L'Evangile, chemin vers la réconciliation — Diocèse de Saint-Denis-en-France

Aller au contenu. | Aller à la navigation

Outils personnels

Diocèse de Saint-Denis-en-France
menu
menu
  • ndmissions-vitrail.jpg
Actions sur le document

L'Evangile, chemin vers la réconciliation

Samedi 7 mars, le groupe « Divorcés et en Eglise 93 » accueillait le père Eugène Doussal, vicaire général de notre diocèse, autour du thème de l’année « Vivre, se reconstruire à la joie de l’Evangile ». Une journée pour s’enrichir avec des temps d’approfondissement, de partage, de prière avec l’Evangile du fils prodigue dans une démarche de réconciliation ou de libération.
Publié le 18/03/2015

 

Valérie Guérard, responsable du groupe « Divorcés et en Eglise 93 »

Comment traverser l’épreuve ? Il y a des étapes avant de pouvoir apprendre que de l’épreuve il peut sortir du bien : au-delà du déni, besoin de regarder nos blessures, nos colères, besoin d’exprimer sa souffrance et qu’elle soit écoutée, de rencontrer Dieu mais aussi mes frères… Alors, devient possible le chemin vers l’acceptation : accepter les « pourquoi » sans réponse, les limites de mon humanité. Ce n’est qu’à ce prix que je pourrai faire l’état des lieux de ma souffrance et prendre la décision de faire les travaux nécessaires. Epitète nous dit : « Ne demande pas que ce qui arrive, arrive comme tu veux, mais veille à ce que les choses arrivent comme elles arrivent et tu seras heureux. » Est-ce que je peux puiser un sens dans le non sens ? Il y a un sens, mais pour le voir, j’ai besoin de temps, d’espace, j’ai besoin d’être écouté j’ai besoin « de bouffer mon non sens et ma révolte ! »

Accepter, se reconstruire…  et le pardon ? Le pardon, n’est pas un commandement, c’est une invitation que nous fait le Christ. Tout d’abord,  j’ai besoin d’accueillir tout ce qui, en moi, est touché, de me pardonner à moi-même : le pardon est un pèlerinage du cœur ! Le pardon, je ne pourrai jamais le faire seul, j’ai besoin de Dieu. Il faut cesser de s’acharner à vouloir pardonner, tant qu’on est dans l’obligation, on n’est pas dans le don de Dieu. Il  me dit qu’il est à mes côtés quand j’emploie le Nous »  dans le  Notre Père : « Comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés. » Mais, c’est à moi de travailler : Comment est-ce que je m’ouvre pour recevoir ce don de Dieu en moi ? Le pardon est là quand les cicatrices ne font plus mal. Souvent, il ne sera pas possible d’exprimer son pardon à l’autre, soit parce que nous ne sommes pas sur le même chemin, soit parce qu’il est décédé, mais je peux adresser mon pardon à cette personne à travers le Christ : c’est vivre la communion des saints !

Une belle journée que chacun a embellie de partages de foi, de recherche de vie et de vérité !