Le caté, une chance en plus (N°46 - Septembre-Octobre 2019) — Diocèse de Saint-Denis-en-France

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Le caté, une chance en plus (N°46 - Septembre-Octobre 2019)

Dossier diocésain

Légende de l'image

Le « caté » est une chance en plus pour les enfants, parce que nous souhaitons tous qu’ils réussissent leur vie et soient heureux.


Qu’est-ce que la catéchèse ?
Une libre parole

Un appel ressenti différemment
L'expérience de la rencontre de Dieu
Partager ma foi avec les enfants

Une formidable mission

Repères

 

QU'est-ce-que la catéchèse ?

En tant que parents, nous permettons aux enfants de s'ouvrir à des domaines qui nous sont parfois peu familiers : l'art, la musique, le sport, le théâtre, la science… ou bien d'autres domaines encore. Nous considérons ces ouvertures comme autant d'opportunités offertes pour qu'ils réussissent leur vie. Mais, pensons-nous suffisamment à la place unique d'une rencontre avec Jésus, d'un dialogue avec Dieu ? Sommes-nous assez conscients de la force de vie que Dieu peut donner à celui qui souhaite l'entendre ? Le « caté » est une chance pour s'ouvrir au monde qui nous entoure, le regarder avec bienveillance et y vivre debout, avec la joie et l'espérance de ceux qui ne sont jamais seuls. Voilà certainement ce que nous souhaitons tous, en tant que parents et catéchètes, lorsque nous accompagnons des enfants en catéchèse.

Qu'est-ce que la catéchèse1 ?

Quand on parle de catéchèse, de quoi parle-t-on ? Voici ce qu'en dit le Larousse : « la catéchèse est la transmission orale du message de Jésus Christ et de l'Église. » En effet, le mot catéchèse vient d'un verbe grec dans lequel on reconnaît la racine du mot « écho ». Ce verbe signifie d'abord retentir, résonner. Puis, d'une façon dérivée : faire retentir aux oreilles. La catéchèse est un enseignement oral. Saint Jean-Paul •II, dans son exhortation apostolique sur la catéchèse, en 1979, affirmait que « le but définitif de la catéchèse est de mettre quelqu'un non seulement en contact mais en communion, en intimité avec Jésus Christ ». Devenir chrétien se fait au contact du Christ, c'est lui qui initie… c'est lui qui fait grandir dans la foi. La catéchèse est donc le chemin proposé par l'Église pour grandir dans la foi. C'est un processus de découverte ou de redécouverte de la foi, au travers de la parole de Dieu, de l'expérience de la liturgie, des sacrements et de la prière. C'est un lieu de dialogue privilégié avec Dieu et Jésus Christ. La catéchèse permet à l'enfant de découvrir la foi qui se révélera progressivement en lui. À chaque enfant son chemin, d'où l’importance en catéchèse d'avoir des propositions variées.

À tous âges de la vie

Si, dans ce dossier, nous abordons essentiellement la catéchèse des enfants, pour autant la catéchèse concerne tous les âges de la vie. Chaque parcours permet de s'ouvrir aux multiples expériences des chrétiens, ceux d'hier comme ceux d'aujourd'hui. C'est ce que l'on appelle la « Tradition vivante ». La catéchèse est conduite par des témoins qui savent que Dieu sauve, qui en ont fait l'expérience et qui sont capables d'en témoigner par leur vie. Ce sont les « aînés dans la foi ». Par le baptême, nous sommes tous concernés par la catéchèse : elle est portée par toute une communauté qui célèbre, prie et vit des dons du Christ. « L'Église grandit par attraction2 ». Sur nos paroisses, n'hésitons pas à en parler autour de nous. Car nous voulons le meilleur pour nos enfants !•

Hélène Nicolas,
Déléguée diocésaine pour la catéchèse


1 - Le mot « catéchèse » est plus approprié que le mot « catéchisme » ; il exprime davantage un chemin « d'expérience » avec Dieu.
2 - Benoît XVI, 2007

 

une libre parole

Catéchiste et coordinatrice en catéchèse à la paroisse de Clichy-sous-Bois, j’ai été appelée à la catéchèse en accompagnant mes filles qui ont aujourd'hui 34, 30 et 27 ans. À mes débuts, j'avais pour habitude de dire : « j'enseigne le catéchisme » ; aujourd'hui, je parle d'accompagnement en catéchèse. Pour cet accompagnement, j'ai besoin de tenir compte de l'activité professionnelle des parents, des activités périscolaires des enfants, de la technologie envahissante, de l'absentéisme aux messes dominicales et aux différentes rencontres, sans compter celui des parents aux réunions. Ces différents paramètres m'ont fait prendre conscience du "désert" de foi dans la vie des enfants.

