► Action catholique ouvrière (ACO)
► Équipes du Rosaire
Quelques témoignages de membres de mouvements en Seine-Saint-Denis...
► Action catholique des enfants (ACE)
►Action catholique des femmes (ACF)
► Action catholique des milieux indépendants (ACI)
► Action catholique ouvrière (ACO)
► Chrétiens dans l’Enseignement public (Cdep)
► Entrepreneurs et dirigeants chrétiens (EDC)
► Jeunesse ouvrière chrétienne (JOC)
► Mouvement chrétien des cadres et dirigeants (MCC)
► Mouvement chrétien des retraités (MCR)
► Vivre ensemble l’Evangile aujourd’hui (VEA)
Action catholique des enfants (ACE)
« N'ayant pas fait partie de l'ACE enfant, cela m'a donné envie plus tard de découvrir ce mouvement, puis de m’engager. J’assure actuellement la coordination des clubs de Sevran et Villepinte. L'ACE propose un parcours catéchétique qui a pour moi autant d'importance que le caté. En rejoignant les enfants dans leur quartier, au cœur de leur vie, l’ACE les aide à parler de leur foi en club ou à devenir délégué de classe, ou encore à partager leur goûter ou aider une voisine âgée à porter ses courses. »
Mary, Sevran
Action catholique des femmes (ACF)
« J’ai rejoint le mouvement de l’ACF parce qu’il est ouvert à toutes les femmes, sans barrières sociales ou intellectuelles. La rencontre s’est faite au cours d’une formation diocésaine. Je participe activement au mouvement, en lien avec le national. Le mouvement ACF participe à la mission de l’Eglise par l’écoute des uns et des autres, en référence à la parole de Dieu (méditation de l’Ecriture), et avec le souci de la place et de la vocation de la femme dans l’Eglise et la société. Le défi de l’ACF est d’être toujours vivant, visible, pour défendre la dignité et la place des femmes dans la société et l’Eglise. La plupart de ses membres prend part à la vie paroissiale. »
Josette
Membre de l’Action catholique des milieux indépendants (ACI)
« La démarche proposée et la notion de "Milieu indépendant" au sens d'un langage, d'une vision du monde, d'une culture partagés me convenaient bien. Le curé de notre paroisse nous avait parlé à plusieurs reprises des équipes d'ACI et nous avait proposé de rejoindre le mouvement en couple. Il était important pour nous de faire une démarche ensemble, sans que ce soit une démarche de couple. Les réunions d'équipe ont été notre participation essentielle au mouvement durant 12 ans. Au niveau du diocèse, nous étions plutôt "consommateurs" entre 1997 et 2006, en participant régulièrement aux réunions de rentrée et aux récollections annuelles. Puis, depuis 2006, la relance de l'équipe diocésaine pour l’organisation et l'animation de récollections et réunions de rentrée. L'équipe est pour moi un lieu de réflexion, où je peux prendre du recul sur mes attitudes, mes actions, et faire le lien entre ma foi et ma vie.
L'évangélisation, c'est d'abord agir en chrétien, à la lumière des Écritures. Par exemple : comment, dans mon travail, reconnaître en chacun de ceux que je rencontre non seulement un collaborateur, un client, un fournisseur avec qui je suis en relation professionnelle, avec les conflits que cela peut comporter, mais aussi un "frère" dans le Christ ? Le monde a changé depuis la création de l'ACI dans les années 40. Les défis sont nombreux : le monde est devenu complexe, les milieux sociaux ne sont plus étanches, stables, bien définis. La notion de "milieu indépendant" a perdu en partie son sens. La composition des équipes évolue fortement mais il reste souvent en commun un langage, une culture, une vision du monde partagés ; dans l’Église, la pratique religieuse a changé. Il s'agissait au milieu du XXe siècle de réveiller les chrétiens "endormis" pour les ouvrir au monde...
Il s'agit maintenant de rassembler des chrétiens dispersés et dont la culture chrétienne est limitée. Nous devrons inventer, ou plutôt laisser les jeunes générations inventer d'autres modalités pratiques pour faire vivre ce lieu d'échange et de partage, avec les nouveaux outils dont nous disposons. L'ACI ne me semble pas "visible" en tant que mouvement dans la paroisse. Mais certains membres sont fortement impliqués dans la vie paroissiale. Peut-être comme le levain dans la pâte ? »
Denis
« Il y a 26 ans en arrivant en Seine-Saint-Denis, j'ai demandé à mon curé s'il connaissait des équipes MCC (Mouvement chrétien des cadres et dirigeants). Le MCC n'étant pas présent, il m’a proposé d'entrer dans une équipe ACI. Je suis devenu rapidement responsable de notre équipe, puis coresponsable de l'équipe diocésaine, puis membre du national. Comme tous les mouvements d'action catholique, la participation à une équipe locale permet de réfléchir sur sa vie de chrétien, sur la qualité de son insertion dans la communauté paroissiale, son milieu professionnel et sa commune.
