La vie spirituelle en paroisse — Diocèse de Saint-Denis-en-France

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La vie spirituelle en paroisse

C'est le dossier du numéro d'avril 2019 de la revue Christus (N°262).
Publié le 04/04/2019

Pour beaucoup, la paroisse est le seul lieu communautaire où s’exprime consciemment la vocation personnelle à la suite du Christ et où se cherche l’indispensable nourriture spirituelle. Accueillir ce qui se vit de bon et entendre ce qui s’invente en paroisse, sans omettre les difficultés, voilà l’objectif de ce numéro. Dans nos communautés paroissiales, le besoin se fait pressant de trouver un soutien à la vie intérieure et au service des frères car la paroisse est un don fait à quelques-uns pour le bien de tous les autres.

Revue Christus - n°262 - Avril 2019 - 13 euros
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Editorial

SAUVONS NOTRE ATTACHEMENT À JÉSUS CHRIST

La crise que traverse aujourd'hui l'Église laisse pantois : elle manifeste l'écart entre l'image idéale d'elle-même et la réalité de ses failles. La voix intérieure qui risque de l'emporter devant le scandale est celle de la confusion et du trouble. Certains croyants penseront : « Bien fait pour elle ! », d'autres seront pris d'affliction devant la révélation des turpitudes « familiales », d'autres encore seront saisis de compassion pour tous les membres consacrés humbles et sincères serviteurs du Christ emportés dans la tourmente et associés malgré eux au désordre de leurs frères. Pour beaucoup, ce sont tous ces sentiments contradictoires qui lutteront en eux : tristesse, colère, compassion, ressentiment, dirigés tous azimuts contre l'Église, ses représentants, la presse, etc. Or le trouble et la confusion, nous le savons, ne sont pas bons conseillers et ils paralysent : « Que faire ? Que dire ? Que penser ? »

Face à une telle situation, il est utile de nous remémorer que le propre du mauvais esprit est de susciter l'inquiétude en nous pour nous empêcher de progresser dans la suite du Christ. Tout désordre, quelle qu'en soit la cause, peut lui fournir un levier pour nous détourner de « la fin pour laquelle nous sommes créés ». Le mauvais esprit sait trop bien manipuler notre légitime révolte contre le mal et l'utiliser à son profit. Notre colère peut être sainte, l'usage qu'il en fait ne le sera jamais ! Dans la tempête, notre premier devoir est donc de sauver notre fragile embarcation intérieure – quitte à nous porter ensuite au secours du navire amiral l'Église – et de prêter l'oreille à la voix qui en nous éveille la paix. C'est en elle seule que nous trouverons la force de sortir de l'hébétude pour agir sur ce qui relève de nous afin de sauver ce qui doit être sauvé : notre attachement au Christ. Lui-même nous presse de chercher activement en nous le levier de la confiance en Lui qui est là et qui veille…

Marie-Caroline Bustarret,
Rédactrice en chef adjointe
 

A noter : un entretien avec Sr Anne-Marie Petitjean, théologienne,
déléguée diocésaine pour l'oecuménisme
"Au service de la multitude" (p16)