Comment faire pour mettre Jésus au cœur de nos vies, au cœur de leur vie ? Cette question a trouvé une réponse : Dieu est présent à chaque instant de nos vies, alors pourquoi ne pas parler de Jésus dans un lieu de vie comme un bois, un restaurant McDonald’s ou un KFC ! Je l'ai proposé à mon équipe de 6ème qui a tout de suite dit « oui ! ». Après en avoir parlé à leurs parents, un rendez-vous a été pris au « MacDo » avec leur Évangile : lecture d'un texte, réflexion et partage, mais aussi une parole sur l'actualité. Dans ce lieu, leur parole est libre et sans complexe. Il arrive même que les jeunes rencontrent des camarades qui viennent dire bonjour. Les parents ont participé au repas, j'ai offert le dessert. Les enfants sont ravis et me demande « à quand la prochaine fois ? ». Cette rencontre a lieu une fois dans l'année et je peux affirmer que les jeunes apprécient. Faire entrer l'amour de Dieu dans le quotidien des enfants dont j'ai la charge est mon objectif et j'espère ainsi amener petit à petit les parents à revenir vers notre essentiel : l'amour de Dieu pour nous.

Marie-Ambroise, catéchiste à Aulnay-sous-Bois

 

Un appel ressenti différemment

Le samedi 15 juin 2019, j'ai passé une journée de retraite avec les CM2 de mes paroisses de Romainville pour les préparer à la première communion. Cette journée fut pour moi l'occasion de rencontrer personnellement ces enfants pour faire le point sur leur parcours catéchétique mais aussi pour parler de leurs motivations à recevoir le sacrement de l'eucharistie.

Le parcours catéchétique de ces enfants s'inscrit, me semble-t-il, dans la continuité de la tradition familiale. Beaucoup avouent se retrouver au caté par la volonté des parents. Est-ce qu'il pourrait en être autrement ? Car, me semble-t-il, à 4 ans ou 6 ans, les enfants ne sont pas encore capables d'exprimer explicitement leur désir de connaître Jésus. Ce désir - qui pourrait être traduit en langage biblique par l'appel de Dieu - est enfoui en eux. Il n'est pas encore perceptible, au début de leur parcours catéchétique. Ce Dieu qui a mis en eux le désir de le connaître et de l'aimer, les appelle en réalité. Mais les enfants sont tellement jeunes qu'ils ne sont pas encore capables de discerner et de reconnaître cet appel. Leur expérience, à leur âge, correspond à celle de Samuel. Appelé par Dieu, à trois reprises, Samuel n'était pas capable de reconnaître la voix de Dieu. Il fallait qu'il passe par Élie pour comprendre finalement que c'est Dieu qui l'appelait. L'apport d'Élie était tellement important. Il a permis à Samuel non seulement de reconnaître la voix de Dieu mais également de répondre à l'appel de ce dernier : « Parle, Seigneur, ton serviteur écoute ». (cf. 1 Sam 3, 1-10).

J'ai eu la même impression en parlant avec mes CM2. Certains venaient au caté en traînant les pieds parce que les parents les y forçaient un peu. D'autres, par contre, venaient avec enthousiasme pour rencontrer les copains et les animatrices. Ils prenaient vraiment plaisir à venir au caté. S'ils sont tous restés fidèles jusqu'au bout du parcours, quel que soit le chemin par lequel ils sont passés, c'est parce que, je puis me permettre de le dire, ils ont « entendu » l'appel de Dieu mais il s'agit d'un appel ressenti différemment. Pour les uns, Dieu est passé par les parents pour les aider à le rencontrer. Pour les autres, le même Dieu est passé par les animatrices et les copains.