L'apport majeur de l'ACI, c'est l'attention permanente à écouter et comprendre qui est mon interlocuteur, d’où il vient, et d'où il parle. La démarche ACI exige du temps et de la persévérance alors que l'individualisme ambiant ne favorise pas la réflexion. Pour beaucoup, il est plus gratifiant de s'engager aux Restos du cœur ou au Secours catholique. L'ACI n'est pas visible dans la vie paroissiale laquelle est très tournée vers la liturgie et la catéchèse. Les fruits sont indirects. L'ACI ne peut être qu'un engagement complémentaire, un lieu de ressourcement et de relecture des autres engagements. Le concept de milieux indépendants devient, me semble-t-il, de plus en plus flou. Un élément favorable toutefois : l'offre de participer à une équipe peut permettre à certains de sortir de l'isolement. »
Richard
« J’ai découvert l’ACI lorsque j'étais étudiant. Je faisais partie de la JEC (Jeunesse étudiante chrétienne) puis de la JIC (Jeunesse indépendante chrétienne). L'ACI m'a parue un prolongement naturel dans ma propre culture, content de retrouver le style de réflexion que j'avais très fortement apprécié en équipe JIC. Le mouvement ACI participe à la mission de l'Eglise, d'une part, par ses réunions d'équipe où les membres s'auto-évangélisent par les relectures de vie, l'enquête d'année et les méditations de l'Evangile, et d'autre part, dans toute la diversité des lieux de vie, de chacun au quotidien où il est porteur du témoignage de Jésus Christ. Dans les défis, je citerais une plus grande visibilité par le monde extérieur. Qui la compose ? Pourquoi se réunir ? Que fait-on pendant les réunions ? Notre réflexion est-elle en rapport avec notre vie ? Notre vie est-elle en rapport avec nos réflexions ? ; ensuite, une organisation d'équipe nouvelle à inventer compte tenu du changement des modes de vie, mais aussi donner aux autres l'envie de participer à une équipe par des témoignages, afin de permettre le renouvellement des membres qui vieillissent ; enfin, le mode de vie a très fortement évolué, notamment les moyens de communication qui facilitent les échanges sans avoir besoin de se réunir. L'ACI s'insère naturellement dans la vie locale parce que les personnes sont impliquées dans la vie qui les entoure. »
Yves
Action catholique ouvrière (ACO)
« A l’ACO depuis 1994, j’accompagne une équipe de la JOC (Jeunesse ouvrière chrétienne) depuis 2003, j’assiste aussi les responsables de l’ACE (Action catholique des enfants) depuis 2008. Ma première rencontre avec l’ACO s’est faite dans les années 90, lors d’une invitation de la Mission ouvrière de Sevran. Je participais aux célébrations de la Mission ouvrière locale au moment de Noël à l’église Saint-Vincent-de-Paul de Rougemont. Nous partagions autour d’un thème avant la messe où nous reformulions notre rencontre par des temps de prières. A Sevran, la Mission ouvrière est bien présente, nous préparons avec l’équipe paroissiale une messe annuelle ; la prochaine aura lieu dimanche 4 mars. Cette messe est "vivante" car elle est animée par les jeunes de la JOC et des enfants de l’ACE, en lien avec les quatre équipes ACO de Sevran et les prêtres aumôniers. Après la messe, un temps convivial avec repas est organisé avec la communauté paroissiale. Malgré les occupations des uns et des autres, il est important d’inviter de nouvelles personnes à découvrir le mouvement. Ne jamais oublier de tisser des liens, c’est ce que sœur Lucie Anezo, longtemps à Sevran, m’a apprise. »
Françoise, Sevran
« Je suis issu du monde ouvrier et rural. J’ai grandi aux bosquets à Montfermeil puis aux Coudreaux, un autre quartier. Grâce au prêtre, aux religieuses, aux copains et copines, mon attache au monde populaire mûrissait… Je devais agir auprès des autres, comme Jésus Christ. Vers 15 ans, j’ai animé un club ACE (Action catholique des enfants) et m’occupais d’un groupe de jeunes. Puis j’ai rencontré mon épouse en JOC (Jeunesse ouvrière chrétienne). Tous les deux, nous avions la responsabilité du baptême des petits enfants sur une paroisse de Gagny. Nous nous investissions pour les autres mais notre couple "souffrait" de ne pas pouvoir se ressourcer. L’ACO nous semblait être la continuité de l’ACE et de la JOC. Suite à la sollicitation d’un ancien collègue, nous avons rejoint un relais à La Défense pour progresser dans notre conscience du monde populaire tout en restant ouverts sur les autres. Nous vivons le mouvement de deux manières : en équipe de vie locale, nous partageons à la lumière de notre vie et du Christ nos difficultés et nos joies, en équipe à La Défense, nous partageons les réalités du monde du travail.
