Une fascinante Nuit des cathédrales — Diocèse de Saint-Denis-en-France

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Une fascinante Nuit des cathédrales

La Nuit des cathédrales attire désormais de plus en plus de monde, c’est le constat de cette dernière édition qui a eu lieu samedi 11 mai en la Basilique cathédrale Saint Denis.
Publié le 15/05/2019

Cet événement d’ampleur européen est porté par la commission d’Art sacré du diocèse de Saint-Denis. La programmation se veut ouverte à tous, petits et grands : visites commentées, concerts, expériences artistiques visuelles et musicales, procession de lumière et temps de prière en fin de soirée au pied des reliques de saint Denis et de ses compagnons martyrs. Une diversité d’expressions qui cherche autant à incarner l’un des plus importants édifices gothiques en Europe que de provoquer nos sens par des propositions artistiques. Ce fut le cas cette année avec les artistes Alain Juteau et Jim Skull et leurs sculptures installées dans le narthex ; des œuvres qui interrogent la condition humaine et l’au-delà par des crânes, des masques, les esprits des ancêtres. Avec « Mémoires originelles », ces deux artistes expriment l’immanence et la transcendance parmi la foule de gisants présente depuis des siècles dans cette nécropole royale. A destin extraordinaire, créations fascinantes.

Les sculptures d’Alain Juteau et de Jim Skull
par Françoise Viéville, commission diocésaine d’Art sacré

Cette Nuit des cathédrales élargit nos horizons. En ouvrant ses portes le temps d’une soirée, la Basilique cathédrale Saint Denis se dévoile autrement. Les visites ne sont pas une réplique de ce qui est proposé par les Monuments nationaux. Les personnes habilitées par la commission d’Art sacré du diocèse sont non seulement aguerries sur l’histoire de l’édifice depuis la petite chapelle du 5e siècle, mais aussi sur son sens chrétien depuis sa fondation ; les nombreux messagers de la foi qui ont « construit » l’édifice que nous connaissons aujourd’hui. Le programme de visites se voulait éclectique en dévoilant les basiliques successives, le gothique naissant, la façade et ses trois portails qui incarnent les temps de la Révélation, le portail des Valois, le vitrail du maître-verrier Gruber dans la chapelle des fonds baptismaux, le chœur et son mobilier liturgique créé en 2016 pour les 50 ans du diocèse, les vitraux du 12e siècle initiés par l’abbé Suger, et ceux du 19e, les tombeaux royaux, enfin la crypte où fut inhumé saint Denis. Car, comme nous le rappelle Mgr Pascal Delannoy, « ne l’oublions pas, c’est Denis qui est à l’origine du monument que nous contemplons aujourd’hui. Denis, l’évangélisateur passionné ! Denis, premier évêque de Paris, martyrisé à Montmartre (le mont des martyrs) avec plusieurs de ses compagnons vers 250 [1] ».

B. Rastoin

[1] Saint-Denis dans l’éternité des rois et reines de France, Editions La Nuée Bleue, Coll. La Grâce d’une cathédrale, 2015

 
 

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