Le rôle des animatrices : les aînées dans la foi

Les animatrices qui ont accompagné ces enfants et fières de les préparer au sacrement de l'eucharistie ne se sont jamais présentées comme celles qui connaissaient tout en matière de foi, ni comme celles qui enseignaient des vérités sur Jésus. J'ai apprécié leur posture, tout au long du parcours, celle des aînées dans la foi, c'est-à-dire celles qui étaient là pour écouter les enfants, les accompagner et les amener à exprimer ce qu'ils ressentaient au fond de leurs cœurs. Elles présentaient au début de la séance la thématique du jour, en faisant le lien avec les séances passées. Leur objectif était d'aider chaque enfant à saisir quelque chose de la vie de Jésus. Elles posaient des questions assez ouvertes, adaptées au niveau et au langage des enfants. Quand la réponse de ces derniers ne venait pas, elles retournaient ou posaient autrement la même question jusqu'à ce que les enfants arrivent à exprimer quelque chose de personnel. Leur façon de procéder correspond pour ainsi dire à la maïeutique de Socrate mais aussi à la pédagogie de Jésus qui cherchait à rejoindre singulièrement chacun dans ses attentes (que veux-tu que je fasse pour toi ? demandait Jésus à ses interlocuteurs) afin de l'amener à exprimer son désir et à avancer dans la foi. Cette expérience a permis aux animatrices non seulement d'exprimer et de partager leur foi mais aussi d'avancer dans cette même foi en apprenant beaucoup des enfants. Je me rappelle, lors des réunions de préparation, des réactions des animatrices bluffées par les réponses des enfants qui leur apportent un nouveau regard sur la vie ou une lumière à leur propre questionnement. Oui, Dieu leur parle au travers des enfants et les réconforte dans leur mission d'aînées dans la foi. Ma joie est grande quand, lors du bilan de l'année, ces animatrices renouvellent leur désir d'accompagner les enfants et partagent la joie que leur procure cette noble mission.

Le rôle des parents : les témoins de la foi

Depuis quelques années, nous avons compris à Romainville que le caté ne peut plus fonctionner sans la participation des parents. Le modèle scolaire ne marche plus tellement parce que les enfants ont besoin de rencontrer des témoins pour avancer dans la vie, voire dans leur foi. A chaque séance du caté, les parents se retrouvent entre eux pour partager leurs expériences de foi en s'appuyant sur la même thématique que les enfants. Ils ne sont pas tous réguliers. Mais ceux qui viennent souvent sont très contents d'accompagner leurs enfants au caté mais aussi de prendre le temps d'approfondir la parole de Dieu. Ces séances entre parents sont les occasions pour ces derniers de partager leur joie et leurs difficultés en matière d’éducation religieuse dans notre société de plus en plus laïque et laïcisée. A plusieurs reprises, j'ai entendu ces parents qui affirment re-faire leur propre caté. Ils révisent les bases de leur caté mais également ils s'adaptent à la nouvelle pédagogie du caté actuel. Le point commun qu'ils apprécient et qui leur permet de rebondir avec les enfants à la maison est non seulement la thématique abordée lors de dimanche caté mais surtout l'éclairage que cette thématique leur apporte pour affronter la vie de tous les jours. Il me semble que les parents comprennent de plus en plus leur rôle envers leurs enfants non comme des répétiteurs de ce qu'ils ont entendu ou appris mais plutôt comme des témoins de la foi. Ils se disent sans doute qu'ils ont partagé autour de la même thématique que les enfants, quoi que l'abord de celle-ci soit différent en fonction de l'âge et du langage adopté, et que leur mission consisterait non pas à redire la même chose mais à essayer de le traduire par des gestes concrets. Ainsi leur témoignage passe par l'apprentissage à la prière à table ou le soir avant de se coucher, par la visite des églises, par la lecture de la parole de Dieu sous forme de BD, etc. En adoptant cette posture vis-à-vis de leurs enfants, les parents ré-entendent l'appel de Dieu à aider leurs enfants à faire une rencontre personnelle avec le Christ.