L’ACO a un rôle d’évangélisation du monde populaire. Dire et porter la Bonne nouvelle du Christ dans les lieux de travail, les associations, les quartiers, les familles, les prisons, les hôpitaux… en renforçant la solidarité, la fraternité, l’humain. Combattre les injustices, relever l’autre, rassurer et guider l’autre. Nous essayons d’être des témoins vivants du Christ, des compagnons de route, des révélateurs du message du Christ… Croire en la double fidélité à l’homme et au Christ. Dans le passé, l’ACO était axé sur le monde du travail et de la condition ouvrière. Une mutation s’est opérée, de moins en moins de « militants » sont engagés du fait de l’évolution de la société et du vieillissement des membres. L’ACO accueille désormais des cadres, des employés, des actifs, des retraités, des chômeurs, des personnes venant d’horizons lointains. L’ACO doit également trouver sa place dans la vie paroissiale. Une meilleure connaissance et visibilité de notre mouvement permettrait de mieux l’insérer. Dans l’épitre de Jacques (2, 14-17), il est dit : « Mes frères à quoi cela sert-il à quelqu’un de dire "j’ai la foi", s’il ne le prouve pas par ses actes… »
Denis, Gagny
« J'ai rencontré l'ACO quand j'étais à la JOCF (Jeunesse ouvrière chrétienne féminine). C’est pour moi le mouvement qui me rejoint dans toute ma vie de militante et de croyante. Dans les rencontres de révision de vie, on partage ce qui fait notre vie et celle des personnes avec qui nous sommes en relation : au travail, en famille, dans le quartier, dans les associations... On relie cette vie pour mieux la comprendre et pour l'éclairer à la lumière de l'Evangile. Les rencontres de secteur nous permettent de rencontrer des personnes engagées dans d'autres associations, syndicats, ou travaillant dans d'autres secteurs d’activité... Nous repérons l'action de Dieu dans nos vies. Comme responsable du comité de secteur, je dois avec une équipe maintenir le lien entre les différents membres, soutenir et encourager les actions des uns et des autres pour vivre les résolutions du mouvement.
Le mouvement ACO participe à la vie de l'église en reconnaissant l'action de Dieu dans la vie des travailleurs et en agissant pour faire respecter la vie de tous les humains, surtout les plus petits. L’ACO doit relever un défi, celui de croire que l'action collective a tout son sens dans un monde qui pousse à l'individualisme. Un autre défi, continuer à donner de l'importance au partage et à la relecture qui demande du temps de la patience, plutôt que les grands mouvements de foule très en vogue dans l’Eglise. L'ACO s'insère dans la vie paroissiale pour des animations de messes, des rencontres paroissiales, des rencontres de quartier, en cité. Si des personnes peuvent être vivifiées par l'ACO, certaines ont peur de s'engager à cause de la "coloration" politique, notamment les personnes immigrées. »
Nicole
Chrétiens dans l’Enseignement public (Cdep)
« J’ai rejoint le mouvement Cdep parce que c’est le seul mouvement qui permet de parler de son métier d’enseignant à la lumière de la foi. C’est précieux dans un milieu professionnel où la laïcité est encore souvent interprétée comme une interdiction à parler de religion. Les personnes qui en font partie ont généralement été invitées à une rencontre par un membre rencontré dans un lieu ecclésial, en paroisse, à l’occasion d’un mariage, à l’occasion d’une formation en catéchuménat à la maison diocésaine… D’autres ont été sensibilisées par un équipier de L’ACI (Action catholique des milieux indépendants). Pour ma part, j’ai découvert l’existence du mouvement dans l’annuaire diocésain !
L’essentiel de notre participation est notre présence aux rencontres bimestrielles. En fonction de nos agendas respectifs, nous essayons d’assister aux événements du Cdep en Ile-de-France : journée annuelle de formation, célébration commune pendant l’Avent. Tous les deux ans, certains d’entre nous participent à la session nationale d’été avec le plaisir de partager un temps fort mais aussi de retrouver des enseignants des quatre coins de France pour partager avec eux nos vécus professionnels et en Eglise. Nous essayons de vivre en disciples du Christ, avec nos valeurs : le respect des autres, l’entraide, le pardon, etc. auprès de nos élèves et de nos collègues. Quelques fois - de préférence hors de la classe - nous témoignons de notre foi à l’occasion de discussions avec des jeunes ou des collègues musulmans.
Le défi principal auquel le mouvement est confronté - comme d’ailleurs la plupart des mouvements d’action catholique - est sa survie. Notre équipe porte cette préoccupation puisqu’elle est désormais unique dans le diocèse de Saint-Denis ! Précédemment, chaque nouvel équipier avait l’opportunité de faire un choix entre plusieurs équipes : selon sa localisation ou selon le niveau d’enseignement dans lequel il exerçait, 1er ou 2e degré.
