Cure de rajeunissement pour le site « Cybercuré » — Diocèse de Saint-Denis-en-France

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Cure de rajeunissement pour le site « Cybercuré »

Un site, créé en 2000, qui s’adresse tout d’abord aux catholiques, mais surtout à ceux qui se questionnent sur la foi, les sacrements, la liturgie, les fêtes chrétiennes, l’actualité religieuse…
Publié le 02/09/2014

Il s’agit bien souvent de non pratiquants, qui se rendent à la messe à l’occasion d’un mariage, d’un enterrement, et qui s’interrogent sur la religion chrétienne. Formidable outil d’évangélisation sur le web, le Cybercuré vulgarise la foi chrétienne pour dialoguer avec l’homme d’aujourd’hui et l’amener à la rencontre du Christ.

14 ans plus tard, ce site est remodelé pour coller au mieux aux usages et aux attentes des internautes.

La page d’accueil est organisée en six grandes rubriques :

  • Actualité
  • Je célèbre les sacrements
  • Je prie
  • Je professe la foi
  • L’Eglise en fête
  • Grandes figures

... avec des vidéos et des outils pédagogiques.
 

Découvrir le nouveau site Cybercuré

 

Un nouveau « cybercuré » à la barre

Le P. Ludovic Serre, 40 ans, prêtre à Chaville (Hauts-de-Seine) administre à l’aide d’une équipe de cinq autres prêtres une version modernisée du site cybercure.catholique.fr

À Chaville, dans les Hauts-de-Seine, où il est curé depuis 2011, le P. Ludovic Serre a été investi d’une mission toute particulière : celle de cybercuré. Derrière ce surnom aux allures de super-héros, il administre une version moderne du concept créé au début des années 2000 par le P. Raymond d’Izarny, le pionnier des « cybercurés » : un site proposant une vulgarisation de la foi chrétienne afin de la rendre accessible à tous.

C’est via le site cybercure.catholique.fr, en ligne depuis le 15 juin, qu’il correspond avec les internautes curieux ou en quête de réponses. C’est la particularité de la plateforme, qui offre la possibilité à chacun de poser une question, par message électronique, à un prêtre. « Tout courriel a une réponse, affirme le P. Ludovic Serre, même s’il n’est pas toujours évident de répondre à des cas parfois très compliqués. J’applique alors le conseil du P. d’Izarny, qui disait qu’il ne faut pas avoir peur d’écrire "Je ne sais pas", quand la situation l’impose. »

Le P. d’Izarny, 92 ans, avait demandé de l’aide au diocèse de Nanterre il y a quatre ans, pour répondre aux nombreuses questions quotidiennes. La modernisation de l’ancien site a donné l’occasion d’une passation de flambeau.

« Nous n’avons rien inventé, explique le P. Ludovic Serre, mais seulement mis à jour le travail colossal qui avait déjà été fait. » Rieur, il se réjouit de l’apparence du nouveau site et de ses fonctionnalités, tout en veillant à préserver la production de son prédécesseur. « Certains pensent toujours s’adresser au P. d’Izarny lorsqu’ils posent une question », s’amuse le P. Serre, admiratif du travail effectué par l’instigateur du site.

Son appartenance à la génération numérique explique probablement sa nomination à la tête de cybercure.catholique.fr, qui nécessite une bonne connaissance de l’informatique et un certain dynamisme. Ce prêtre « digital » pense aussi que les six années durant lesquelles il a contribué au Cetad, le Centre d’enseignement de théologie à distance, dispensé par l’Institut catholique de Paris, ont joué un rôle dans sa désignation.

Né à Fontenay-aux-Roses (Hautsde-Seine) en 1974, cet ancien étudiant en droit et en histoire est entré en 1999 au séminaire de Carmes, à Paris. Ayant grandi à Montrouge, c’est tout naturellement qu’il a été ordonné prêtre pour le diocèse de Nanterre, en 2006. Derrière son écran, le P. Serre semble ravi des innovations apportées au nouveau site. Si au départ la reconstruction du site ne devait être qu’une réorganisation, le prêtre s’est rapidement pris au jeu : « L’ancien site était devenu trop compliqué, maintenant il est plus clair. Nous avons travaillé avec une consigne, celle de ne pas transformer l’esprit premier du site. »

Le cybercuré ne cesse d’encourager une prise de contact directe. « Le but du site est que les échanges aboutissent à une rencontre, » insiste-t-il, en invitant régulièrement les internautes à faire part de leurs questions spirituelles à un prêtre ou à un proche.

Judy Hue, La Croix, 24/06/14