Bernadette de Lourdes le spectacle musical : rencontre Christophe Héraut — Diocèse de Saint-Denis-en-France

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Bernadette de Lourdes le spectacle musical : rencontre Christophe Héraut

Sainte Bernadette de Lourdes comme vous ne l'avez jamais vue c'est dans le spectacle musical Bernadette de Lourdes qui se joue en ce moment au sanctuaire. Troisième article d'une série de trois interviews d'artistes sur scène, rencontre avec Christophe Héraut qui incarne l'abbé Peyramale.

Laurent Attias / Huguette & Prosper.

Publié le 03/02/2020

Le spectacle Bernadette de Lourdes, c'est ici et en 3 rencontres ! Un spectacle auquel vous pouvez vous rendre avec le diocèse en venant au pélerinage à Lourdes en mai prochain.

Lire et relire les interviews précédentes :

- Eyma Scharen (Bernadette Soubirous)
- David Ban (François Soubirous)

Troisième article de cette série avec Christophe Héraut qui incarne l'abbé Peyramale sur scène. Un rôle de prêtre des Pyrénées qui se retrouve dans une affaire qui le dépasse, l'interprète a accepté de répondre à quelques questions :

Diocèse de Saint Denis : Pourquoi avez-vous accepté de jouer ce rôle si particulier de prêtre ?

Christophe : L’abbé Peyramale est le rôle clé de cette histoire. Sans son charisme, son esprit de conviction et de bâtisseur, Bernadette serait restée une petite bergère qu’on aurait pris pour une affabulatrice. Il est allé convaincre le clergé, mais aussi l’état et les fidèles que cette jeune fille, d’à peine quatorze ans, disait la vérité. Endosser ce rôle est une grande responsabilité. Il est riche d’une large palette émotionnelle pour un acteur, passant d’un homme grognon et bougon, au caractère bien trempé et d’humeur pas facile, à un homme sensible au cœur tendre. D’autre part, j’ai reçu de par mes parents une éducation catholique. J’avoue ne pas être plus pratiquant que cela, disons que je pratique à ma manière au quotidien, moi qui n’ai jamais rien fait comme tout le monde… (rires).

Mais le plus âgé des frères de mon père, Gabriel, a passé près de 60 ans de sa vie comme moine trappiste en l’abbaye de Cîteaux en Bourgogne sous le nom de frère Emmanuel. Pour son jubilé, j’ai eu l’immense émotion de chanter l’Ave Maria de Gounod dans la grande église de l’abbaye, entouré de tous les moines… Inoubliable…

Je crois donc que ce rôle et cette histoire ne se sont pas imposés à moi pour rien. J’ai quelque chose à porter et à transmettre, à ma façon... Et puis j’étais déjà le cardinal de Richelieu dans Les 3 Mousquetaires, alors la vocation, ça me connaît !

DSD : A votre avis pourquoi chacun d'entre nous peut se reconnaitre dans votre personnage ? 

Christophe : Sans doute grâce à cette magnifique chanson que j’interprète, « Moi je te crois ».

Qui ne se rappelle pas de la première fois où il a été cru ?... Un ami, un parent, un prof, un entraîneur. Chacun un jour dans sa vie s’est vu créditer du regard bienveillant d’un autre, de celui qui, contre tous, n’a pas douté et vous a considéré tel que vous êtes vraiment.

C’est, à mon avis, en grande partie sur cette première croyance qu’on construit sa confiance personnelle, et qu’ainsi on renforce sa foi, ne serait-ce qu’en l’être humain…

L’abbé Peyramale est cet homme-là, il croit, et c’est pour ça qu’on l’a suivi. 

DSD : C'est la première comédie musicale autour de Sainte Bernadette, pourquoi avoir choisi le chant pour raconter cette incroyable vie ?

Christophe : Le chant est une manière simple et directe pour parler d’âmes à âmes avec le plus grand nombre. Les gens peuvent ainsi être bercés par les mélodies et les textes qui racontent l’histoire aussi vraie qu’incroyable de cette petite bergère qui n’a jamais changé sa version des faits, malgré la pression subie par l’Etat et le clergé.

Chacun s’approprie les chansons, les reprend et se trouve souvent dépassé par ce message universel d’amour et de paix.

DSD : Le pape en personne vous a reçu au Vatican, que vous a-t-il dit à propos du spectacle ?

Christophe : Pas grand-chose (rires), mais l’essentiel ! Après avoir attentivement écouté le refrain extrait d’une chanson du spectacle que nous lui interprétions, il a simplement dit : « C’est très beau, je vous bénis tous » …

DSD : Pour vous, pourquoi faut-il venir vous voir sur scène ?

Christophe : Tout simplement parce que ce spectacle est et deviendra un incontournable. La qualité de sa mise en scène, de sa lumière, de son casting, la justesse du récit, la profondeur des textes, la beauté des mélodies, tout y est.

Les 70 000 personnes qui sont déjà venues en sont, dans leur grande majorité, sorties bouleversées.

 

Pour venir voir le spectacle c'est très simple : rejoignez-nous pour le pélerinage diocésain à Lourdes en mai prochain ! Nous nous rendrons à une représentation du spectacle voir Eyma sur scène. Plus d'informations en suivant ce lien.

Pour aller plus loin :

- L'interview de David Ban (François Soubirous dans le spectacle musical)

- L'interview de Eyma Scharen (Bernadette dans le spectacle musical)

- Louise de Marillac : première féministe de France ?

 

Photos : Laurent Attias / Huguette & Prosper.