Histoire de nos paroisses — Paroisses de Noisy-le-Sec

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Histoire de nos paroisses

Eglise Saint Etienne

La plus ancienne église de Noisy le Sec a fêté son millénaire en 1992 : c'est l'église St Etienne à côté de la mairie. Un document de 992 la mentionne déjà mais elle est probablement beaucoup plus ancienne.

 

Plusieurs fois complétée et agrandie, elle fut entièrement rebâtie en 1823 par l’architecte Auguste Guénepin.

 

Le centenaire de ce nouvel édifice, celui que nous connaissons aujourd’hui, a été fêté en grande pompe en 1923.

 

 

Mais il faut préciser que le clocher, à l’origine attenant à l’église, a été abattu, partiellement détruit par le bombardement du 18 avril 1944, les 4 cloches disposées sur un terre-plein voisin.

L’église Saint Etienne comporte plusieurs œuvres classées à l’inventaire des monuments historiques : les statues de St Vincent et de St Etienne, la clé de voute (provenant de l’ancienne église) et deux œuvres picturales : la lapidation de St Etienne exécutée par Perrodin en 1886 et le Christ en majesté au sommet du chœur.

 

 

Le grand orgue  commandé aux frères Abbey en 1876 fut d’abord installé face à la sacristie ; électrifié en 1829, il fut transporté sur la tribune où il est installé pour l’accompagnement des services religieux mais aussi pour des récitals et des concerts. L’entretien du bâtiment est à la charge de la commune (construit avant la loi de séparation de 1905).

 

Le choeur de l'église St Etienne a été transformé et inauguré en juin 2018 par l'évêque Mgr Pascal Delannoy.

La Chapelle St Jean Baptiste

Dès 1890, les paroissiens demandent à l’archevêque de Paris la construction d’une « chapelle de secours », l’église St Etienne devenant trop petite et éloignée du centre ville. Le vœu finalement accordé en 1911 et la chapelle, dédiée à St Jean Baptiste construite entre 1911 et 1913 par l’architecte Bernard Haubold, inaugurée début 1913. Elle restera jusqu’à la construction de l’église le seul lieu de culte dans le quartier gare centre de Noisy, dépendant de la seule paroisse  St Etienne. En 1921 un administrateur particulier fut nommé pour la chapelle St Jean Baptiste, le père Paul Chaumont.

 

Une nouvelle paroisse, une nouvelle église :

Eglise Saint Jean-Baptiste

La chapelle st Jean Baptiste fut érigée en paroisse autonome le 26 juin 1926 par décision du Cardinal Dubois, archevêque de Paris. A la demande des paroissiens, le Père Chaumont en fut le 1er curé. La chapelle devenue trop petite , la construction d’une nouvelle s’imposait. La première pierre fut posée le 23 juin 1929. La nouvelle église bâtie par Bernard Haubold fut consacrée le 11 janvier 1931 par le Cardinal Verdier. Mais les finances manquant, les dimensions du nouvel édifice furent réduites, le clocher prévu non construit, la nef réduite à 3 travées et le mur de façade bâti de façon provisoire.

 

 

Ce n’est que plus tard que l’édifice va prendre l’aspect que nous lui connaissons aujourd’hui : inauguration du choeur et du cloitre le 22 juin 1958 (architecte Charles Brulet), vitraux du chœur de Job Guével, façade avec porche et clocher, verrière de la nef, aménagement du parvis entre 1978 et 1990.

 

 

Les vitraux de la nef œuvres de Marie-Jo Guével, furent inaugurés le 23 janvier 1994 : ils sont en cours de classement.

 

 

Un nouvel autel et un nouvel ambon furent réalisés en 2008.

La Chapelle du Saint –Esprit

Un ancien couvent de Carmélites a existé sur Noisy de 1923 à 1964 dans le quartier du Londeau. L’expropriation du domaine, puis sa destruction lors du réaménagement du quartier ont entrainé à la demande des sœurs l’édification en 1971 par l’architecte Proux, de la chapelle appelé du Saint Esprit, en souvenir des Carmélites qui portaient ce nom.

 

Desservie par les religieux barnabites, puis ceux de la MOPP, puis les Salésiens et les prêtres de St Etienne et de St Jean Baptiste, elle accueille dans ce quartier populaire des paroissiens de toutes origines et témoigne de la présence des chrétiens au milieu d’une population diverse sur le plan spirituel.

Son entretien (toiture, verrière…) est régulièrement assuré grâce à l’œuvre des Chantiers du Cardinal, comme pour St Jean Baptiste, et les finances des paroissiens.  

Actuellement le vicaire général de la Pastorale des Cités, le Père Jacques Braem, y officie toute l'année redonnant une dynamique et un nouveau souffle spirituel dans ce quartier enclavé.