Villemomble : la coupe du monde de rugby rassemble la paroisse — Diocèse de Saint-Denis-en-France

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Villemomble : la coupe du monde de rugby rassemble la paroisse

France vs. Nouvelle-Zélande, match d’ouverture de la Coupe du Monde de Rugby, le 8 septembre, fut pour la paroisse de Villemomble l’occasion d’un moment festif et rassembleur, de 7 à 77 ans. Elle s’y est retrouvée dans une ambiance familiale, faite de partage et de transmission, à l’école de nobles valeurs capables de conduire à Dieu.

Chacun a pu y rencontrer et échanger avec des paroissiens qu’il n’avait jusque là que croisés à la sortie des messes. “C’était une vraie joie de se rencontrer !”, nous dit un participant. “Bien sûr que les mordus auraient pu regarder le match tout seuls, mais c’est tellement mieux d’en faire un moment de partage !” Sans compter que l’explication des règles (compliquées) du rugby, loin d’exclure les moins connaisseurs, est  au contraire le moyen de les inclure, eux qui furent à la fois étonnés et ravis par le célèbre haka des Néo-Zélandais. 

Le Père Etienne, curé de la paroisse, souligne également ce que le rugby nous rappelle de la vie chrétienne :

Jésus et tant de saints, nous parlent de l’amour de Dieu en termes de combat. Or une partie de rugby est un combat, comme la vie chrétienne, comme la vie tout court, un combat, beau, dur et épuisant.

C’est un combat collectif, où chacun doit jouer un rôle différent. L’équipe qui gagne n’est pas celle qui comporte des individualités, mais celle qui est la plus solidaire. La mêlée victorieuse n’est, ni la plus musclée, ni la plus lourde ; mais bien la plus liée, la plus harmonieuse - en communion oserai-je dire.

Les joueurs qui marquent et aplatissent dans l’en-but (« en terre promise » disent les commentateurs) ont le triomphe modeste : ils se savent le dernier maillon d’une grande chaîne et doivent leur essai à l’effort de tous.

Ainsi, les quinze joueurs de l’équipe ont des profils bien différents en fonction des postes, cette différence est une chance et une nécessité. « Nous sommes un seul corps dans le Christ, et membres les uns des autres, chacun pour sa part. Et selon la grâce que Dieu nous a accordée, nous avons reçu des dons qui sont différents ». (Rm 12, 5-6 et aussi 1Co 12).

Solidarité, amour de la différence, humilité, complémentarité, esprit de corps : l’équipe de rugby est une belle image de l’Eglise.

Espérons que les Bleus pourront s’exprimer dans quelques semaines, comme Saint Paul en fin de vie : « J’ai mené le bon combat, j’ai achevé ma course, j’ai gardé la foi. Je n’ai plus qu’à recevoir la couronne » (2Tm 4, 7-8).”

Pour l’heure, les choses ont bien commencé : la France a triomphé 27 à 13 lors de ce premier match !