Convaincus de l’importance de garder cette présence sur le diocèse, de pouvoir échanger sur notre profession entre enseignants chrétiens, nous suivons deux « pistes » : recruter de nouveaux équipiers, pour compenser le départ des retraités, et créer des passerelles avec d’autres groupes diocésains, comme le Relais enseignant ou l’Enseignement catholique. Car là aussi, les mentalités ont changé - fort heureusement - Enseignement public et Enseignement catholique ne sont plus opposés. Au contraire, nous prenons de plus en plus conscience d’être confrontés aux mêmes difficultés professionnelles. Un autre défi, commun à tous les chrétiens engagés, mais peut-être plus sensible du fait que nous enseignons dans un environnement laïc, est de nous former, de nous ressourcer pour tenir face à l’athéisme, aux autres religions et à la marchandisation de notre société et des relations humaines.
Le but d’un mouvement n’est pas de s’insérer dans la vie paroissiale locale. En revanche, en tant que membre d’une équipe Cdep, nous veillons à faire connaitre l’existence du mouvement, quand nous rencontrons des paroissiens travaillant dans l’Enseignement public ou par des tracts ou des affiches. »
Pascale, Le Blanc-Mesnil
Entrepreneurs et dirigeants chrétiens (EDC Roissy)
« C’est à l’invitation d’un ami que j’ai rejoint le mouvement des EDC. Je souhaitais disposer d’un lieu d’Eglise qui me permette de grandir dans la foi comme dans ma vie professionnelle : une qualité d’écoute et d’animation entre membres avec un prêtre, une structure nationale éprouvée, et plus particulièrement la bonne marche de l’équipe de Roissy qui rassemble des personnes différentes mais ayant une exigence spirituelle. Nous avons une réunion de deux heures chaque deuxième lundi à midi, au presbytère autour d’un repas. Une fois sur deux, nous avons un tour de table sur un thème préparé par certains d’entre nous, ainsi qu’une prière. Nous disposons d’un support fourni par la revue nationale, de messages envoyés par emails, des assises nationales et régionales, des conférences et formations, des messes, enfin une réunion de fin d’année avec les épouses. Le mouvement EDC participe à la mission de l’Eglise en étant un ferment d’espérance dans la vie professionnelle, en montrant la richesse de l’homme sous le regard de Dieu.
Nous avons aujourd’hui à appeler autant qu’avant, et accueillir des dirigeants plus jeunes, dirigeants de PME, et aussi appeler plus de cadres dirigeants de grands groupes. Les membres de cette équipe sont liés par le lieu de travail - la zone de Roissy -, en revanche, nous appartenons à des paroisses plus lointaines. »
Xavier
« Nous avons choisi de rejoindre les END parce que ce mouvement proposait un cheminement en couple ; nous recherchions par ailleurs à partager avec d’autres couples. Nous avons hésité à entrer dans une communauté, mais le curé de notre paroisse, conseiller spirituel des équipes Notre-Dame, nous a invité à rejoindre une équipe. Une réunion d'équipe a lieu une fois par mois. Grâce au mouvement, nous prions ensemble et faisons notre « devoir de s'asseoir ». C’est un temps qui nous permet de voir comment nous pouvons améliorer notre quotidien. Le mouvement propose des rencontres de formation et de partage, cherchant ainsi à aider chaque couple à vivre une vie de foi et de prière. Nous sommes par ailleurs très engagés dans la vie paroissiale, notamment pour la préparation au mariage. Le défi du mouvement, déjà connu du temps du fondateur, le père Henri Caffarel appelé « prophète du mariage », sont les valeurs du mariage. Aujourd’hui, mariage et famille sont attaqués et les valeurs chrétiennes sont bafouées. Les époques ont changé, les défis ne sont pas nouveaux mais la période actuelle les rend plus urgents à relever. Il est important que les jeunes couples fassent la connaissance du mouvement avec sa double finalité : que c’est utile pour eux-mêmes et pour l’Eglise. Notre couple a une mission et le Christ nous pousse à aller toujours plus loin, en restant chaque jour fidèle à sa Parole. »
Pascal et Marie-Noëlle
« En tant que maman d’un jeune handicapé, je suis impliquée dans les associations gérées par Unapei (Union nationale des associations de parents, de personnes handicapées mentales et de leurs amis). Mais Foi et Lumière est le seul mouvement qui réunit les personnes handicapés, les familles et les amis au plan spirituel. Le mouvement permet l'approfondissement de la foi - ensemble - et reste un vrai lieu de partage et de soutien dans l’épreuve. La rencontre du mouvement s’est faite à la paroisse Saint-Jean-Baptiste à Noisy-le-Sec. Elle a eu lieu grâce à la rencontre de mon fils avec Margaret, une des responsables. Je connaissais le mouvement par des témoignages de mes amis polonais sur l’Arche et leurs rencontres avec Jean Vannier, son fondateur. Participant entre autres aux rencontres mensuelles du mouvement, je croise les amis handicapés et leurs familles à la messe le dimanche, ou encore en ville. Je les croise également dans les foyers de vie ou leur lieu de travail.
