Une église unique, à découvrir — Paroisses de Saint-Denis et de l'Île-Saint-Denis

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Paroisses catholiques de Saint-Denis, la Plaine et l'Île Saint-Denis
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Une église unique, à découvrir

 

Histoire de la Cathédrale

La Cathédrale-Basilique de Saint-Denis, n'est devenue Cathédrale que le 9 octobre 1966 lors de la création du nouveau diocèse de Saint-Denis. C'est donc tout récent.

Par quelles étapes l'édifice est-il passé ?

Depuis l'époque carolingienne jusqu'à la Révolution française, l'édifice fut église abbatiale construite sur le tombeau de saint Denis et ses compagnons Rustique et Eleuthère. Il s'agissait d'une prestigieuse abbaye bénédictine, propriété de la couronne de France. Les souverains y furent enterrés.

Lors de la Révolution, les tombeaux violés, le trésor transporté à Paris, l'édifice fut fort abîmé. Il a été restauré sous l'empire. Un chapitre y fut alors installé. Il avait mission de prier pour le souverain. Il n'a été dissout qu'en 1895.

Lors de la restauration de la Basilique, de nombreuses œuvres d'art funéraire : tombeaux, gisants, furent apportés à Saint-Denis. Elles provenaient d'abbayes détruites. Ainsi est né le musée de la nécropole royale qui cohabitait avec le chapître. Durant cette période, un extraordinaire programme de vitraux fut réalisé. Ainsi la Basilique retrouva son admirable lumière intérieure.

En 1895, le chapitre a disparu. Une fabrique paroissiale fut créée, et la Basilique devint le siège d'une nouvelle paroisse dans la ville de Saint-Denis. Elle cohabitait donc avec un musée.

1966, L'archi-diocèse de Paris se divisa, une partie de sa banlieue donna naissance au diocèse de Saint-Denis. La Basilique devint alors Cathédrale et le siège de son premier évêque Mgr Jacques Le Cordier qui y fut inhumé en 1999.

 

Présentation patrimoniale du site

Un vaisseau de lumière

Passée la porte, que voyons-nous ici ? De toute évidence, une architecture remarquable, puisque nous sommes dans la première église qui s’exprime selon le nouvel art qui naît au XIIe siècle, qu’on appellera gothique. Nous contemplons encore un lieu très chargé d’histoire, où nombre de rois ont été enterrés, mais qui est aussi quotidiennement un lieu de prière : abbaye puis communauté paroissiale.

Mais au-delà, un étonnement nous saisit, qui suscite une admiration profonde, un cadeau immédiatement offert : la clarté est telle qu’elle nous fait pressentir la lumière de Dieu. Elle nous renvoie à l’intuition extraordinaire de Jean : «Dieu est Lumière» (1Jn 1, 5). Dieu nous fait un clin d’œil.
La longue nef, par son plan, rappelle la croix du Christ. Dès les premiers pas dans la nef, on se sent aspiré vers le haut, grâce aux centaines de colonnettes qui constituent l’ossature des piliers. Ce réseau graphique vertical dirige notre regard du sol vers la naissance des voûtes, symbole du divin.
Exception faite de ses deux extrémités, le bâtiment visible aujourd’hui a été édifié au temps de Saint-Louis de 1231 à 1281.
En cinquante ans, plusieurs architectes, dont le célèbre Pierre de Montreuil, ont créé une des réalisations majeures de l’art gothique alors à son apogée.
(Extraits de Saint-Denis, un prêtre raconte sa cathédrale, père Bernard-Jean Berger, Éditions de l’Atelier, 1999)

