Mercredi des Cendres, le 14 février : entrée en carême — Diocèse de Saint-Denis-en-France

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Mercredi des Cendres, le 14 février : entrée en carême

“Convertissez-vous et croyez à l’Évangile”. Le Mercredi des Cendres, premier jour du carême, est marqué par l’imposition des cendres sur le front des fidèles, pour signifier la fragilité de l’homme, et l’espérance en la miséricorde de Dieu. En 2024, il est fêté le 14 février. Une fois n'est pas coutume : les amoureux vont donc devoir renoncer à célébrer la Saint-Valentin, au profit des Cendres. Mais ce n'est que partie remise pour un diner en amoureux !
Publié le 13/02/2024

On trouve déjà le symbolisme des cendres dans l’Ancien Testament. Il évoque globalement la représentation du péché et la fragilité de l’être. On peut y lire que quand l’homme se recouvre de cendres, c’est qu’il veut montrer à Dieu qu’il reconnaît ses fautes. Il demande alors à Dieu le pardon de ses péchés : il fait pénitence.

 

Qu'est-ce que le carême ?

message du pape François

 

 

"Le Seigneur a dit : « Je ne suis pas venu appeler les justes, mais les pécheurs » (Mt 9,13). Il n'est donc permis à aucun chrétien de haïr qui que ce soit, car personne n'est sauvé autrement que grâce au pardon des péchés... Que le peuple de Dieu soit donc saint, et qu'il soit bon : saint pour se détourner de ce qui est défendu, bon pour accomplir ce qui est commandé. C'est une grande chose, certes, d'avoir une foi droite et une doctrine sainte ; il est très louable de réprimer la gloutonnerie, d'avoir une douceur et une chasteté irréprochable, mais toutes ces vertus ne sont rien sans la charité...

Mes bien-aimés, tous les temps conviennent pour réaliser ce bien de la charité, mais le carême nous y invite plus spécialement. Ceux qui désirent accueillir la Pâque du Seigneur avec la sainteté de l'esprit et du corps doivent s'efforcer avant tout d'acquérir ce don qui contient l'essentiel des vertus et qui « couvre la multitude des péchés » (1P 4,8). C'est pourquoi, au moment de célébrer le mystère qui surpasse tous les autres, celui par lequel le sang de Jésus Christ a effacé nos fautes, préparons en premier lieu les sacrifices de la miséricorde. Ce que la bonté de Dieu nous a accordé, accordons-le à ceux qui ont péché contre nous. Que les injustices soient jetées dans l'oubli, que les fautes n'entraînent pas le châtiment, et que tous ceux qui nous ont offensés ne craignent plus d'être payés de retour...

Chacun doit bien savoir qu'il est lui même pécheur et, pour recevoir lui-même le pardon, il doit se réjouir d'avoir trouvé quelqu'un à qui pardonner. Ainsi, lorsque nous dirons, selon l'enseignement du Seigneur : « Pardonne-nous nos offenses comme nous avons nous-mêmes pardonné à ceux qui nous ont offensés » (Mt 6,12), nous pouvons être sûrs que nous obtiendrons la miséricorde de Dieu."

Saint Léon le Grand (? - vers 461), pape et docteur de l'Église
10ème homélie pour le Carême (trad. bréviaire ; SC 49 rev)