En prolongement de la vie de notre communauté Foi et Lumière, je reste attentive aux structures d’accueil, aux lieux de vie et de travail, à la santé et autres équilibres de vie. La personne handicapée reste souvent à l'écart, y compris au sein de l’Eglise. C'est la mission - la raison d’être - de Foi et Lumière de changer cela. Après une période de douleur, parfois de rejet qui peuvent suivre la naissance d'un enfant handicapé, les parents se relèvent et changent de regard grâce à la consolation et l’amitié qu'ils trouvent au sein de la communauté. Les prières, les chants, l'amitié et la douceur aident dans les moments difficiles. Une réconciliation se fait avec Dieu et l'Eglise. Le handicap peut éclater des familles. La réponse aux questions : pourquoi cela m'arrive à moi ou à mon enfant, ne trouvent pas de réponse. Nos enfants et nos amis handicapés rejetés trouvent une place d'honneur au sein de la communauté Foi et Lumière. Nous découvrons qu’ils ont, non seulement des dons, mais aussi une spiritualité d’une grande profondeur, avec un besoin de l'exprimer avec leurs moyens propres. La foi profonde en Dieu et la soif de prière nous laisse parfois étonnés et admiratifs.
L’intégration de Foi et Lumière au sein des paroisses met les paroissiens face au petit et au démuni. Les questions éthiques relatives à l‘avortement et au droit à la vie des personnes handicapées trouvent plus facilement des réponses. Foi et Lumière a fêté ses 40 ans en 2011 sur le thème « Messagers de la joie ». Cela témoigne au sein de l'Eglise et dans le monde la joie qui se vit dans les communautés. Ce mouvement participe à la promotion de la personne avec un handicap au sein de l'Eglise et de la société. Les défis que doit relever le mouvement sont ceux de l'Eglise d'aujourd’hui : rester présent auprès des jeunes, attirer une nouvelle génération qui va constituer la relève. »
Elisabeth
« Bien plus qu’un mouvement comme un autre, Foi et Lumière se définit comme une communauté, une véritable famille où peuvent s’éprouver et se vivre une amitié, une fraternité et une joie sans feinte. Et s’il est un mouvement, c’est sans doute dans le sens où il ne cesse de nous mettre en mouvement pour une véritable rencontre de l’autre dans l’acceptation de la différence de chacun. C’est sans doute une des raisons qui justifie mon attachement à cette famille. Dans mon pays d’origine, c’est à travers un ami prêtre que j’ai effectué l’heureuse rencontre de Foi et Lumière. Et dans la paroisse où je vis actuellement, je n’ai donc pas hésité à rejoindre la communauté lorsque l’invitation m’a été faite par mes confrères et certains membres de Foi et Lumière.
Une des particularités de Foi et Lumière, c’est la qualité de notre présence les uns aux autres, et de notre présence effective aux rencontres. Je sens combien la communauté participe à la transformation de ma vie humaine et chrétienne. Foi et Lumière, dans la discrétion et l’efficacité, participe effectivement à la mission de l’Eglise en étant et en restant une vive interpellation. Le mouvement a eu 40 ans en 2011, c’est hier, et c’est aujourd’hui. Il importe de comprendre que les communautés sont nées en relevant le défi de l’acceptation de la différence. Même si d’énormes efforts sont consentis et de grands pas franchis, la communauté continue de montrer aux yeux de tous qu’il est possible de reconnaître, d’accepter et d’accueillir la différence, le handicap. Et que le refus de la différence demeure le seul véritable handicap qu’il faut craindre. Le véritable environnement favorable à une insertion de Foi et Lumière en paroisse, c’est notre cœur. »
Gustave, prêtre à Noisy-le-Sec
« J’étais un peu seule et une amie m’a conseillé de rejoindre le mouvement Foi et Lumière, me disant, tu verras Foi et Lumière est une grande famille ! J’étais alors sur Lyon et c’est dans cette ville que j’ai pris contact avec une communauté proche de mon lieu d’habitation. Ce n’est pas moi qui vais à la rencontre de la personne avec un handicap mental, mais c’est elle qui m’accueille, qui est heureuse de voir la communauté s’agrandir. Au début, j’allais aux rencontres et participais aux chants mimés, aux mimes, à la prière… puis j’ai participé à l’équipe de coordination. Ensuite, j’ai été élu responsable d’une communauté, actuellement je suis vice-coordinatrice de la Province. Nous ne choisissons pas d’être élu, ce sont les membres ou responsables de communauté qui vous élisent.
