Nous ne pouvons plus nous ignorer
Dans la soirée du vendredi 21 janvier, à l'église syriaque Sainte-Marie-Mère-de-Dieu lors de la célébration oecuménique de la semaine de prière pour l'unité des chrétiens, la chorale syriaque nous a chanté le « Notre Père » en araméen. Le père Yakup, curé de la paroisse syriaque, a fait une belle et chaleureuse homélie, rappelant cette phrase qui l'avait marqué, lors d'un voyage en Syrie il y a quelques années en compagnie du père Pierre Trudeau, prêtre du diocèse de Saint-Denis, alors que se faisaient déjà sentir les prémices d'une guerre civile : « Entre confessions différentes, nous ne pouvons plus nous payer le luxe de nous ignorer. »
Un pot préparé par les dames syriaques a réuni tout le monde après la célébration. Très sympa.
Martine Konzelman, paroissienne du Raincy
L'amour du Christ nous presse
Nous étions plus de 85 personnes ce dimanche 22 janvier à l'église de la Sainte Famille du Pré-Saint-Gervais. Toutes les paroisses catholiques de la ville étaient représentées, ainsi que l'Armée du Salut, l'église orthodoxe Notre-Dame des Apôtres Saints Cyrille et Méthode, les églises protestantes unies et évangéliques pour cette célébration oecuménique autour du thème : « Nous réconcilier, l'amour du Christ nous y presse. »
Au cours de la célébration, une croix, faites avec les pierres d'un mur représentant toutes les divisions, a été construite pour symboliser la réconciliation. Ce désir de réconciliation a ensuite été exprimé à travers un geste de paix échangé.
Une quête a été réalisée pour aider des familles démunies déplacées par la guerre au Liban, en Jordanie et en Syrie.
La célébration a été l'occasion pour Rachel, membre de notre communauté, de rencontrer des femmes de chaque paroisse pour la préparation de la Journée Mondiale de Prière organisée par les
femmes vendredi 3 mars.
Rendez-vous est pris aussi mardi 21 février à 20h30 en l’église protestante évangélique (9 avenue J.J. Jaurès 93310 Le Pré-Saint-Gervais) pour une rencontre réunissant tous ceux qui sont intéressés par l’oecuménisme.
Gilles Forhan, paroissien de Pantin