Homélie du Vendredi Saint [père Albert Ewald] — Paroisses de Montreuil

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Homélie du Vendredi Saint [père Albert Ewald]

Homélie pour le Vendredi Saint 10 avril 2020.

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Vendredi Saint
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Homélie pour le Vendredi Saint

En ce Vendredi Saint, nous célébrons la Passion du Seigneur, avec notre regard fixé sur Lui, alors qu’Il est maintenant élevé de la terre, et qu’il continue d’attirer à Lui tous les hommes de ce monde.

La croix est au centre de notre foi.  A la regarder, nous comprenons mieux combien le Christ  a souffert et souffrira encore jusqu’à la fin des temps.

Il lutte contre sa volonté propre, afin de rester profondément fidèle et attaché à la volonté de Dieu, son Père ;
- A travers les larmes et sa sueur, il désire continuer de conduire jusqu’à son terme son projet de salut du monde. 

«  Qui cherchez-vous ? » demande-t-il à ses bourreaux venus l’arrêter. Oui, «  Qui cherchez-vous ? ». Ils répondent tout tremblant en lui disant l’acte  d’accusation qu’ils ont reçu des juges «  Es-tu Jésus de Nazareth ? » Alors Jésus leur répond tout simplement :   «  C’est bien  moi .  Je le suis  ». Je suis celui qui est, qui état et qui vient. Je suis Le Christ Jésus, le Fils éternel de Dieu le Père

«  Serviteur de Dieu » souffrant, Jésus accomplit sa mission jusqu’au bout. Il donne sa vie en sacrifice pour le salut du peuple, le salut du monde.
En même temps, ce serviteur de Dieu se présente comme le véritable grand-prêtre, c'est-à-dire comme celui qui offre des sacrifices aussi bien pour ses propres faiblesses, que pour les fautes du peuple tout entier.  La croix devant laquelle Jésus est présenté devient l’autel sur lequel le Christ est à la fois la victime et le prêtre. 


* Par notre baptême, nous faisons de notre mieux pour marcher à la suite du Christ.  Le seul sacrifice qui vaille, c’est d’offrir nous aussi notre vie dans nos combats quotidiens, comme dans les circonstances particulières qui nous sont imposées, tel ce temps de confinement qui n’en finit plus et qui nous fait changer nos habitudes, nos manières de vivre, nos rencontres et nos projets. Comme Jésus, il faut librement accepter ce qui nous fait souffrir, pour que la vie renaisse et finisse par triompher.

Nous vivons cette Semaine Sainte de manière tout à fait particulière. En regardant longuement le Christ sur la croix, nous pouvons décider à faire de nos vies, des vies encore plus offertes à Dieu, et partagées du mieux possible à tous ceux et celles qui nous entourent … sans oublier les plus pauvres, e le peuples entiers sans défense pour résister au virus qui sème la maladie et la mort à grande échelle.

«  Qu’il est beau, qu’il est grand, de connaître, d’aimer et de servir Dieu  »

Le mystère de la croix met en pleine lumière  ce que la foi nous rappelle souvent :                                                                            
-  on ne peut pas bien penser à Dieu, si on ne pense pas en même temps à l’homme, à tous les hommes nos frères.                                                                                                                     - On ne peut pas aimer Dieu, si on ne commence pas par être attentif aux personnes qui nous entourent et aux peuples du monde entier.
La croix de Jésus peut être parfois la nôtre aussi :
Aimons et Servons  Dieu, comme Jésus, en aimant et en servant  aussi bien ceux qui nous sont proches, que les habitants de la planète toute entière.

père Albert EWALD.