Le mouvement Foi et Lumière participe à la mission de l’Eglise en regroupant des personnes avec un handicap mental, les parents et les amis. Les personnes avec un handicap mental sortent de leur isolement, elles peuvent avoir des amis, s’ouvrir aux autres. Elles peuvent partager des moments de joie, de fête, de prière… et s’épanouir. Les personnes avec un handicap mental savent mieux que nous exprimer leur foi par de beaux gestes. Le mouvement Foi et Lumière doit relever le défi d’accueillir les jeunes personnes avec un handicap mental, car nos communautés sont vieillissantes, il doit aussi créer des communautés plus adaptées à cette jeunesse. Notre communauté s’insère petit à petit dans la vie paroissiale. Un frein à une intégration serait surtout la peur de la personne avec un handicap mental. »
Maguy, Bondy
Jeunesse ouvrière chrétienne (JOC)
« J’ai d’abord été en équipe ACE avant de rejoindre tout naturellement une équipe de jeunes de la JOC. Après six ans, je m’implique autant que je peux car je crois au message que ce mouvement d’Eglise transmet aux jeunes, en les aidant dans la vie quotidienne et dans leur vie spirituelle. Un regret… les jeunes de la JOC ne sont pas assez intégrés dans la vie paroissiale. Cela dépend bien sûr de notre dynamisme pour tisser ces liens, mais aussi de la manière dont la communauté nous accueille. »
Claire, Neuilly-sur-Marne
« Les jeunes de la JOC sont accompagnés par des adultes appelés "accompagnateurs". Ce sont les jeunes qui ont la responsabilité de leur mouvement. La proposition d’échanger en équipe de « Révision de vie », la pédagogie jociste du « Voir, juger, agir » permettent d’accueillir le foisonnement de vie des jeunes : vie de famille, vie de quartier, vie d’école, vie étudiante, vie professionnelle, vie de foi, vie en société ! Dans ce foisonnement de vie, les jeunes mettent en place des projets. Ils sont accompagnés par des adultes qui ont choisi de se mettre au service de ces jeunes de milieu populaire. Les accompagnateurs se rendent présents et disponibles, respectueux de ce qu’ils sont, portant un regard bienveillant. Ils sont des "points de repère" pour que les jeunes conduisent leur vie d’une façon autonome. Ces adultes prennent au sérieux leur vie qui a du prix aux yeux de Dieu… et qui devrait avoir du prix aux yeux de la société ! »
Plusieurs « jocistes » de Sevran
Mouvement chrétien des cadres et dirigeants (MCC)
« Je cherchais un mouvement où l'on puisse parler de sa foi au travail, de l'éthique au travail, de la place de l'homme dans le management actuel. J'avais un ami au MCC qui m'a proposé de participer à un week-end d'accueil en janvier 2004. Puis, j'ai intégré une équipe sur Paris. Je me suis marié en 2006 et avec ma femme que j'ai rencontrée au MCC, nous avons essayé de créer une équipe dans le diocèse. Elle existe maintenant depuis 2009. Le MCC propose une réflexion et une relecture de vie sur le monde du travail au regard de la doctrine sociale de l'Eglise. Cette réflexion est d'actualité en ce temps de crise qui est à ce moment avant tout une crise morale. Le MCC doit attirer des cadres dans le 93, tant les nouveaux arrivants sur le diocèse que les cadres qui travaillent à la Plaine-Saint-Denis. Le mouvement doit relayer la doctrine sociale de l'Eglise, le respect dû à chacun. Avec la crise actuelle, les défis du management - notamment - sont à la hauteur de la complexité de la société.
Le MCC permet une réflexion sur le rapport à l'argent alors que l'épanouissement personnel et la recherche du profit pour le profit sont des constances dans nos milieux professionnels. L'approche professionnelle peut permettre une évangélisation différente de ce qui peut être proposé en paroisse et peut intéresser des cadres arrivant en Seine-Saint-Denis. Pour le moment, une seule équipe existe et se réunit sur Pantin avec un noyau de Pantinois. Le MCC insiste sur l'engagement dans les paroisses. Dans notre équipe, la plupart ont des engagements dans leurs propres paroisses. C'est mon cas. »
Pierre, Pantin
Mouvement chrétien des retraités (MCR)
« Il y a quelques décennies, donc un temps pas très lointain, l’entrée en vieillesse était considéré comme une décrépitude et entrer en retraite souvent synonyme de retrait de la société, voire même d’exclusion. Or ce n’est plus vrai aujourd’hui, et le départ à la retraite n’est plus une finalité dans laquelle on peut se laisser surprendre par la tentation de la solitude intérieure. Bien au contraire, c’est une ouverture sur de nouveaux espaces qui laissent entrevoir toute l’ampleur d’une mission à accomplir, d’une contribution à apporter aux services des uns et des autres. C’est donc imprégné de cette pensée qui éloignait de moi toute idée de mise en marge de la société que je suis entré dans le monde de la retraite et que j’ai pris la décision de m’engager dans un mouvement où il me serait possible d’œuvrer pour le bien de tous.