Contents de faire leur première communion

Tous ces enfants accompagnés au moins pendant trois ans étaient contents de faire leur première communion. Au-delà de la curiosité de goûter au pain (une envie qu’ils cherchaient à assouvir à tout prix), apparaît le désir de faire une rencontre personnelle avec le Christ. Voici les réponses de quelques-uns à ma question « pourquoi souhaites-tu faire ta première communion ? ». Ils ont dit : pour « être proche de Dieu », pour « être en communion avec Dieu », pour « prier Dieu », pour « avoir la force de Dieu », pour « comprendre la sagesse de Jésus », pour « devenir gentil comme Jésus », etc.

Si certains ont encore du chemin à faire parce qu’ils sont un peu pommés et largués (pour ceux-là, nous comptons sur le soutien des parents, parrains et marraines), d'autres, par contre sont prêts à aller plus loin avec le Seigneur. Ils comptent évidemment sur le soutien de la communauté paroissiale à les aider par la liturgie à aimer de plus en plus ce Jésus vivant en eux. Ce soutien est indispensable pour atténuer les effets de l'adolescence sur leur vie de foi.

P. Serge, curé à Romainville

 

L'expérience
de la rencontre de Dieu

En tant que prêtre, nous le sentons parfois, il n'y a pas forcément unanimité sur la manière dont nous concevons la catéchèse. Certains souhaitent de l'enseignement, de la transmission de valeurs dans un monde incertain, d'autres souhaitent que leurs enfants fassent une expérience ludique et joyeuse. Il est parfois difficile alors de faire percevoir que c'est Dieu qui enseigne son peuple et que la catéchèse est d'abord de l'ordre d'une expérience de la rencontre d'un Dieu qui appelle chacun à vivre de son Esprit au sein d’une communauté joyeuse et fraternelle.

Comment faire l'expérience d'un Dieu qui appelle ? D'abord en se mettant à l'écoute de sa Parole, en scrutant les Écritures pour percevoir ce qu'elle me dit aujourd'hui dans ma situation concrète. Mais c'est un appel qui résonne aussi au sein d'une communauté de foi, par le biais du témoignage. Chaque personne rencontrée au sein d'une paroisse, par sa vie, fait résonner la Parole, ou peut malheureusement par son contre-témoignage être obstacle à la Parole. Il s'agit de faire une expérience de se savoir enfant de Dieu et frère de l'autre. Le jeu, la joie, le chant doivent avoir une place de choix pour constituer une telle fraternité.

P. Marc, curé aux Lilas
 

 

Partager ma foi
avec les enfants

Je fais partie du groupe de jeunes de 17-20 ans dans la paroisse de Saint-Ouen. Lors de nos rencontres, nous réfléchissons et partageons sur certains passages de l'Évangile.

Dans ma vie chrétienne, je me sens appelée à être à l'écoute et à aider les personnes dans le besoin. Mais aussi à consacrer du temps aux enfants dans leur chemin de foi et du temps pour l'Église en général. Mais il faudrait aussi que je partage plus ce que la parole de Dieu m'apporte dans ma vie de tous les jours avec les personnes qui m'entourent.

Cette année, j'ai intégré l'accompagnement des enfants du « KTCo », le catéchisme des 6èmes. Ce fut une très belle année, même si cela n'a pas toujours été facile pour avancer. Cette responsabilité m'a apportée beaucoup de choses, notamment dans ma vie personnelle. J'ai appris à être plus patiente, à pouvoir gérer un peu ma colère, et à pardonner. Pardonner, c'est difficile, surtout à des personnes qui m'ont blessée et fait du mal.

L'accompagnement des 6èmes me fait grandir dans ma foi chrétienne, car je peux vraiment la partager avec eux. J'ai découvert l'amour de Dieu qui les réunis et cette envie qu'ils ont de toujours vouloir en savoir plus sur la vie de Jésus, et comment appliquer la parole de Dieu dans leur vie quotidienne. Une des phrases de l'Évangile qu'ils répétent souvent, c'est « Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés » (Jean 15, 12).

Les enfants du « KTCo » et les jeunes du groupe des 17/20 nourrissent ma foi chrétienne lors de nos moments de partage. Finalement, nous sommes tous appelés à suivre Dieu même si cela n’est pas toujours facile.

Natacha, étudiante, catéchiste

 

Une formidable mission

Après avoir grandi au Bourget, notamment dans cette belle paroisse Saint-Nicolas, j'ai été catéchiste d'enfants en CE2 durant l'année scolaire 2018-2019, bien que travaillant à temps plein comme enseignante de FLE (Français langue étrangère).