Un lieu de pèlerinage sur le tombeau de Denis et ses compagnons

Madame Catulla, qui fit don d'une sépulture à St Denis et ses compagnons Rustique et Eleuthère, ne se doutait sans doute pas de l'immense mouvement que sa générosité a entraîné. Ste Geneviève dès le 3° siècle, y fait construire une petite chapelle pour permettre aux pèlerins de vénérer dignement les restes des martyrs
Sur cette chapelle, une basilique s'édifie dès l'époque carolingienne… Le peuple des pèlerins peut alors circuler et découvrir le tombeau des saints martyrs à travers des fenêtres d'une galerie encore visible aujourd'hui. Les rois viennent se faire inhumer auprès du martyr… Ainsi que tous ceux qui ont quelque responsabilité dans le royaume… Mais les fouilles récentes ont permis de découvrir que le peuple se faisait inhumer au plus près de la basilique dont les abords étaient devenus un immense cimetière.
Suger au 12° 13° siècle transforme l'édifice en sorte que les pèlerins puissent vénérer les saints martyrs dans un écrin de lumière. Le Chœur gothique aux fines colonnades, et aux vitraux exceptionnels permet à celles et ceux qui font la démarche, de se laisser toucher par la grâce de la Lumière de Dieu, dans le sillage du témoignage de foi des fondateurs.
Aujourd'hui, l'édifice devenu cathédrale reçoit des foules nombreuses d'Ile de France lors de la fête de Saint Denis le 9 Octobre de chaque année. L'Evêque et son presbyterium remplissent le chœur de belle façon. Des diocèses étrangers, viennent également en pèlerinage.

La Basilique Saint-Denis (PDF)

 

Les grandes orgues

Organiste titulaire : Quentin GUERILLOT

Quentin Guérillot, nouvel organiste de la Basilique cathédrale Saint-Denis.
Il  succède à Pierre Pincemaille, titulaire durant 30 ans aux Grandes Orgues, décédé en janvier 2018.

Le nouveau titulaire, élève de Pierre Pincemaille et lauréat du concours lancé en avril 2018, nous confie quelques-unes de ces motivations :
« Au cours des six dernières années, nombreuses ont été les occasions où, à la demande de Pierre Pincemaille, j'ai eu l'immense privilège d'accompagner à l'orgue de chœur comme aux grandes orgues les offices dominicaux… Aujourd'hui, professeur d'orgue aux conservatoires de Langres et de Chaumont, par ailleurs organiste suppléant à l'église Saint-Etienne-du-Mont à Paris…

Que ce soit à la cathédrale de Saint-Denis, à Saint-Etienne­-du-Mont ou encore à l'église Saint-Eustache où j'interviens régulièrement, le métier d'organiste liturgique m'est apparu comme un-double engagement cultuel et culturel. Cultuel tout d'abord, car le rôle de l'organiste me semble avant tout résider dans l'accompagnement et le soutien de la prière des fidèles, tâches si exigeantes qui requièrent du musicien de fortes capacités d'adaptation mais aussi une réelle sensibilité religieuse. Culturel également, car ces interventions musicales sont autant d'occasions de faire entendre ou réentendre à l'assemblée les chefs d'œuvres du répertoire, voire de rendre à ces derniers leur destination première…
Bien conscient de l'extraordinaire valeur musicale et historique de l'opus 1 d'Aristide Cavaillé­-Coll, il est évident que je veillerai avec le plus grand soin à son bon fonctionnement et son entretien régulier par le facteur d'orgue. Je ferai également tout mon possible pour que cet instrument unique soit promu comme il le mérite, que ce soit lors des offices, des concerts et des autres manifestations culturelles auxquelles l'orgue pourrait si vous le souhaitez être amené à participer. » Quentin Guérillot

Grand orgue d’esthétique romantique, construit de 1841 à 1855 par Aristide Cavaillé-Coll, Il a été restauré en 1903 par Charles Mutin et complètement relevé de 1983 à1987 par Gonzalez-Boisseau. La partie instrumentale et le buffet néo-gothique du grand orgue ont été classés par les Monuments Historiques respectivement en 1948 et 1998.

Les grandes orgues Cavaille-Coll de la Cathédrale de Saint-Denis (PDF)

 

Les cloches

🌎 Site quasimodosonneurdecloches.ch/st-denis-f-93-basilique/

 

TOURISME et CULTURE

🌎 www.saint-denis-basilique.fr/
🌎 archeologie.culture.gouv.fr/saint-denis/fr/

 

Livre

Un prêtre raconte la cathédrale (réédition)

Paru aux Editions ouvrières, l'ouvrage Un prêtre raconte la cathédrale a été réédité pour la troisième fois et présente désormais de nouvelles photos suite à la restauration du sanctuaire.

Un prêtre raconte la cathédrale du père Bernard-Jean Berger, ancien recteur de la cathédrale de Saint-Denis, est le seul ouvrage qui regarde le lieu comme un lieu de l'Eglise d'aujourd'hui, un lieu de prière, une paroisse. Il revêt, de ce fait, un côté original outre les livres d'experts sur la sculpture ou l'architecture de la cathédrale.

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