Lancement du Jubilé des 800 ans des Franciscains en France — Diocèse de Saint-Denis-en-France

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Lancement du Jubilé des 800 ans des Franciscains en France

Mercredi 22 février, la Famille franciscaine présentait lors d’une conférence de presse à la basilique cathédrale Saint-Denis, le programme du Jubilé des 800 ans de l’arrivée des Franciscains en France (1217-2017).
Publié le 27/02/2017

C’est la basilique cathédrale Saint-Denis qu’a choisie la Famille franciscaine pour lancer le Jubilé des 800 ans de son arrivée en France en 1217, lors d’une conférence de presse à laquelle sont venus des journalistes de différents médias et qui a rassemblé des religieux, religieuses, prêtres, diacres et laïcs issus de la grande diversité des communautés vivant de la spiritualité de saint François d’Assise. En effet, c’est à Saint-Denis que le frère Pacifique, l’un des plus chers compagnons de saint François, débute au  XIIIe siècle l’implantation des  frères en France, à Vézelay, puis à Saint-Denis et à Paris, suite à sa rencontre avec l’abbé de Saint-Denis. Cette arrivée des frères en Ile-de-France a été retracée lors de la conférence de presse par le frère Jean-Baptiste Auberger, historien et spécialiste des sources franciscaines. Présent aussi pour l’évènement, Mgr Jean-Pierre Grallet, administrateur apostolique du diocèse de Strasbourg et franciscain, a présenté la modernité de la spiritualité franciscaine face aux défis de l’Eglise et de la société aujourd’hui. Une modernité notamment incarnée par Christine Fisset, membre d’une Fraternité franciscaine laïque en Seine-Saint-Denis qui a témoigné de son engagement quotidien éclairé et inspiré par la spiritualité franciscaine, en particulier au sein de l’association Le Rocher, au cœur des cités.

800 ans et après…

La Famille franciscaine ouvre un Jubilé qui fait mémoire du chemin parcouru depuis 800 ans, mais qui est résolument tourné vers demain, comme l’indique son leitmotiv : « 800 ans et après… ». « Notre Jubilé n’est pas nostalgique » explique frère François-Xavier Bustillo, custode des Franciscains Conventuels de France et porte-parole de la Famille franciscaine pour le Jubilé, « il nous stimule à donner le meilleur de nous-mêmes (…) pour continuer à bâtir la fraternité, à rejoindre les plus pauvres, soigner la Terre et continuer le dialogue interreligieux. En ce Jubilé, nous souhaitons être des signes d’espérance dans l’Eglise et dans le monde. Saint François est le chantre de la fraternité. La France, notre pays, a besoin de retrouver une certaine sérénité, en sortant des peurs qui engendrent des violences. Le charisme franciscain prêche la paix et la joie. »
A travers ce Jubilé, les Franciscains lancent donc cinq appels : vivre la fraternité, rejoindre les exclus, sauvegarder notre mère la Terre, oser la rencontre avec l’islam, se réjouir d’être croyant. Pour cela, la Famille franciscaine invite à se mettre en chemin à travers plusieurs temps forts thématiques, organisés du 1er mars au 4 octobre 2017, dans toute la France pour apprendre (colloques, séminaires), prier en Eglise (Carême franciscain, retraites), rencontrer la Famille franciscaine (week-end, rencontre œcuménique), cheminer avec François d’Assise (vacances franciscaines, pèlerinages).

Présente dans tous les diocèses de France y compris d’Outre-Mer, la Famille franciscaine, qui compte près de 4000 membres, invite à rencontrer les frères, sœurs et fraternités franciscaines séculières près de chez vous, notamment à l'aide de la carte interactive de la présence franciscaine en France.

 

La Famille franciscaine dans le diocèse de Saint-Denis 

  • Petite sœur de saint François d’Assise à Livry-Gargan,
  • Sœurs franciscaines missionnaires de Marie à Clichy-sous-Bois,
  • Laïcs, diacres et prêtres membres de Fraternités séculières : Fraternité Arc-en-Ciel (Clichy-sous-Bois), Fraternité Notre-Dame de Liesse et Fraternité Saint-François (93/94)
     

Contact pour la Famille franciscaine dans le 93 :
André Boye, 06 87 02 03 65 - Envoyer un courriel

Accéder à toutes les infos sur le Jubilé

Retrouver la Famille franciscaine près de chez vous

Entretien avec frère Jean-Baptiste Auberger, gardien du couvent de Paris et aumônier à l’hôpital de la Pitié Salpêtrière (Radio Vatican)

 

Anne-Marie Tossou


Message du pape François aux membres de la Famille Franciscaine de France

Témoignage

 


Christine Fisset,
membre de la fraternité franciscaine Arc-en-Ciel de Clichy-sous-Bois

Comment s’est faite pour vous la rencontre avec saint François ? Et ensuite avec la fraternité franciscaine ?

J’ai découvert Assise en 2002. J’y ai acheté une icône de saint François que j’ai accrochée dans ma chambre. Le visage représenté était si amical que je me suis mise à lui confier mes joies et peines. Je recherchais à cette époque une plus grande unité entre ma foi et mon travail. Le désir de François d’être le frère de tous, notamment des étrangers, a été pour moi un fort encouragement à partir travailler au service des habitants des banlieues sensibles. Je suis aujourd’hui salariée de l’association « Le Rocher Oasis des Cités » à Bondy. J’ai voulu en 2010 rejoindre des frères laïcs engagés derrière François et suis à présent membre de la fraternité « Arc-en-ciel »de Clichy-sous-Bois. J’ai prononcé mon engagement dans l’Ordre franciscain séculier le 4 octobre 2016.

Qu’avez-vous appris sur le charisme de François ? Comment vous nourrit-il chaque jour ?

J’aime son amour de la Parole de Dieu et son empressement à la mettre en pratique, au pied de la lettre. « N’emportez ni argent, ni sac, ni sandales » : François se déchausse et part avec une seule tunique. « Le Fils de l’homme n’a pas où reposer sa tête » : François refuse de dormir sur un matelas, de manger sur une table dressée. Pour rester toujours capable de s’identifier à n’importe quel homme, même miséreux, lépreux, brigand. C’est ce dépouillement volontaire, qui le rend capable de donner à plus pauvre que lui, le manteau dont on vient de le couvrir, ou d’aller mendier à Assise sans peur des jugements. Enfin, j’aime sa conception de la « joie parfaite », son détachement des œuvres humaines. Être heureux de l’existence même de Dieu, sans se laisser dévaster par ses propres faiblesses, les oppositions, les échecs.

Comment peut-on donner un certain « appétit » à découvrir la fraternité franciscaine pour inciter chacun à la vivre ?

De son vivant, François a accepté que des laïcs le suivent en gardant leur état de vie. La fraternité franciscaine puise donc ses racines à la source ! C’est une grande chance de posséder encore ce trésor en 2017. La fraternité est aujourd’hui un lieu où l’on approfondit la vie de François, en passant un moment joyeux et fraternel. Je mesure toujours plus combien les appels de François sont d’une brûlante actualité. Être fraternels ! À l’heure où les écarts de richesse se creusent et où la solitude grandit. Être humbles et sobres ! Alors que notre monde développé est happé par la consommation et la création entière par l’autodestruction. Et surtout, louer Dieu ! Alors qu’il est inépuisable en amour et en dons...