Bioéthique : Quel monde voulons-nous pour demain ? — Diocèse de Saint-Denis-en-France

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Bioéthique : Quel monde voulons-nous pour demain ?

Embryon - Fin de vie - Procréation - Don d’organe - Bioéthique - PMA - GPA - Naissance - Etre humain - Consentement - Don de gamètes - ADN ...
  • Quand

    le 17/05/2018 à 20h30

  • Maison diocésaine Guy Deroubaix - 6 avenue Pasteur 93140 Bondy (Bus 105 / 303 : arrêt "Eglise de Bondy" - RER E : arrêt "Bondy")

  • Contact

  • Téléphone

    01 48 47 91 35

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BIOETHIQUE : Quel monde voulons-nous pour demain ? from Diocese de Saint-Denis 93 on Vimeo.
 

Des Etats Généraux en 2018, une nouvelle Loi en 2019… de quoi parle-t-on ?

Jeudi 17 mai / 20h30-22h30
Avec Alain Cordier, ancien vice-président du Comité consultatif national d’éthique

 

2e conférence-débat :
Et l’Eglise catholique, que nous dit-elle ?
Mercredi 6 juin / 20h30-22h30
Avec Françoise Niessen, médecin, co-auteure du livre Repères chrétiens en bioéthique

 


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De la naissance à la fin de vie

La vie est depuis toujours un mystère pour l’Homme. Des artistes ont voulu décrire ce mystère en images plus accessibles que les mots. Ainsi, la création du monde peinte par Michel Ange [1]. On y voit le doigt de Dieu venir à la rencontre du doigt de l’homme et lui  donner la vie. L’artiste laisse un espace vide entre le doigt du créateur et le doigt de la créature. Cet espace représente l’abîme entre celui qui donne la vie et celui qui la reçoit ; cet espace ne sera finalement comblé qu’en Jésus-Christ, vrai Dieu et vrai homme, il est le trait d’union vers le Père, notre boussole de vie, notre éthique. D’où la perception chrétienne d’être à la fois de petites choses perdues parmi des millions d’autres, et en même temps irremplaçables : que l’on soit petit, faible, malade, apparemment "inutile".

Principes et réalités de la vie

Souvent, j’entends dire : « Je suis une lourde charge inutile pour la société, pour ma famille ; ma vie maintenant ne vaut plus la peine d’être vécue, il faudrait que je parte ! » Mais la vie ne se mesure pas à l’aune de l’utilité que l’on croit avoir, car, c’est lorsque la personne est la plus fragile, qu’elle témoigne de cette extrême dignité gratuite que Dieu lui a conféré. L’Eglise a recueilli ce précieux mystère de vie et l’a traduit au cours des siècles en normes et préceptes, mais toutefois, sans les figer une fois pour toutes, afin de pouvoir prendre en compte les réalités culturelles et personnelles de chacun [2]. Il y aura donc toujours un perpétuel - et parfois difficile - dialogue entre les principes et les réalités de la vie. Ainsi l’encyclique Humanae Vitae doit-elle être lue dans l’éclairage qu’en font les évêques de France, fin 1968.

La voix chrétienne de la conscience

Avec le concile Vatican II, l’accent sera mis sur la place centrale de la conscience, une conscience éclairée dans la prise de décision éthique. « La conscience est le centre secret de l’homme et lieu ultime de décision » dira la constitution Gaudium et Spes L’Eglise (L'Eglise dans le monde de ce temps - 16 et 43, 2-3). Comment ? En s’entourant de multiples éclairages : l’enseignement de l’Eglise, le dialogue avec une personne compétente, le partage fraternel, les formations en cette période ou tant d’idées sont lancées sans critique. Ainsi en est-il des débats actuels sur la fin de vie auxquelles sont confrontés les soignants, les familles, et qui doivent permettre de faire entendre la voix chrétienne de la conscience. Désormais, du début à la fin de vie, nul ne se pourra se dispenser de réflexion éthique.

Claude Scheuble,
Groupe de réflexion éthique

 

[1] Plafond de la Chapelle Sixtine (Rome), par Michel Ange
[2] Alphonse de Liguori Homo Apostolicus, 1763