Le denier de l’Église — Paroisses de Villemomble

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Le denier de l’Église

Le mot du curé

 

Très chers paroissiens,

Votre générosité nous aide à vivre et à envisager de nombreux projets. Nous avons vraiment besoin de votre soutien, par la prière mais aussi par vos finances. Quelque soit le montant, les petits ruisseaux font les grandes rivières.

Pour l'année 2023 le denier était en hausse par rapport à 2022 mais nous avons encore bien besoin de votre aide pour couvrir les dépenses supplémentaires, en particulier liées à l'énergie, et surtout permettent de belles nouvelles initiatives.

Merci de cliquer sur le lien ci dessous. Je vous invite à bien préciser votre paroisse sur l'onglet à gauche "choisir une paroisse". choisissez "Saint-Louis - Villemomble" ou "ND d'Espérance - Villemomble" (nous sommes en bas de la liste alphabétique des villes!)

Nous vous enverrons bien sûr un reçu fiscal.

Merci de votre générosité!

 

Abbé Etienne Masquelier

 

► Payer le denier

 

 

Le denier de l’Église

 

A l’origine, la dîme (du latin decima, dixième) était une contribution (10 %), versée en soutien d’une œuvre chrétienne. Les dîmes, imposées par l'Église catholique, sont mentionnées  dans le concile de Tours en 567 et celui de Mâcon en 585, et ont été officiellement reconnues et généralisées en 779. Les paysans devaient offrir un dixième de leur récolte et les artisans un dixième de leur production.

La République ne reconnaît, ne salarie et ne subventionne aucun culte.

Par le Concordat, l’Eglise renonce à la restitution de ses biens confisqués sous la période révolutionnaire. En contrepartie, l’Etat s’engage à assurer un traitement convenable aux évêques et aux curés. Ce compromis fut inscrit dans le Concordat jusqu’à la loi de séparation des Eglises et de l’Etat du 9 décembre 1905. Cette loi qui proclame la liberté de conscience et qui garantit le libre exercice des cultes, comporte un article 2, aux termes duquel : "La République ne reconnaît, ne salarie et ne subventionne aucun culte". En conséquence, l’Eglise ne peut plus recevoir aucune subvention de l’Etat, des départements et des communes. Pour leur part, les prêtres perdent définitivement le droit au traitement qui leur était antérieurement versé par l’Etat et qui était prélevé sur les crédits du budget du ministère des cultes. Privés de toute ressource d’origine publique et ne recevant aucune subvention du Vatican, les évêques et les prêtres ont, pour la première fois, été contraints de faire appel pour eux-mêmes à la générosité des fidèles.

C’est ainsi que fut instauré, dès 1906, le "denier du clergé" qui devait prendre le nom de "denier du culte" quelques années plus tard. Au cours du siècle dernier, et notamment après le Concile Vatican II, nombreux ont été les laïcs, venus se mettre au service de l’Eglise, pour exercer des fonctions administratives de gestion ou d’animation pastorale. La majorité d’entre eux sont des bénévoles, mais d’autres sont nécessairement salariés. C’est pour tenir compte de cette évolution, que le "denier du culte", ainsi dénommé par référence aux seuls ministres des cultes (prêtres et évêques) est devenu, en 1989, "le denier de l’Eglise".

Le financement se passe via des associations diocésaines, qui représentent le diocèse sur le plan juridique. Ces associations récoltent les dons. Ce qui permet aux donateurs de recevoir un reçu fiscal et de déduire leurs dons lors de la déclaration annuelle des revenus.