Prions pour les détenus de la maison d'arrêt de Villepinte — Diocèse de Saint-Denis-en-France

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Prions pour les détenus de la maison d'arrêt de Villepinte

En ce temps de confinement, Mr Alain CAZADE, responsable de l’aumônerie catholique de la Maison d’arrêt de Villepinte nous invite à prier pour les détenus qui sont « doublement confinés ». Notre évêque leur a adressé un message pour ce deuxième dimanche de Pâques, dimanche de la Divine miséricorde
Publié le 21/04/2020

Préambule d'Alain Cazade

En ces temps de confinement, les détenus de la Maison d'arrêt de Villepinte, doublement confinés, ne peuvent évidemment recevoir aucune visite, que ce soit de leurs familles ou encore de notre équipe d'aumônerie. Nous ne pouvons partager avec eux, ni en cellules, ni durant nos groupes bibliques le samedi après-midi, ni durant la célébration eucharistique du dimanche matin. Nous ne pouvons que leur envoyer des messages écrits de réconfort, en plusieurs langues. Le prochain contiendra ce message pascal signé par notre évêque, Pascal Delannoy.

Ne les oublions pas dans nos prières durant notre propre confinement !

Bien fraternellement

Alain Cazade

Responsable de l'aumônerie catholique de la Maison d'Arrêt de Villepinte

Message de notre évêque aux détenus

Chers frères dans le Christ,

    La paix soit avec vous ! C’est par ces quelques mots que l’évêque salue l’assemblée au début de chaque messe. La paix, c’est ce que le Christ ressuscité souhaite à ses apôtres dans l’évangile de Jean (20, 19-31). Cet évangile que nous écoutons le 2ème dimanche de Pâques, dimanche de la Divine miséricorde ! 

    La paix soit avec vous ! Que j’aimerais pouvoir vous adresser ces mots en direct ! Ils résument ma prière pour vous ! En ce temps où il vous est impossible de recevoir la moindre visite et où l’inquiétude pour vos proches est grande, je demande au Seigneur de vous donner sa paix ! Non pas une paix qui nierait votre sentiment d’abandon et votre inquiétude mais une paix  qui vous permette chaque jour et, peut-être, à chaque instant, de passer de la détresse à l’espérance, pour le dire autrement de la croix à la résurrection. Nous l’oublions quelquefois mais il n’y a pas de Pâques sans Vendredi saint ! 

    La croix, signe de souffrances et de mort, n’a pas disparu de nos vies mais désormais nous croyons qu’elle n’est plus la fin de toutes choses. Devant la croix, vos croix, je prie pour vous et avec vous pour tous ceux et celles qui vous entourent et pour ceux et celles que vous ne pouvez rejoindre physiquement : votre famille, votre épouse, vos enfants….  Que Dieu les bénisse et qu’il leur donne sa paix ! Que Dieu vous bénisse et vous donne sa paix ! Bonne fête de Pâques !

+ Pascal Delannoy

Evêque de Saint-Denis en France.

Le 19 avril 2020.

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