En fin d'année scolaire, j'apprends que le groupe de catéchisme de la paroisse était en manque de catéchistes, suite au départ de plusieurs d'entre eux. Il me semblait nécessaire que les enfants aient un référant pour les accompagner dans le développement de leur foi, surtout à cet âge où ils commencent à comprendre le sens de la foi et leur rapprochement avec Dieu. Ce fut également un signe pour moi, un appel de Dieu pour me rapprocher plus de Dieu et répandre son amour à travers les enfants avec lesquels j'aime vraiment collaborer. Je me souvenais de mes cours de caté, de mes catéchistes, ce n'était que des bons souvenirs.

Malgré un emploi du temps chargé, je me suis proposée à être catéchiste et vraiment je ne le regrette pas. Nous avions des séances de "caté" deux mercredis par mois. Lorsqu'à la fin de ma journée de travail j'étais fatiguée, le simple fait de voir ces enfants me donnaient du courage et de la force. Être catéchiste est une merveilleuse expérience, c'est une belle mission car nous participons au développement de la relation entre l'enfant et le Christ. Nous leur proposons ces rencontres pour qu'ils puissent mieux connaitre Dieu. C'est donc un moment de transmission de la foi pour enrichir leur vie spirituelle.

Des questions, ils n'en manquent pas ! Ce qui me touche, c'est la spontanéité de leurs questions. L'attente principale de ces enfants en CE2 est qu'on puisse leur confirmer que Dieu existe vraiment et comment on peut le voir ou l'entendre. Chose qui n'est pas facile sans témoignages et exemples tirés de leur vie quotidienne.

Cette année, nous avons beaucoup partagé autour du sens du partage et du pardon. À travers leur vécu dans leur vie quotidienne, ils apprennent petit à petit les gestes d'amour et de pardon que le Seigneur nous enseigne : remercier Dieu et prier pour ceux qui sont dans le besoin. C'est extraordinaire de voir qu'ils comprennent la grandeur et la beauté de Dieu à travers leurs actes.

J'ai envie de leur montrer la proximité qu'ils ont avec le Christ, leur faire goûter cette expérience de vie à travers un subtil équilibre entre les moments de prière, les temps de jeu, de partage et de créativité. Il s'agit de leur faire comprendre que Jésus est avec nous à tout instant de notre vie.

Nous avons également proposé cette année de faire une messe de famille par mois afin que les enfants puissent davantage s'impliquer dans la vie de l'église. Je me faisais une joie de voir l'église remplie d'enfants qui avaient soif de suivre cette messe et d'écouter la parole de Dieu. Des enfants volontaires qui demandaient à participer aux lectures et aux différentes processions de la messe. Je remercie les parents qui ont assuré leur rôle d'intermédiaire entre les enfants et Dieu en acceptant d'inscrire leurs enfants au "caté" malgré un emploi du temps chargé dû aux activités extra-scolaires. Ils les ont accompagnés au caté et à l'église, en participant aux événements ponctuels comme la vente de gâteaux, le chemin de croix, la veillée de Noël, les répétitions de chants pour les messes de famille et les sorties… Et surtout en leur permettant de pratiquer leur religion dans cette société où les valeurs de la foi catholique se perdent petit à petit. Cependant, je continue à croire que l'amour de Dieu vaincra toujours sur ce monde.

Les enfants sont une bénédiction de Dieu et nous devons le montrer en les aimant, en leur apprenant le goût de vivre avec Dieu et à mettre en pratique sa Parole. Cette mission est formidable... Je ne pourrai malheureusement pas continuer ma mission de catéchiste durant cette nouvelle année scolaire, car j'aurai prochainement le bonheur d'enfanter. Dès que l'occasion se représentera, je me ferai une joie de pouvoir continuer cette belle mission !

Delusha, 29 ans, catéchiste pour les CE2

 

Feuilletez "Quatre Pages" n°46 Septembre-Octobre 2019

Photos CIRIC - D.R.
 

Repères


A voir

- Pour témoigner de notre foi autour de nous : 5 petits films ont été réalisés avec à chaque fois des réponses adaptées aux situations vécues.
Voir les films

Si question, contacter le Service diocésain de la catéchèse