Dimanche de la Santé / Journée mondiale du malade — Diocèse de Saint-Denis-en-France

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Dimanche de la Santé / Journée mondiale du malade

Le dimanche de la Santé est désormais célébré dans presque tous les diocèses. Il est proposé, à la date la plus proche du 11 février, Journée mondiale de prière pour les malades. Thème : « Témoin d'une Bonne Nouvelle »
  • Quand

    du 10/02/2019 au 11/02/2019

  • Participants

    Tout chrétien !

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Il s’agit d’une célébration qui, le même dimanche, dans les paroisses, les hôpitaux et cliniques, les maisons de retraite et à travers tous les diocèses, permet à l’assemblée des chrétiens d’être sensibilisée aux problèmes de la santé et de prier en lien avec la Journée mondiale des malades décidée par Jean Paul II en 1992.*

Cette célébration s’inscrit toujours dans le cadre de la liturgie du dimanche. Plusieurs secteurs de notre diocèse le vivent avec l’aide des aumôniers des hôpitaux et des équipes SEM (service de l’Evangile auprès des malades).
Au cours de cette célébration, les personnes qui le souhaitent peuvent recevoir le sacrement de l'onction des malades.

Tous les acteurs de la pastorale de la santé sont invités à faire vivre cette journée : membres des aumôneries d'hôpitaux et des maisons de retraite, en EHPAD, à domicile, autres lieux.
Pour accompagner cette journée et la visite aux personnes malades, le service diocésain de la pastorale de la santé met à disposition des paroisses le nouveau livret diocésain « Visiter un frère souffrant ». Décliné des orientations missionnaires de Mgr Pascal Delannoy, le livret est une aide pour visiter les personnes malades ou avec handicap de notre entourage, à domicile, à l’hôpital, en maison de retraite.

Contact : Mary-Noëlle Mary, Service diocésain de la pastorale de la santé - 01 48 47 64 65 ou envoyer un courriel

Journée mondiale du malade

*La Journée mondiale du malade a été instituée par Jean-Paul II en 1992. Le 11 janvier étant rarement un dimanche, plusieurs diocèses ont souhaité mobiliser les communautés locales le dimanche suivant ou précédant cette date. Ainsi, le « Dimanche de la Santé » est né en 1994.
Depuis 1992, l’Eglise Universelle célèbre tous les 11 février, fête de Notre-Dame de Lourdes, la Journée Mondiale du malade. Celle-ci se décline dans les diocèses français en un Dimanche de la Santé, qui est l’occasion de rappeler que l’accompagnement des personnes souffrantes est une priorité évangélique, mais aussi de sensibiliser chacun pour préserver le don de la santé.

Message du Pape François pour la Journée Mondiale du Malade 2019

« Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement » (Matthieu 10, 8)

Chers frères et sœurs,

« Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement » (Mt 10, 8). Ce sont les mots prononcés par Jésus au moment d’envoyer les Apôtres proclamer l’Évangile, afin que son Royaume s’étende à travers des gestes d’amour gratuit.

À l’occasion de la XXVIIème Journée Mondiale du Malade, qui sera célébrée de façon solennelle à Calcutta, en Inde, le 11 février 2019, l’Église, Mère de tous ses enfants, surtout des malades, rappelle que les gestes de don gratuit, comme ceux du Bon Samaritain, sont la voie la plus crédible de l’évangélisation. Le soin des malades a besoin de professionnalisme et de tendresse, de gestes gratuits, immédiats et simples comme une caresse, à travers lesquels on fait sentir à l’autre qu’il nous est « cher ».

La vie est un don de Dieu, et comme interroge Saint Paul : « Qu’as-tu que tu n’aies reçu ? » (1 Co 4, 7). Précisément parce que c’est un don, l’existence ne peut pas être considérée comme une simple possession ou comme une propriété privée, surtout face aux conquêtes de la médecine et de la biotechnologie qui pourraient amener l’homme à céder à la tentation de la manipulation de l’« arbre de la vie » (cf. Gn 3, 24).

Face à la culture du déchet et de l’indifférence, je tiens à affirmer que le don doit être considéré comme le paradigme capable de défier l’individualisme et la fragmentation sociale contemporaine, pour établir de nouveaux liens et diverses formes de coopération humaine entre les peuples et les cultures. Le dialogue, qui apparaît comme un présupposé du don, ouvre des espaces relationnels de croissance et de développement humain capables de rompre les schémas établis d’exercice du pouvoir de la société. Donner n’est pas l’équivalent de l’action d’offrir car cela ne peut s’employer que s’il s’agit d’un don de soi et cela ne peut pas être réduit au simple transfert d’une propriété ou de quelque objet. Donner se différencie d’offrir précisément parce que cela contient le don de soi et suppose le désir d’établir un lien. Le don est donc avant tout une reconnaissance réciproque, qui constitue le caractère indispensable du lien social. Dans le don, il y a le reflet de l’amour de Dieu, qui culmine dans l’incarnation du Fils Jésus et dans l’effusion de l’Esprit Saint.

Tout homme est pauvre, nécessiteux et indigent. Quand nous naissons, nous avons besoin pour vivre des attentions de nos parents, et de même, à chaque phase et étape de la vie, chacun de nous ne parviendra jamais à se libérer totalement du besoin et de l’aide des autres, il ne réussira jamais à arracher de soi la limite de l’impuissance face à quelqu’un ou quelque chose. C’est aussi une condition qui caractérise notre être de « créature ». La reconnaissance loyale de cette vérité nous invite à rester humbles et à pratiquer courageusement la solidarité, comme vertu indispensable à l’existence.

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