Le temps du Carême : Un coeur ouvert sur le monde — Diocèse de Saint-Denis-en-France

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Le temps du Carême : Un coeur ouvert sur le monde

Deuxième "fiche" de relecture de "Fratelli Tutti" dans le cadre de l'année de la fraternité voulue par notre évêque, Mgr Pascal Delannoy.

« Si l’affirmation selon laquelle tous en tant qu’êtres humains nous sommes frères et soeurs n’est pas seulement une abstraction mais devient réalité et se concrétise, cela nous met face à une série de défis qui nous bouleversent, nous obligent à envisager de nouvelles perspectives et à développer de nouvelles réactions. » (Fratelli Tutti, § 128)

Un problème soulevé qui concerne notre quotidien :

« Lorsque le prochain est une personne migrante, des défis complexes s’entremêlent. Certes, l’idéal serait d’éviter les migrations inutiles et pour y arriver, il faudrait créer dans les pays d’origine la possibilité effective de vivre et de grandir dans la dignité, de sorte que sur place les conditions pour le développement intégral de chacun puissent se réunir. » (§ 129)
Pour commencer notre échange, nous pouvons simplement faire résonner avec des exemples concrets de notre expérience à travers ces quatre verbes: accueillir, protéger, promouvoir et intégrer.

Quelques extraits du chapitre pour échanger :
Sur le thème du « don réciproque »

Voilà pourquoi « nous avons besoin de communiquer, de découvrir les richesses de chacun, de valoriser ce qui nous unit et de regarder les différences comme des possibilités de croissance dans le respect de tous. Un dialogue patient et confiant est nécessaire, en sorte que les personnes, les familles et les communautés puissent transmettre les valeurs de leur propre culture et accueillir le bien provenant de l’expérience des autres » (§ 134)

Sur le thème de « l’échange fécond »

« Les apports mutuels entre les pays, en réalité, finissent par profiter à tous. Un pays qui progresse à partir de son substrat culturel original est un trésor pour l’humanité tout entière. Il faut développer cette conscience qu’aujourd’hui ou bien nous nous sauvons tous ou bien personne ne se sauve. La pauvreté, la décadence, les souffrances, où que ce soit dans le monde, sont un terreau silencieux pour les problèmes qui finiront par affecter toute la planète. Si la disparition de certaines espèces nous préoccupe, nous devrions nous inquiéter du fait qu’il y a partout des personnes et des peuples qui n’exploitent pas leur potentiel ni leur beauté, à cause de la pauvreté ou d’autres limites structurelles, car cela finit par nous appauvrir tous. » (§ 137)

Sur le thème « Local et universel »

« Il faut considérer ce qui est global, qui nous préserve de l’esprit de clocher. Lorsque la maison n’est plus un foyer, mais une prison, un cachot, ce qui est global nous sauve parce qu’il est comme la cause finale qui nous conduit vers la plénitude. En même temps, il faut avec soin prendre en compte ce qui est local, parce qu’il a quelque chose que ne possède pas ce qui est global : le fait d’être la levure, d’enrichir, de mettre en marche les mécanismes de subsidiarité. » (§ 142)

Sur le thème « la saveur locale »

« Chacun aime et prend soin de sa terre avec une attention particulière et se soucie de son pays, tout comme chacun doit aimer et prendre soin de sa maison pour qu’elle ne s’écroule pas, car les voisins ne le feront pas. Le bien de l’univers exige également que chacun protège et aime sa propre terre. Autrement, les conséquences du désastre d’un pays finiront par affecter la planète tout entière. Cela se fonde sur le sens positif du droit de propriété : je protège et je cultive quelque chose que je possède, de telle sorte que cela puisse être une contribution au bien de tous. » (§ 143)

Sur le thème de « l’horizon universel »

« Pour stimuler une saine relation entre l’amour de la patrie et l’intégration cordiale dans l’humanité vue dans sa totalité, il est bon de rappeler que la communauté mondiale n’est pas le résultat de la somme des pays distincts, mais la communion même qui existe entre eux, l’inclusion mutuelle qui est antérieure à l’apparition de tout groupe particulier. Chaque groupe humain s’intègre dans ce réseau de communion universelle qui trouve là sa beauté. De ce fait, chaque personne qui naît dans un contexte déterminé sait qu’elle appartient à une famille plus grande sans laquelle il est impossible de se comprendre pleinement. » (§ 149)

Des questions pour y réfléchir personnellement ou en groupe

Ces extraits nous placent face à la question du dialogue entre le « local » et « l’universel ». Comment concrètement faisons-nous coexister notre culture d’origine avec la culture du pays dans lequel nous vivons ? Comment accueillons-nous la variété des cultures tout en cultivant nos singularités ?

Enfin pour terminer :

« Dans certains quartiers populaires, où chacun ressent spontanément le devoir d’accompagner et d’aider le voisin, survit encore l’esprit de ¨voisinage¨. Dans ces endroits qui préservent ces valeurs communautaires, on entretient des relations de proximité caractérisées par la gratuité, la solidarité et la réciprocité, à partir du sens d’un «nous» de quartier. » (§ 152)
Cet extrait nous place face à nos choix du quotidien : où plaçons-nous la gratuité dans notre vie ? Ce désir de gratuité ne serait-il pas une porte d’entrée pour ce temps du carême 2021 ?

Télécharger la fiche n° 2 - Année de la fraternité : le temps du Carême

Les fiches « Année de la fraternité » : mode d’emploi
Des clés pour un partage fructueux
Après une réflexion personnelle, n’hésitez pas à constituer des équipes pour
aborder ces fiches.
Choisissez un animateur pour faire circuler la parole.
Et un secrétaire pour faire remonter toutes les richesses.
N’oubliez pas transmettre le résultat de vos échanges à l’équipe diocésaine de l’année de la fraternité : annee.fraternite@gmail.com
Retrouvez régulièrement le compte rendu et vos échanges et de nouveaux contenus dans une rubrique spécialement créée pour l’occasion :
https://saint-denis.catholique.fr/annee-de-la-fraternite