage des martyrs. Ce n’est pas une piété désuète ou superstitieuse.