Se souvenir des victimes de l'esclavage colonial, le 23 mai — Diocèse de Saint-Denis-en-France

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Se souvenir des victimes de l'esclavage colonial, le 23 mai

Le 23 mai 1998, alors qu'on commémore le cent cinquantenaire de l’abolition de l’esclavage, 40.000 personnes défilent silencieusement de la République à la Nation pour que l’esclavage soit reconnu comme crime contre l’humanité. Depuis lors, chaque 23 mai est commémoré le souvenir des victimes de l’esclavage colonial, à travers une « cérémonie Lanmèkannfènèg ». Cette année, la célébration religieuse de commémoration sera célébrée à Paris, en l'église Saint-François Xavier.
Publié le 16/05/2023


Le Comité Marche du 23 Mai 1998 nous donne rendez-vous mardi 23 mai 2023 pour la journée nationale d'hommage aux victimes de l'esclavage colonial.

- Du 8 au 23 mai, c’est le LanmèKannFèNèg, qui signifie la fabrication des descendants d'esclaves en Caraïbe. 

Depuis deux ans, a été instauré le repas « Fèt Fanmi Lanmè Kann Fè Nèg » en hommage aux victimes. Cette année, il aura lieu samedi 20 mai 2023, c’est un moment en famille pour se souvenir et partager un repas traditionnel de dombré en l'honneur des victimes, pour qu’elles ne soient plus oubliées : voir

Mardi 23 mai, en l'honneur des victimes de l'esclavage colonial, le CM98 invite à déposer en famille une fleur sur l'un des monuments en leur honneur à Saint-Denis, Sarcelles, Grigny, Creil ou dans les jardins du ministère de l'Outre Mer.

Les adresses sont les suivantes :
Place Victor Hugo, parvis de la Basilique, Saint-Denis (93)
• Esplanade des droits de l'homme Grigny (91)
• Place Jean-Pierre Passe-Coutrin, Parvis de l'ANCV, 36 boulevard Henri Bergson, Sarcelles (95)
• Parc municipal, allée Nelson Creil (60)

La cérémonie nationale aura lieu dans les jardins du Ministère des Outre-Mer de 14h à 22h, 7 rue Oudinot, 75007 Paris.

La célébration religieuse se déroulera cette année en l'église Saint-François Xavier, à Paris.

Pour en savoir plus sur l'association mémorielle et la journée du 23 mai : www.cm98.fr et anchoukaj.org.

 

Retour sur la célébration religieuse en mai 2022, à la basilique Saint-Denis

 

Album-photos

 

 

Rappel historique : tout commence par une marche silencieuse...

Le 23 mai 1998, alors qu'on commémore cette année-là le cent cinquantenaire de l’abolition de l’esclavage, 40.000 femmes et hommes, des Antillais pour la plupart, défilent silencieusement de la République à la Nation pour que l’esclavage soit reconnu comme crime contre l’humanité. Des pétitions circulent. 10 000 signatures sont recueillies.

Les organisateurs de cette marche décident que chaque 23 mai sera commémoré le souvenir des victimes de l’esclavage colonial. L’association aboutira, en 2003 à une cérémonie qu’elle appellera « cérémonie Lanmèkannfènèg » (cérémonie laïque avec des éléments de l’histoire de l’esclavage et des témoignages).

Pour plus d'information sur l'association "Comité de la marche du 23 mai 1998" : cm98.fr

En 2001, une loi vient reconnaître et dénoncer la pratique par la France de l'esclavage colonial. Il s'agit de la loi du 21 mai 2001 dite "loi Taubira", du nom de la députée de Guyane, rapporteuse de la loi à l'Assemblée. Ce texte reconnaît comme crime contre l'humanité les traites et les esclavages pratiqués par la France à partir du xve siècle sur les populations africaines, amérindiennes, malgaches et indiennes.

Adoptée par le Parlement le 10 mai 2001, cette loi est promulguée le 21 mai 2001. En 2006, le 10 mai est choisi pour célébrer la Journée nationale des mémoires de la traite et de l'esclavage et de leurs abolitions.

En parallèle de ces événements historiques, le diocèse fait mémoire, depuis vingt ans, des victimes de l’esclavage colonial.