Conte de Noël - Troisième dimanche de l’Avent : 11 décembre 2022 — Diocèse de Saint-Denis-en-France

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Conte de Noël - Troisième dimanche de l’Avent : 11 décembre 2022

A l'occasion du temps de l'Avent et de Noël 2022, le service diocésain de la catéchèse vous propose un conte de Noël en 5 épisodes, correspondant aux 4 dimanches de l'Avent et à Noël. Retrouvez ici le 3ème épisode !

Nous retrouvons nos amis, Fanny et Marius avec leur grand-père en ce troisième dimanche de l’Avent.

Tout ce qu’ils ont vu à la messe évoque la joie de Noël qui approche et la venue du Sauveur. Pour marquer ce dimanche de la joie, Francès propose à ses petits-enfants d’aller chercher un sapin, de le rapporter à la maison et de le décorer.

« Trop bien ! » disent en cœur Fanny et Marius. L’après-midi même pendant que Francès continue la fabrication des santons, les enfants décorent le sapin.

Après cette journée pleine d’émotion, les enfants vont se coucher, ce n’est pas encore les vacances ! Francès devra se mettre au travail de bon matin car il a beaucoup de santons à fabriquer pour la jeune femme qui veut offrir une belle crèche à ses grands-parents.

Une fois les enfants partis à l’école, Francès se met donc au travail. Il est très ennuyé car il ressent une fatigue inhabituelle. « Ce n’est pourtant pas le moment de me reposer, dit-il en regardant César le chat, tranquillement installé dans son fauteuil. Je vais commencer à faire le santon scout. »

Il connait bien les scouts de sa paroisse qui rendent facilement des services, notamment auprès des personnes seules ou âgées ; ce santon lui tient à cœur. Puis il fait Marie, sainte Lucie avec sa couronne de bougies sur la tête, l’apiculteur avec sa ruche, l’âne, la maraîchère et sa brouette de légumes, une maman avec son bébé.

Quand Fanny et Marius rentrent de l’école Francès leur dit : « Je suis bien fatigué et j’ai encore de nombreux santons à fabriquer. Je vais avoir besoin de votre aide sinon je ne vais pas y arriver. Maintenant que vous avez grandi, vous pourrez faire certaines choses. Vous voulez bien les enfants ?

- Oh oui, Papi ! Le mercredi matin et le samedi on pourra t’aider ! » répondent ensemble les enfants. Francès semble soulagé.

Mercredi matin, Marius et Fanny se retrouvent dans l’atelier pour aider leur grand-père comme promis. Francès distribue les tâches : « Toi, Marius, je t’ai déjà montré comment mouler un santon. C’est toi qui en sera chargé. Toi, Fanny, tu nous apporteras le matériel dont nous avons besoin. Aujourd’hui, voilà les santons que nous allons faire : le bœuf, Joseph, un berger avec plusieurs moutons. Si on a le temps, on fera aussi les trois rois mages. Fanny, tu apportes les moules et l’argile à Marius. Pendant ce temps je m’occupe de la cuisson des santons et je peins ceux qui sont déjà cuits. Tu m’apporteras les tubes de couleurs quand j’en aurai besoin.

César, réveillé par toute cette agitation, saute d’un bond sur l’établi, mais le grand-père intervient : « Tu veux nous aider toi aussi ? Allez, descends de là coquin ! » Le chat redescend sans demander son reste.

Chacun se met au travail, on dirait une ruche ! Pendant ce temps César est retourné dans le fauteuil de Francès où il aime bien s’installer, dormant d’un œil. Alors qu’il ne fait rien, il semble le plus fatigué !

Le samedi, les enfants rejoignent à nouveau leur grand-père dans l’atelier. Si la commande avance bien, il reste encore un certain nombre de santons à faire et Francès montre de plus en plus de signes de fatigue. Il travaille plus lentement, s’arrête souvent. Plusieurs fois dans la matinée il est allé s’asseoir en compagnie de son chat César qu’il affectionne tant. César s’installe alors sur ses genoux en ronronnant. « Tiens, se dit le grand-père à voix haute, il ne faut pas oublier de faire le santon du chat ! Et puis, j’ai aussi promis de faire une petite danseuse et un musicien avec sa guitare ! Il y a encore tant à faire !!! »

Quand Fanny entend son grand-père parler de la danseuse et du musicien, une grande tristesse l’envahit. « Ce serait vraiment trop dur de ne pas participer au spectacle à cause de nos affaires cassées » pense-t-elle. Puis elle se ressaisit car ce qui l’inquiète le plus pour le moment, ainsi que Marius, c’est de voir leur grand-père si fatigué. « Pourvu qu’il ne tombe pas malade ! Ce serait trop triste qu’il soit cloué au lit pour Noël » se disent Marius et Fanny. En aidant Papi, le travail avance plus vite mais s’il est malade, que va-t-il se passer ? La commande risque de ne pas être finie à temps et les grands parents de la jeune femme n’auront pas leur beau cadeau. Ce serait tellement dommage ! »

Francès pourra-t-il finir la crèche à temps ? Les enfants auront-ils leur cadeau à Noël ?

Rendez-vous dimanche prochain pour la suite du conte.