J’ai toujours été un chrétien pratiquant et mon choix ne pouvait se porter que sur un mouvement d’Eglise. Aussi, le MCR m’a paru être celui qui correspondait le mieux à mes nouvelles aspirations, invitant ses adhérents à s’engager sur les grands problèmes de notre société : dignité de la personne humaine, dialogue entre tous, proposition de la foi dans la liberté et la conscience de chacun. Le MCR est donc un mouvement apostolique, et de ce fait en relation avec les mouvements d’Église à tous les niveaux, et avec toutes les associations s’occupant des retraités. Il entend conserver toute sa liberté d’analyse et d’action, une position qui lui permet de maintenir sa place dans le monde de la retraite, mais aussi dans la société.
Le mouvement MCR est en communication avec les prêtres et les évêques pour un approfondissement spirituel constant qui lui assure une insertion naturellement favorable dans la vie paroissiale. Il est regrettable de constater qu’il existe, ici et là, quelques cas où le MCR est considéré comme un mouvement de « vieux », à tort bien sûr, car un équilibrage harmonieux existe en son sein entre sexagénaires et octogénaires. A ce titre, une autorité religieuse accorde plus d’importance à la jeunesse en oubliant, ou ignorant, l’existence d’une inter-génération où l’un apporte la richesse de son expérience et de son savoir faire, et l’autre la fougue et l’entrain qui lui sont propres. Tout ceci confondu ne peut qu’être bénéfique à tous ! »
Joseph
« J'ai rejoint les Scouts de France à l'âge de 8 ans, car ils étaient près de chez moi et bien implanté sur ma paroisse. La vie dans la nature, le jeu, dormir sous la tente m'attiraient. Plus tard, j’ai voulu m’engager comme chef pour participer à la mission de l'Eglise, en faisant la proposition de la foi aux jeunes, leur faisant vivre des temps de prière et des célébrations, mais aussi en aménageant des moments de réflexion sur leur vie… Il faudrait que le scoutisme soit plus présent dans les paroisses. »
Benoît, Bobigny
« J’ai rejoint les Scouts et Guides de France pour sa dimension chrétienne, son regard sur l’enfant, sa modernité et son adéquation à notre temps… pas seulement pour son regard sur les enfants, mais sur l'homme en général. C'est un mouvement qui propose d'agir concrètement : on aide les jeunes à être autonomes, à faire leurs choix, à réaliser leurs rêves, et nous qui les accompagnons, nous faisons le même chemin, nous grandissons aussi ! J’ai fréquenté le scoutisme en tant que maman tout d’abord… Après avoir été responsable de groupe local, je suis à présent dans l’équipe départementale où avec d’autres, nous essayons d’aider les groupes scouts à se développer. J’essaie d’être un lien avec le diocèse, une source d’information pour nos jeunes responsables territoriaux, récemment arrivés dans le département. Le mouvement participe à la mission de l’Eglise en mettant en pratique les valeurs de l’Evangile, l’amour du prochain, du plus petit, le sens du service, la protection de la création, en proposant d’autres manières de vivre la foi, la prière. L’individualisme est un fait de notre société. La solidarité, au cœur du scoutisme, est donc un défi que nous avons à relever.
Le scoutisme faisait auparavant partie du paysage connu de notre société, ce qui n’est plus vraiment le cas, mais c’est aussi un défi intéressant car l’horizon est ouvert ! Notre monde est de plus en plus technologique, le rapport à la nature est un autre vrai défi à venir pour les scouts. Les scouts participent à la vie paroissiale, au catéchisme, à l’aumônerie, à l’animation. Ils se mettent régulièrement au service de leur paroisse… Mais il y a des freins bien sûr, les activités scoutes ont un lien avec la nature, qui n’est pas très présente dans nos villes du 93. Ils doivent souvent s’éloigner et ne sont donc pas très visibles par les paroissiens. »
Anne, Le Bourget
« J’ai débuté par un patronage catholique avant de côtoyer des scouts dans mon établissement scolaire. J'ai senti combien le scoutisme possédait une dimension autre, avec sa rigueur, son idéal, ses techniques et surtout sa pédagogie axée sur la confiance et la responsabilité. Une formule à l’époque m’avait marqué, je la cite de mémoire : « On n'est pas obligé d'être scout, mais être scout oblige. » Sensibilisé dans l'importance de l'action que peut avoir le groupe des parents, amis et anciens, je me suis impliqué dans le réseau parents-amis. L'ouverture à tous, dans le respect des sensibilités religieuses, philosophiques ou morales, est un aspect important de la démarche scoute : accueillir l'autre comme il est, respecter ses convictions tout en proclamant notre foi en vivant l'Evangile à travers nos activités. Le principal défi du mouvement scout est l’ouverture à tous, accepter des jeunes de milieux sociaux culturels et religieux différents en leur faisant vivre une aventure qui doit les amener à mieux connaître un homme nommé Jésus. Le mouvement a pour cela de nombreux matériaux mis à la disposition des chefs. Les jeunes venus de divers horizons, la perte de la pratique religieuse des parents, et l’évolution de notre société, n’aident pas la démarche religieuse communautaire. La plupart des groupes ont de bons contacts avec les prêtres des paroisses, qui sont par ailleurs leurs aumôniers. Les scouts participent régulièrement à la vie paroissiale. »
