Sortie du film La Prière — Diocèse de Saint-Denis-en-France

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Sortie du film La Prière

Le film La Prière de Cédric Kahn, qui sortira au cinéma le 21 mars prochain, raconte l'histoire de Thomas, 22 ans, qui rejoint une communauté isolée dans la montagne qui se soigne par la prière pour sortir de sa dépendance à la drogue. Il va y découvrir l’amitié, la règle, le travail, l’amour et la foi…
Publié le 14/03/2018

 

 

Le réalisateur Cédric Khan parle de son film :  « C’est probablement le vrai sujet du film, en tout cas celui qui me touche le plus : la reconstruction du lien. Les individus arrivent dans une solitude absolue, une grande détresse affective. Ce qu’ils apprennent au-delà de la prière, ce sont les règles, le partage, la vie en communauté. Et c’est probablement ce qui les sauve. L’amitié est d’ailleurs l’un des trois préceptes de la communauté, énoncés dès qu’ils arrivent, avec le travail et la prière. Et ce qui est encore plus étonnant dans ce lien, c’est que les garçons viennent de tous horizons et de toutes sortes de pays. Je tenais à ce qu’on retrouve dans le film ce côté melting-pot : le brassage des milieux sociaux et des diverses nationalités, des enfants de bonne famille comme des gamins de la rue, des Espagnols comme des Américains... Tous unis par les épreuves et dans la prière.

Le chant et les témoignages sont les piliers de la thérapie. Dans la maison, les garçons chantent tout le temps, en chapelle, après le repas, au coin du feu... Ils n’ont droit à aucune distraction : ni musique, ni télé, ni journaux. L’esprit ne doit jamais être oisif pour éviter de penser à la drogue. En dehors du travail, ils prient et ils chantent...

Rien n’est imposé au spectateur, il a toujours la possibilité de forger sa propre conviction, même dans la scène de miracle. Je tenais à ce que tout reste rationnel... Et que les images créent cette subjectivité, cette illusion. Les chants en chapelle, les marches dans la montagne,
l’écho dans le brouillard : avec les moyens du cinéma, je pensais qu’on pouvait faire ressentir la présence, l’invisible... »

Anthony Bajon, incarnant Thomas, personnage principal du film à l’écran, a reçu l’Ours d’argent en tant que meilleur acteur au Festival de Berlin. Lorsqu'il évoque Anthony Bajon, Cédric Khan explique : « Je cherchais un garçon avec beaucoup de présence, d’intensité, de violence, mais aussi une forme de candeur, un lien fort à l’enfance. Et qui soit assez indéfinissable socialement. Un acteur capable d’habiter les creux du récit. Autant dire beaucoup de qualités pour un jeune comédien. Et pour moi, Anthony avait tout ça. »
Le film reçoit déjà un bel accueil :

 « Réflexion intense sur l'engagement et la foi, le nouveau film de Cédric Kahn est, aussi, la chronique bouleversante d'une renaissance. » Télérama

« Très documenté, inspiré par des communautés qui existent réellement et dont les pratiques sont évoquées sans complaisance, ce film touche par la palette des sentiments qu’il explore. » La Croix

Télécharger le dossier d’accompagnement du film avec la note d’intention du réalisateur