Appels décisifs, témoignages — Diocèse de Saint-Denis-en-France

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Appels décisifs, témoignages

80 jeunes et 150 adultes ont vécu la célébration de l'appel décisif, samedi 13 et dimanche 14 février. A quelques semaines de recevoir le sacrement du baptême, de la communion ou de la confirmation, plusieurs d'entre eux nous partagent ce qu'ils ont vécu lors de l'étape de l'appel décisif et durant sa préparation.
Publié le 02/03/2016

A tout moment, il nous appelle

Olivier, suite à la journée de préparation à l'appel décisif
Au départ, je partais à cette journée en me disant qu'elle allait être longue et que, peut-être, il y aurait des moments où je m'ennuierais.
Pour tout vous dire, la journée je ne l'ai pas vue passer, au contraire, elle a été plus qu'enrichissante  pour moi et, je pense, pour beaucoup d'entre nous.

Les moments forts de cette journée ont été pour moi le fait de voir autant de personnes qui ont su entendre l'appel de Jésus et à quel point il avait touché leurs cœurs, surtout lorsqu'on a chacun déposé un post-it, sur une croix nue, où nous avions écrit des mots, des souhaits, des valeurs qu'on respecterait dans notre vie de chrétien.
Je garderais un grand souvenir de cette journée de préparation à l'appel décisif car c'est la preuve qu'à tout moment, Jésus nous appelle et peu importe à quel moment de notre vie, il suffit d'enlever le mode silencieux pour le mettre en sonnerie et savoir y répondre.

Donner sens à ma vie

Véronique, après l'appel décisif

Mon fils Alan va avoir 6 ans. Il est baptisé parce que son père le voulait absolument. Je ne vis plus avec son père. Nous n'étions pas mariés.

Personnellement je me suis posée la question : « Que vais-je faire pour faire grandir la foi d'Alan si moi-même je ne connais rien de la religion chrétienne ? »

Aussi je suis entrée en catéchuménat. J'ai vécu des situations difficiles, entre autres un grand frère très malade. Mon fils entendait souvent qu'il faut prier pour cet oncle.

Je suis régulièrement la formation catéchuménale, je vais à l'église avec mon fils. Dans ma prière je remercie Dieu tout spécialement pour le cadeau de la santé qu'il me donne. Mon désir est de devenir enfant de Dieu. Je fréquente l'église. Je suis en préparation de ma confirmation.

Participer aux offices avec les chrétiens de la paroisse, cela m'aide à donner sens à ma vie. Je fais aussi participer mon fils à l'éveil à la foi chaque mois. Il en est très content.

Possible à tout âge

Jean-Paul, après l'appel décisif

Le baptême de mon petit-fils : Paul Jean Baptiste a déclenché en moi le désir de reprendre ma route en demandant à recevoir la communion puis la confirmation. Je pensais d'abord que c'était une chose impossible, vu mon âge : 65 ans. Mais des chrétiens de mon entourage, m'ont fait comprendre que c'était possible à tout âge, même juste avant de mourir.

Au moment du baptême de Paul, j'ai ressenti une très grande joie intérieure, joie de savoir que, dès son plus jeune âge, il fait partie de la communauté chrétienne. Il pourra connaître Dieu, car ses parents sont des chrétiens pratiquants. Même, il pourra fréquenter une école chrétienne.

Pour ma part, j'ai vécu un manque dans mon enfance, et dans ma jeunesse. La dimension religieuse était gommée : pas de fréquentation du catéchisme, pas de lien avec une aumônerie plus tard. Je vivais beaucoup dans la solitude.

Maintenant je suis heureux que mon petit-fils ne vivra pas ce manque, cette vision du monde. Par son baptême, sa vie aura un vrai sens, celui d'être créature de Dieu, enfant de Dieu.

J'ai envie que mon petit-fils ait un grand-père croyant.

A notre portée

Cheryl, après l'appel décisif
A 30 ans, Cheryl a choisi pour parrain, Giscard, confirmé en 2015. Pourquoi lui ?
« Par affinité amicale et spirituelle. Entre nous, une amitié forte. On va s'accompagner tous les deux.
Appel décisif : aucune émotion particulière, telle cette femme qui pleurait à côté de moi.
Ce qui m'a frappé : l'espace, cette cathédrale appelle à la transcendance. J'ai vu l'évêque attentif à chacun, l'accueil tellement chaleureux.

L'organisation : parfaite. Ceux qui nous accueillaient étaient d'une telle gentillesse. Je les ai sentis plus petits que nous (à notre service). Des visages rayonnants (la joie de l'Évangile). Tous très impliqués et bien là pour chacun.

Spirituel : étonné encore une fois de ne pas éprouver d'émotion particulière. Peut-être trop préparé ? Je me sentais dans la sérénité. J'étais là, joyeux, avec les autres. Je me sens prêt à vivre cette vie chrétienne. Je ressens quiétude. Paix.

J'aime beaucoup l'évêque. Il est simple, proche de chacun.
Il est ce que je recherche dans l'Église : à partir de la Parole, à partir des lettres des uns et des autres… tout ce qu'il reçoit, il le met à notre portée. Quand il serre ta main, on sait qu'à ses yeux, on est quelqu'un. »

Le seul qui peut m'apaiser

Ingrid, après l'appel décisif
Pendant toute mon enfance, mon adolescence jusqu'à aujourd'hui, l'histoire de Dieu m'intriguait mais je suis restée très longtemps sans réponse à mes questions car j'étais entourée de personnes athées et le discours était toujours très difficile.

Il est arrivé un drame dans ma famille : j'ai perdu ma petite sœur.

La colère est montée en moi et la seule chose qui peut m'apaiser aujourd'hui et faire fuir cette colère qui est en moi, c'est ma foi en Dieu.

Je viens vers lui seulement maintenant (même s'il a toujours été dans mon cœur) car je sais pertinemment que j'ai besoin de lui et je veux aussi lui prouver que je peux donner de l'amour dans mon entourage et pardonner.