Le corbeau et le renard : produire local n’est pas une fable
la semaine sainte
Après l'entrée de Jésus à Jérusalem
A mort !
Celui, qui "vient au nom du Seigneur", accueilli par les foules dans une spontanéité et une grande joie, va être refusé par la ville où règne une agitation. Un complot se prépare et la confrontation sera forte. Les évangiles nous relatent les événements en plusieurs chapitres qui s'achèveront par la croix… Et le troisième jour, la résurrection, le signe le plus fort de Dieu.
On ne rejoue pas l'histoire
La liturgie de la semaine sainte n’est pas de l’ordre d’un anniversaire, elle ne rejoue pas l'histoire à la manière d'un mime, elle en fait mémoire en tenant compte de sa globalité. Après la résurrection, plus rien ne peut être comme avant. Toute l'histoire du Christ ne peut se lire qu'à la lumière du mystère pascal. Nous célébrons la Passion et la mort du Seigneur comme événements indissociables de sa résurrection. Les lectures bibliques nous introduisent et nous aident à entrer dans ce double aspect.
Lundi, mardi, mercredi saints
L’Eglise nous invite à célébrer la liturgie des heures en communion avec tous les chrétiens du monde.
Le TRIDUUM PASCAL
Qu'est-ce que le Triduum pascal ?
Le mot "triduum" vient du latin (tres, "trois", et dies, "jour"). C’est un "espace de trois jours" qui commence le Jeudi saint et se termine le jour de Pâques. Ces trois jours constituent le cœur et le sommet de toute l'année liturgique.
Jeudi saint
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Le lavement des pieds
Jésus, réunit les siens. Il donne à certains rites une nouvelle signification: le lavement de mains devient celui des pieds ; le pain distribué par le père de famille est partagé par Jésus en signe de son corps livré ; la coupe de bénédiction est bue en signe de son sang versé, il est l’agneau immolé.
Le signe d’un don total
Jean a relaté seulement le lavement des pieds, alors que les autres évangélistes ont transmis l’institution de l’Eucharistie. C’est la même Cène. Le lavement des pieds et l’eucharistie sont l’expression du même don total que Jésus fait de lui-même et de sa vie pour le salut du monde. Le service est lié à l’Eucharistie d’une manière indéfectible. Être pratiquant ne consiste pas seulement à aller à la messe : il faut aussi communier à la détresse et aux besoins de ceux que la vie malmène. Le service est eucharistie quand il est visite de malades, attention fraternelle vis-à-vis des SDF, des migrants…. N’oublions pas que la vie de famille, ou de communauté, est aussi un lieu de multiples services auxquels nous ne faisons pas, d’habitude, attention.
«Rester en tenue de service» Lc 12,35, Jésus a donc choisi un geste ordinaire pour nous rappeler que l’amour fraternel s’inscrit dans les gestes simples de la vie.
Nous voici à la table de Jésus, nous voici participants de son repas…
La messe du soir, à laquelle nous sommes, d’habitude, tous conviés, commémore le dernier repas, ou Cène, que Jésus a pris avec ses disciples avant d’être livré. Jésus institue l'eucharistie. Il annonce que sa Présence demeure vivante dans le sacrement de son Corps et de son Sang.
« Pendant le repas, Jésus, ayant pris du pain et prononcé la bénédiction, le rompit et, le donnant aux disciples, il dit : « Prenez, mangez : ceci est mon corps. » Puis, ayant pris une coupe et ayant rendu grâce, il la leur donna, en disant : « Buvez-en tous, car ceci est mon sang, le sang de l’Alliance, versé pour la multitude en rémission des péchés. (Mathieu 26, 26-28)
La semaine sainte 2020 a un autre goût car nous allons vivre dans le désir de faire assemblée et de communier, ensemble, à nouveau, au corps et au sang du Christ.
Vendredi saint
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En ce jour où nous faisons mémoire de don total du Christ à travers une longue et nourrissante liturgie de la Parole. Les lectures précédant le récit de la Passion sont celles du Chant du serviteur souffrant (Isaïe 52, 13 - 53, 12) et de la Lettre aux Hébreux sur le caractère sauveur de la mort de Jésus (Hébreux 4, 14-16 ; 5, 7-9).
Entre ces deux lectures, en écho du texte d'Isaïe, le psaume 30 : "Mes jours sont dans ta main : délivre-moi". Puis se déroule tout le récit de la Passion selon saint Jean (18, 1 - 19, 42).
La mort sur la croix était réservée aux esclaves et aux bandits d'origine étrangère. Mais en faisant de sa mort un geste d'amour "jusqu'au bout", Jésus en a fait l'instrument de notre salut.
C'est ensuite, après la communion(en temps ordinaire), que commence la longue veille dans le silence de l'attente que nous allons vivre cette fois-ci à la maison.
Le silence du Samedi saint
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Après avoir fait mémoire et célébré l’ensemble des événements relatifs aux dernières heures de la vie de Jésus, l’Eglise toute entière est plongée dans le silence.
Elle médite sur les événements des derniers jours et préparent son espérance en la Résurrection promise.
La veillée pascale
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La Veillée pascale est avant tout et fondamentalement une ... veillée ! Cela veut dire qu'on prend tout le temps qu'il faut pour célébrer. Veiller, cela suppose la durée: durée des rites et durée des chants. C’est une célébration qui prend son temps. :
La veillée pascale est mémoire des merveilles réalisées par le Dieu de l'Alliance, mémoire de ce que Dieu a fait pour nous, elle est action de grâce : Merci..
Le chant de l’Exultet l’exprime d’une manière forte et belle :
Nous te louons, splendeur du Père, Jésus, Fils de Dieu.
Pastorale Liturgique
Diocèse de Saint-Denis
Des documents pratiques à télécharger en cliquant sur les liens ci-dessous :
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