Yves
Vivre ensemble l’Evangile aujourd’hui (VEA)
« La messe du dimanche ne suffisait pas pour nourrir ma foi. On ne peut réagir, dire ce qu’on pense, poser des questions… Une amie m’a parlée de VEA : tout de suite, je me suis dit que c’était ce qu’il me fallait. Un soir, on partage sur un homme qui dort dans sa voiture : que faire ? Et cela est excellent. Une autre fois, c’est un partage sur l’expérience d’un membre qui ne parlait pas avec une collègue et qui s’est mise à lui faire la cuisine chaque jour depuis qu’elle est malade. Puis, c’est un partage sur la situation d’un membre qui a perdu son travail. Bref, on part d’événements qui marquent nos vies et on s’aide à voir ce qui est faisable pour avancer, à la lumière de la parole de Dieu. C’est assez naturellement que nos rencontres VEA nous aident à nous insérer dans la société, plus précisément dans des engagements au travail, dans nos quartiers, et même à l’Eglise. Et cela montre bien qu’être chrétien ne saurait consister simplement à participer à la prière du dimanche, mais à vivre sa vie de chaque jour à la lumière de l’Evangile. VEA nous aide à en prendre conscience. Un souci toutefois : les groupes ne se multiplient pas et parfois vieillissent… C’est dommage que les paroissiens ne profitent pas de nos mouvements pour réfléchir davantage à leur foi, cela ne fait pas partie des priorités et c’est dommage. »
« Avec mon mari, nous étions à l’ACI (Action catholique des milieux indépendants) depuis longtemps et les allusions aux classes sociales de certains membres nous agaçaient de plus en plus. Nous avons donc choisi un mouvement qui regroupait des personnes de tout âge et de tout milieu social. Quand une camarade de Gagny m’a parlé de VEA, nous avons proposé à des amis de monter une équipe. Mon mari a beaucoup apporté en réflexion théologique, mais depuis son décès l’an dernier, nous avons du mal à continuer. Prier c’est bien... Prier et réfléchir sur sa vie, éclairés par d’autres, c’est plus profond et mène à une conversion qui est dans la ligne de l’Evangile. Le mouvement VEA est surtout constitué de personnes à la retraite, je regrette qu’il n’y ait pas davantage de brassage de générations. Je me sens un peu "coupable" de ne pas signaler les dates de réunions aux paroisses, si bien que nous sommes peu insérées. »
« Quand on m’a présenté le mouvement VEA, j’ai surtout apprécié le brassage de milieux sociaux, de cultures et d’âges. En s’écoutant les uns les autres, nous découvrons d’autres manières de penser et de réagir, c’est très fécond. Comme responsable diocésaine, je suis en lien avec les instances régionale et nationale afin de répercuter les informations aux équipes. Je conçois ce rôle comme un moteur, une locomotive ! J’essaie de soutenir les équipes en difficulté, et suis souvent en recherche d’accompagnateurs pour un soutien spirituel. Lors des réunions d’équipes, j’insiste sur la confidentialité des paroles prononcées afin d’établir un climat de confiance. Ces paroles, au regard de l’Evangile, aboutissent à un changement intérieur, une autre manière de vivre et de penser. Ces rencontres sont fructueuses et conviviales. Notre mission dans l’Eglise, c’est d’accueillir des membres pas forcément très pratiquants, certains sont sur le "seuil", d’autres viennent d’autres cultures que la nôtre, mais ensemble nous réfléchissons à comment l’Evangile - Parole universelle - peut interpeler chacun et chacune d’entre nous dans sa vie. Afin de renouveler et rajeunir nos membres, nous pourrions proposer VEA, entre autres, aux anciens néophytes adultes, ceux qui n’ont plus de lieux de réflexion après leur préparation à la confirmation. Dans ce mouvement fraternel, chacun a sa place. Un défi : celui de former des accompagnateurs spirituels ! Sur les paroisses de mon secteur, VEA est implanté depuis une trentaine d’années. Les paroissiens connaissent le mouvement, ce qui rend plus faciles les invitations à nous rejoindre. VEA se manifeste aussi lors de forums, de présentations de groupes paroissiaux, d’animations de messes, de stands de kermesse. »
Plusieurs membres de VEA