Vous savez, enfants d'aujourd’hui vous vivez à l'heure de l'électronique, l'époque où tout se fait automatiquement, où tout est programmé où l'homme laisse la place aux machines et disparaît, et quand vous prenez le train, le jour la nuit, et parfois souvent tout se fait naturellement.
Mais ce que vous ne savez pas, c'est qu'autrefois, il y avait un chef de gare sur le bord du quai qui tenait une lampe à la main qu' il balançait doucement pour donner le signal du départ du train, et les petits enfants se penchaient à la portière pour regarder bien loin et ne rien rater du spectacle . Il faut dire qu'à l'époque on pouvait ouvrir les fenêtres.
Et bien, autrefois, dans le monde il y avait des milliers et des milliers de lampes prêtes dans toutes les gares de la terre pour donner le signal du départ des trains dans les belles nuits d'été ou sur les quais glacés de l'hiver.
Mais pour que toutes des lampes brillent, éclairent et réchauffent le cœur des petits voyageurs impatients, il y avait des hommes qui les soignaient, les nettoyaient, les réparaient. Ils vivaient dans des maisons où il n'y avait que des lampes pour éclairer la voie, surveiller la bonne marche de la mécanique, faire démarrer le train. Ces hommes s'appelaient des « lampistes ». On ne les connaissait pas très bien, on ne les voyait jamais et pourtant, ils étaient les veilleurs de nuit des voyageurs ; c'est pourquoi je dédie de votre part, cette histoire à tous les lampistes du monde.
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Merci aux enfants et aux :
- Lecteurs : Solange, Raymond, Monique, Annie
- Eclairagistes : Pierrot, Daniel
- Costumières : Rosa, Fayza
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